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Arrondissement de Roanne
Canton de Saint-Symphorien-de-Lay
Superficie (ha) :
. 1069
Population (hab.):
.. 409
Recensement : 1999
Habitants: Les Cassamontois
Surnom : les chèvres (tsièvres)
Altitude : <st1:metricconverter productid="540 m" w:st="on">540 m</st1:metricconverter>
Code Postal : 42114
<o:p> </o:p>Origine du nom : au XIII° siècle le village sappelait Chasal, Symond. Chira, dérivé du latin Casa : Maison + Symont : prénom = La maison de Simon. Dans les documents étudiés on trouve
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<o:p> </o:p>Légende : Le Cré, si l'on en croit la tradition, aurait été l'emplacement primitif du village ; cette tradition ajoute que le sol était pierreux et caillouteux, qu'à une époque, qu'elle ne désigne pas, ce village s'est écroulé. Cet évènement que le patois traduit dans le mot Charra, qui signifie tomber aurait formé l'étymologie du nom qu'il porte. Charramont corrompu de nos jours par Charrassimont et Chirassimont.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>Que cette chronique soit vraie ou apocryphe, ce qui est certain, c'est que l'eau destinée à alimenter la fontaine, doit être prise à celle dite de Gadry, qui a une certaine renommée et ne tarit jamais. Sa situation donnerait quelques fondements à la tradition puisque cette fontaine est placée au bas de la montagne de Cré.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>Historique : Le village a conservé la tradition d'une implantation textile qui comprenait au début du XX° siècle de nombreux tissages de soierie à la main.
<o:p> </o:p>On peut lire dans l'Annuaire Statistique du département de <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName>, imprimé en 1809, concernant la filature du coton à la mécanique : l'arrondissement de Roanne est le seul du département où se genre de filature soit pratiqué, encore ne l'est-il que depuis 1789. La plus ancienne mécanique fut montée à Chirassimont, ensuite s'élevèrent les ateliers de Charlieu, de Roanne, de Saint-Germain-Laval, de Régny et de Saint-Just-la-Pendue.<o:p></o:p>
EGLISE SAINT BARTHELEMY<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>1890 - 1894<o:p></o:p>
Architecte BOURBON de Lyon
<o:p> </o:p>La toiture en pointe du clocher ne date que de 1934<o:p></o:p>
En style néo-romano auvergnat ; style qui au 19ème siècle, s'est inspiré de l'art roman du Moyen-Age en Auvergne (claveaux des arcs en pierre de deux couleurs alternées). Le décor intérieur est resté inachevé (chapiteaux). Elle a remplacée un premier édifice qui était également l'église d'un prieuré, dépendant de St-Irénée de Lyon dont la plus ancienne mention connue est 1203.
Depuis une époque reculée, il existe à Chirassimont une dévotion particulière pour la vierge. L'église était à l'origine sous le double vocable de St Barthélemy et de Notre-Dame, ce qui explique que l'un des deux autels secondaires lui est dédié.
<o:p> </o:p>Il fallait en finir avec ce clocher tronqué qui intriguait les gens de passages. La paroisse organise une souscription et une kermesse monstre qui mobilisent tout le village. Les produits dépassent toutes les espérances. Le curé P. Bonnefoy, en 1934, peur entreprendre lédification de la flèche du Clocher.
A la fin du chantier, les ouvriers portent de maison en maison, une corbeille où est installé le superbe coq (de <st1:metricconverter productid="0 m" w:st="on">0 m</st1:metricconverter> 65 de longueur) qui va présider aux destinées du village. Chaque famille y va dun bon pourboire bien mérité.
<o:p> </o:p>Lannée suivante, le conseil municipal fait installer une nouvelle horloge dans la loge prévue à la base de la flèche, elle est à remontage automatique par moteur électrique, sonnant les heures et les ½ heures avec répétition des heures sur une des cloches de léglise. Elle a été acheté à Morez ( dans le Jura) chez Odobet.
