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SAINT-PRIEST-la-ROCHE<o:p></o:p>
Arrondissement de Roanne
Canton de Saint-Symphorien-de-Lay
Superficie (ha)
... 1350
ha
Population (hab.)
... 285
Recensement : 1999
Etymologie (supposée ) : ec.de S. Pejecto Rupis
(XI° siècle)
De Praejectus , évêque dAuvergne au
VII° siècle.
Surnom : les grillons (bri bri morillons)
Cours d'eau : La Loire
Altitude : 434 m
Code postal : 42590
<o:p> </o:p>Historique : La plus ancienne date mentionnant le village date du XI° siècle (cartulaire de Savigny)Le territoire du village surplombe un des plus beaux sites du lac de Villerest. Au temps de la navigation sur la Loire, le saut de la Roche était redouté
<o:p> </o:p><o:p></o:p>Une source :<o:p></o:p>
Eau de source sur la commune de Saint-Priest-la-Roche : Cette source porte le nom de fontaine : Milliet ; elle est acidulée, peut donner : 11 litres d'eau par minute. Sa température est de 15 degrés centigrades. Elle n'est pas exploitée. (Journal "Le Roannais" du 12 avril 1845)
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<o:p> </o:p>1889 - 1902
Architecte PASKOWICZ
de Roanne
Pierre de taille,
granite bleu
Bourg
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</o:p>En style Néo-romano-byzantin :
style qui, au XIXème siècle, s'est inspiré du roman du Moyen Age, influencé par
l'art d'orient ou de Byzance (voûtes d'arêtes bombées, claveaux des arcs en
pierres de deux couleurs alternées.
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</o:p>Le clocher est couvert de tuiles
vernissées.
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</o:p>Elle a remplacé l'église paroissiale Saint-Priest (siège d'un
prieuré de l'Abbaye de Cluny) mentionnée au XIème siècle. Au XIIème siècle elle
est comprise dans l'enceinte du château
dont elle est aussi la chapelle. Ce château est le siège du fief des Charsala. Le donjon et ses dépendances
occupaient l'emplacement de l'église actuelle, dans laquelle on retrouve des
vestiges d'une ancienne église romane rénovée au XVII et XVIIIème siècle.
<o:p> </o:p>De l'ancienne chapelle du château il subsiste aujourd'hui, au nord de l'église actuelle, la nef et le bas-côté nord (convertis en salle des fêtes).
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</o:p>DANS LEGLISE :
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</o:p>Trésor
de léglise<o:p></o:p>
Dans la vitrine plusieurs objets du patrimoine religieux, à remarquer :
· deux magnifiques ostensoirs (support servant à exposer lhostie consacrée à ladoration des fidèles)
· une croix d'autel : en argent fondu et ciselé, hauteur 28, largeur 11, représentant le Christ en croix, les bras en V, la tête levée et penchée sur lépaule gauche, les pieds cloués séparément, les reins entourés dun perizonium noué sur le devant.
uvre exécutée vers 1774-1781. Poinçon insculpé en 1774, ayant pour fermier Jean Baptiste Fouache
et Dominique Compant Classé objet MH en 1999.
· Bannière de St Priest et St Denis, patrons de la paroisse ; soie brodée au fils dor et toile peinte.
St Priest, évêque de Clermond-Ferrand, fût assassiné en 675 par lépée qui est conservé à léglise de Volvic.
St Denis fût le premier évêque de Paris au III° siècle. Persécuter pour sa foi, lempereur romain le fit décapiter. Denis se releva miraculeusement et prenant sa tête coupée dans ses mains, marcha
jusquà sa sépulture.
Patron du royaume et de la dynastie des rois de France.
· Bannière de St Isidore, velours brodé, 1930.
Isidore est né vers 1080 près de madrid. Valet de ferme dune grande piété, il laissait son travail pour prier, tandis quun ange poussait la charrue à sa place. Patron des laboureurs.
