Table de Peutinger
Avertissement : nous vous livrons des renseignements (succints) venus de deux sources différentes chacun ainsi pourra se faire sa propre opinion.<o:p></o:p>
A) L'original perdu de <st1:PersonName productid="la Table" w:st="on">la Table</st1:PersonName> de Peutinger date du 4° siècle. Il a pour auteur le cosmographe romain Castorius. Au sujet du copiste, les opinions restent partagées et il ne semble plus possible de l'identifier avec le Dominicain Conrad de Colmar. Nous ignorons également où Conrad Celtes a trouvé la " table" qu'il a légué à Conrad Peutinger d'Ausbourg (1464-1547). Perdu et retrouvé le précieux rouleau de <st1:metricconverter productid="6,82 m" w:st="on">6,82 m</st1:metricconverter> de long et <st1:metricconverter productid="34 cm" w:st="on">34 cm</st1:metricconverter> de large, fut vendu par le dernier des Peutinger, doyen d'un couvent à Ellwangen, à un antiquaire dont les héritiers l'ont offert en 1715 dans la "Leipziger Postzeitung".<o:p></o:p>
En 1720, <st1:PersonName productid="la Tabula" w:st="on">la Tabula</st1:PersonName> fut achetée pour 100 ducats par le Prince Eugène de Savoie-Carignan. Après sa mort en 1737, sa célèbre bibliothèque devint la propriété de <st1:PersonName productid="la Bibliothèque Impériale" w:st="on">la Bibliothèque Impériale</st1:PersonName> de Vienne contre une rente viagère de 10 000 florins accordée à l'héritière Victoria de Savoie.<o:p></o:p>
Pour empêcher sa détérioration lors du déroulement, le rouleau fût découpé en 1863 en ses 11 éléments (le premier des 12 n'existant plus).<o:p></o:p>
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B) On connaît assez bien le réseau routier de lEmpire Romain grâce à la copie faite au Moyen-Âge dune carte antique dont loriginal a disparu : <st1:PersonName productid="la Table" w:st="on">La Table</st1:PersonName> de Peutinger.
Cette copie fut découverte par Worms à la fin du XV° siècle et acquise par un certain Conrad Peutinger à qui elle doit son nom. Sous la forme dun rouleau de parchemin de <st1:metricconverter productid="7 mètres" w:st="on">7 mètres</st1:metricconverter> de long sur <st1:metricconverter productid="34 cm" w:st="on">34 cm</st1:metricconverter> de large, elle représente le monde antique de lAtlantique aux Indes avec ses itinéraires. Si les contours géographiques sont méconnaissables, cest que les romains se souciaient fort peu de lexactitude topographique, préférant plutôt des renseignements dordre pratique. De plus le tracé des itinéraires est rectiligne, ce qui à pour effet détirer lensemble du dessin.
Chaque ligne représente une voie romaine. Les distances entre stations sont exprimées en lieues gauloises à lexception de <st1:PersonName productid="la Narbonnaise" w:st="on">la Narbonnaise</st1:PersonName> où elles sont en milles romains, comme le reste de lEmpire.
Signalons pour mémoire quune lieue gauloise équivaut approximativement à <st1:metricconverter productid="2 222 mètres" w:st="on">2 222 mètres</st1:metricconverter> alors quun mille romain = <st1:metricconverter productid="1 481 mètres" w:st="on">1 481 mètres</st1:metricconverter>. Des indications pratiques figurent sous forme de symboles le long des itinéraires et signalent les commodités de la route : quatre bâtiments formant un carré pour de Thermes, deux tours accolées pour une cité, des édifices en forme de temple ou dentrepôt, etc
Cette carte « Michelin » de l Antiquité, est en fait, une compilation tardive ditinéraires routiers du III° au V° siècle après J.C. Malgré de nombreuses inexactitudes et une topographie souvent fantaisiste, <st1:PersonName productid="la Table" w:st="on">la Table</st1:PersonName> de Peutinger reste un document inestimable, souvent utilisé dans la prospection archéologique.
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