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Dans le mur de la cure à gauche de la façade de la nouvelle église :
<o:p></o:p>Dés éléments de la première église ont été réinstallés dans le mur du presbytère (Aujourdhui la mairie) à gauche de la façade de la nouvelle église : portail principal du XIIIème siècle avec colonnes à chapiteaux sculptés et quelques colonnettes<o:p></o:p>
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<o:p> </o:p>Cette ancienne église a été bâtie aux XIII° et XIV° siècles.
<o:p> </o:p>La partie surélevée, apparemment au-dessus de la façade avant, est en réalité à <st1:metricconverter productid="13 mètres" w:st="on">13 mètres</st1:metricconverter> plus loin. Cest la cime de la tour fortifiée construite après la supplique des habitants envoyée en 1410 au duc de Bourbon (pour se protéger des troupes armées qui éciment la région, en cette Guerre de 100 ans).
Elle est ancienne et non solide. Ses voûtes ont de nombreuses lézardes. Léglise est courte ; les piliers de lintérieur sont très gros. Sa superficie, déduction faite desdits piliers et surfaces non utilisables est denviron <st1:metricconverter productid="177 m2" w:st="on">177 m2</st1:metricconverter>. Cette faible superficie est non proportionnelle au chiffre de la population qui est denviron 1260 habitants.
<o:p> </o:p>Léglise est humide vers le sol et dautre part sa hauteur sous la clef de voûtes est très insuffisante pour laération. Lédifice, dans son ensemble, ne présente aucun intérêt artistique ou archéologique, sinon les jambages et le sommet de la façade, et, à lintérieur un petit retable dautel.
<o:p>
</o:p>En ce qui concerne la solidité de
l église, et spécialement ses voûtes qui menacent la sécurité des
habitants, il a été fait, en 1876, des réclamations et instances soumises à
ladministration par le curé de lépoque. Lemplacement de léglise nouvelle
sera situé au-delà de labside de léglise actuelle, sauf un peu dempiètement
sur cette dernière.
<o:p> </o:p>Les nefs du nouveau bâtiment seront construites sans aucun dérangement pour lexercice du culte qui se continuera dans la vieille église durant la construction.
<o:p> </o:p>Ultérieurement, la démolition de la vieille église et celle dun petit immeuble situé à droite produiront un ensemble de place assez vaste pour le bourg.
<o:p> </o:p>Lyon, le 17 mars 1888
Chapelle NOTRE DAME DE PITIE<o:p></o:p>
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A l'entrée du
cimetière
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Construite en 1827 grâce à M. Cote, curé de la paroisse de
Chirassimont.
F.Peries inscrit sur la façade
peut être le nom de l'architecte.
Couronnant la façade, trois statues en pierre, symbolisant la religion : <st1:PersonName productid="la Foi" w:st="on">la Foi</st1:PersonName> tenant une croix (symbole de la religion, l'Espérance (les mains jointes dans l'attitude de la prière), <st1:PersonName productid="la Charité" w:st="on">la Charité</st1:PersonName> (enveloppant de son manteau l'être à protéger).
<o:p> </o:p>Depuis une époque reculée il existe à Chirassimont une dévotion particulière pour la vierge Marie
Ce sanctuaire est un haut lieu de
culte marial en Roannais, Jusque en 1940,
la statue à l'origine en bois de merisier, nature (malheureusement
peinte par la suite d'une façon archaïque) suit un char de 4 étages .La
procession, est une cérémonie précise, où chaque participant à sa place
déterminée à l'avance dans le défilé. Les tenues sont toutes codifiées, rien
n'est laissé au hasard, tambours, musiques, bannières, militaires, les règles
sont strictes.
<o:p>
</o:p>C'est un protocole entre
habitants du village qui désigne, les porteurs, trente seront nécessaire sur le
parcourt où plus de 1100 personnes viendront se recueillir.