Fin XIX° siècle
Sur les bords de la
Loire
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La récente construction du barrage de Villerest dans les années 1980 a profondément modifié le paysage environnant, les pittoresques gorges de la Loire sont englouties et le château de la Roche hier au sommet d'un piton rocheux, émerge aujourd'"hui sur son îlot, au raz de l'eau. Pourtant le site reste exceptionnel de sévère hier il est maintenant enchanteur.
Construit entre 1260 et 1291 par un noble vassal des Comtes du Forez : Gérard de la Roche, l'ancienne maison forte a été renforcée par les seigneurs jusqu'aux XVIIIème siècle.
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La digue d'accès reliant le piton
rocheux à la rive droite du fleuve, fut construite en 1711 sur l'ordre de Louis
XIV, pour retenir les crues fréquentes de la Loire. Elle mesure 44 mètres de
long et 9 mètres de hauteur et venait ainsi renforcer la protection de la digue
de Pinay (aujourdhui disparue). Avec moins de 20 mètres de large, cétait le
passage le plus étroit que la Loire ait à franchir sur tout long de son trajet.
Les rénovations successives jusqu'au XX° siècle et en particulier les travaux entrepris à la demande de monsieur Marie Paul Emile Roustan (imprimeur à Roanne) entre 1900 et 1910 ont donné au château son aspect féodal crénelé.
<o:p> </o:p>Le château abrite un intéressant musée retraçant lhistoire du fleuve Loire et de sa navigation. Sous limpulsion de lassociation des « Amis du Château de la Roche » de nombreuses expositions temporaires sur le thème de « leau » sont organisées, ainsi que des soirées de Musique Classique, et presque chaque année, à la belle saison, un somptueux spectacle de sons et lumières
<o:p> </o:p>DANS LE CHATEAU :<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>Maquettes du fleuve Loire<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>Musée des Amis du Château de la Roche
Longueur : 4 mètres - Largeur 1,50 m
Créateur : LAVIGNE Bernard
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</o:p>La Loire avait souvent l'air d'un
grand fleuve tranquille. Mais dans les périodes de crue, elle prenait de la
vitesse, et tourbillonnait autour des obstacles emportant tout sur son passage,
inondant même les bas quartiers de Roanne, sans compter les dégâts plus en aval
jusqu'à son embouchure. La navigation devenait impossible, perturbant le travail des bateliers de Loire, chargés de
convoyer, surtout du charbon, sur son cour.
« Lendroit le plus dangereux était le Saut du Perron. La vitesse était grande au point que lon disait que pour suivre les bateaux à partir du chemin de halage, un cheval devait courir au grand galop ! » Plusieurs mariniers sy noyaient chaque année.
Maquette d'une Saint-Ramberte<o:p></o:p>
<o:p> </o:p>Musée des Amis du Château de la Roche
Créateur : CHAVANON Maurice
Bois
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</o:p>Malgré la difficulté à retrouver
des sources historiques fiables, le constructeur, selon la description des
écrits et des dessins de Louis Noirot, a reconstitué ce bateau avec une
précision étonnante. Les différentes parties du bateau sont jointes sont
assemblées par de véritables petites chevilles de bois.
<o:p> </o:p>Appelées : Saint-Ramberte, Ramberte ou sapine. C'est à Saint Rambert, près de Saint-Etienne, que fut construit en 1704 le premier bateau conçu pour recevoir un important tonnage. Il serait l'uvre de Bernard ROBELIN.
<o:p> </o:p>Il fallait environ 10 sapins pour fabriquer un bateau. Ces embarcations très longues (18 à 30 mètres) convoyaient le charbon (15 tonnes environ jusquen 1802, 18 tonnes ensuite et 25 tonnes après 1820 ; le lit de la Loire ayant était débarrassé de quelques rochers dangereux) jusquà Roanne. Les planches du sapin étaient très souples et pouvaient sans se brisées racler les cailloux du fond du lit de la Loire.
<o:p> </o:p>Lannée record des descentes vers Roanne se situe en 1846 avec 7560 bateaux. Mais déjà le chemin de fer arrive, annonçant le déclin brutal de cette marine particulière entre Roanne et Saint-Etienne.
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