<o:p> </o:p>Pour tous les habitants de Chirassimont elle reste : "<st1:PersonName productid="la Septembre" w:st="on">la Septembre</st1:PersonName>".<o:p></o:p>
<o:p></o:p>La chapelle renferme aussi :
· une statue de Ste Anne et de <st1:PersonName productid="la Vierge" w:st="on">la Vierge</st1:PersonName>, plâtre peint, 19ème.
· Une statue de Saint Jean, bois peint, début 19ème.
· Une Piéta, bois peint, de Etienne Gougat, abbé-vicaire de Chirassimont, 1844.
· Une statue de Ste Madeleine, bois peint début 19ème.
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Les pierres tombales des curés de
Chirassimont : Jean-Marie Poyet, Louis Bouchot et Louis Duplain.<o:p>
</o:p>Un géant : Dans
le cimetière se trouve la sépulture d'Antonin Cros, un cassamontois né le 10
mai <st1:metricconverter productid="1892. A" w:st="on">1892. A</st1:metricconverter>
17 ans il mesure <st1:metricconverter productid="2 mètres" w:st="on">2 mètres</st1:metricconverter>
et atteint <st1:metricconverter productid="2 m" w:st="on">2 m</st1:metricconverter>
25 à 19 ans. Ce géant travaille quelques années dans un cirque en compagnie de
trois nains, ses amis, les "Colibris". Il décède à la suite d'une
maladie en 1914.<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
LES RUINES DE <st1:PersonName productid="LA TOUR DE" w:st="on">LA TOUR DE</st1:PersonName> VAREILLE<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>
Début du XIV° siècle
Cailloux
de Chirassimont sur la route qui conduit à Fourneaux, au lieu dit Vareille
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C'est tout ce qui reste de l'énorme tour carrée de quatre étages qui protégeait un angle de l'ancien château fort médiéval, ayant longtemps appartenus aux Seigneurs de Rossy et à la famille de Sainte-Colombe.<o:p></o:p>
<o:p></o:p>Ce château aurait été assiégé , brûlé et détruit par les "Huguenots" vers 1750 au cours des guerres de religions.
Cette tour, date du début du XIVe siècle. Malheureusement la gaine de la vaste cheminée du second étage, ménagée dans la muraille a entraîné sa ruine et s'est écroulé à moitié, de la base au sommet mais ses ouvertures étroites, ses créneaux, ses archières n'ont rien perdu de leur caractère initial.
<o:p> </o:p>Edifiée durant les dernières années de <st1:PersonName productid="la Guerre" w:st="on">la Guerre</st1:PersonName> de Cent Ans, lorigine de cette maison-forte, restera probablement inconnue. Ses archives ont été détruites durant <st1:PersonName productid="la Révolution. Elle" w:st="on">la Révolution. Elle</st1:PersonName> dresse encore ses pans au bas du coteau où passe lancien Grand Chemin de Paris à Lyon.
<o:p> </o:p>En étudiant les seigneuries et
fiefs dAmplepuis, Paul de Varax a découvert que les seigneurs de Brégades Jean
et Guillaume de <st1:PersonName productid="la Visière" w:st="on">la Visière</st1:PersonName>
étaient aussi en 1413 et 1429, seigneur de Vareilles.
Le fils de Jean, Antoine de <st1:PersonName productid="la Visière" w:st="on">la Visière</st1:PersonName>, damoiseau, alias
Girin, prit la succession de son père Jean à Vareilles. Il avait un
frère : Jean et deux surs Antoinette et Jeanette.
<o:p> </o:p>Le 20 mars 1539, un dénombrement est fait par « Jean Molagier, prêtre prébendier de Vareilles pour la dite propriété dune méaison, cour, jardin, terre en paroisse de Chirassimont ».<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>En 1448, Guillaume Ballarin chanoine de St Just et de St Paul de Lyon, docteur en droit est prébendier de la prébende de Ste Catherine fondée dans la paroisse de Fourneaux, appelée « prébende de Vareilles ».
<o:p></o:p>Vareilles passe ensuite aux mains de la famille Patarin.
<o:p> </o:p>Deux autre dénombrements de Vareilles sont simplement signalés par Salomom dans « Châteaux historiques du Forez ». Le premier en date du 3 novembre 1540 par Claude Patarin, premier Président du Parlement de Bourgogne ; le second par Denise Patarin sa fille. Les Patarin étaient issus dune famille déminents jurisconsultes, on les retrouve conseillers de Charles VII dans la liquidation des biens de Jacques Cur, puis en mission à Bordeaux, lun deux et nommé durant 16 ans Lieutenant Général et mis en place par Louis XII comme Chancelier de Milan. Claude fils de ce dernier, entre en 1515 au Parlement de Bourgogne. Cest lui que nous retrouvons à Vareilles.
La famille de Sarron réunit Vareilles à sa seigneurie des Forges à Fourneaux. Les registres de la paroisse Ste Croix de Lyon indiquent :
« Claude, fils légitime de haut et puissant seigneur Jacques Hugues de Sarron, chevalier, seigneur de St Just-dAvray, Sivrieu et autres places, et lieutenant dans le régiment Dauphin, et de haute et puissante dame Marie Desbois de Pise, né le 22ème juillet <st1:metricconverter productid="1729, a" w:st="on">1729, a</st1:metricconverter> été baptisé aujourdhui 3ème aout de ladite année dans léglise paroissiale de Ste Croix par moi vicaire soussigné. Son parrain a été haut et puissant seigneur messire Claude de Sarron, seigneur des Forges, Vareilles et autres places, ancien capitaine de carabiniers et chevalier de lordre royal et militaire de St Louis, grand-père de lenfant ».
<o:p> </o:p>
En 1795, Vareilles, ainsi que les
autres biens du marquis de Sarron sont vendus comme « biens
nationaux »
<o:p> </o:p>Le 30 Messidor An X (19 juillet 1802), le propriétaire des lieux, Antoine Gouttenoire habitant à Lay consent un bail « à culture et à moitié fruits » aux mariés Valfort et Claudine Giroud demeurant en la commune de St Jean-la-Bussières « pour cultiver le domaine appelé Vareilles situé en la commune de Chirassimont, et partie en celle de Fourneaux, tel quil la acheté du citoyen de Sarron »<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>Selon la légende comme lécrivait en 1903 Deroire, J.E instituteur à Fourneaux et érudit local :
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" quand la tour tombera<o:p></o:p>
le monde finira"
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<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>A <st1:metricconverter productid="100 mètres" w:st="on">100 mètres</st1:metricconverter> en contre-bas de <st1:PersonName productid="la RN" w:st="on">la RN</st1:PersonName>7 à égale distance des villages de Fourneaux, Machézal, Chirassimont
<o:p> </o:p>
<o:p> </o:p>
Chapelle construite par les habitants pour rappeler que la grande peste de 1629 épargnât toute la voisinée et la famille qui avait abrité malgré l'épidémie un mendiant inconnu et malade.
<o:p> </o:p>La légende : Elle raconte que, malgré la peste qui sévit, une famille n'hésite pas à donner l'hospitalité à un pauvre inconnu de passage. Son seul trésor est une médaille, accrochée par une cordelette à un des boutons de sa veste râpée. Le lendemain l'homme à disparu. La fille aînée qui emmène des bêtes au pâturage, découvre posé sur une large pierre plate, la cordelette avec sa médaille, un mince filet d'eau inconnu avant coule, une source venait de naître. En remerciement on installa sur le rocher où coulait l'eau une statuette de la vierge.
<o:p></o:p>Plus tard les hommes y bâtirent une chapelle.
La source est toujours là
intarissable dune eau que certains
disent souveraine contre les convulsions des
tout petits .
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</o:p>La croix de la
chapelle : Elle en remplace une plus ancienne détruite par une
machine agricole.
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