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29 morts pour la FRANCE
BANCILLON Claudius
20-06-1915 Notre-Dame-de-Lorette 20 ans 20° Bataillon de Chasseurs
BESSY
Claudius
18-02-1915 Rudling (Vosges) 21 ans 14° bataillon de Chasseurs
BOUDOT
Jean-Joseph
24-04-1918 Hangard en Sarterre (Somme) 21 ans 7° RI
BOUDOT
André
09-06-1919 suite blessure de Verdun 26 ans 54° RI
BURNICHONFrançois-Joseph
09-08-1916 Chuignolles (Somme) 26 ans 51° RI
CHAUMETTE Jacques
27-09-1915 Perthes (Marne) 35 ans 75° RI
DAMAIS
Benoît
31-10-1914 Vingré (Aisne) 37 ans 298° RI
DEVEAUX
Claude-Marie
22-09-1914 Soupplets 30 ans 298° RI
DONJON
Jean-Baptiste
28-04-1915 Haudiomont (Meuse) 36 ans 126° RI
DUCROS
Joseph-Antoine
08-04-1915 Maincy (M. et Moselle) 36 ans 126° RI
DUPERRAY
Gilbert
19-09-1914 Haut Jacquis (Vosges) 34 ans 99°RI
DURILLON
Joseph
15-05-1915 à bord de “Le Provence” en mer 20 ans 4° RI Coloniale
FESSY
Benoît
17-03-1916Bois des corbeaux (Meuse) 22 ans 98°RI
FEYNIER
Claudius
21-06-1915 Bois de la Guérie (Marne) 55 ans 155° RI
FOUILLAT
Jean-Louis
06-04-1915 Fey-en-Haye (M. et Moselle) 36 ans 126° RI
GALICHET
Benoît
01-08-1916 Vadelaincourt (Meuse) 29 ans 413° RI
GIRARD
Jean-Joseph
16-05-1915 Langemerch (Belgique) 2° bis Rgt de Zouaves
GIRAUD
Antonin
12-04-1917 Maisons de Champagne (Marne) 26 ans 56° RI
GONDARD
Gilbert
Thorigny (Aisne) 22 ans 15° bataillon Chasseurs à pied
GOUJAT Claude
1914
GUICHARD Antonin
06-04-1918 Bois de Mongival(Somme) 26 ans 171° RI
MONNIER
Paul-Claude
26-01-1918 St-Cyr-de-Favières 26 ans 14° Dragons
MOTTET
Claude
1918
PERRET
Jules
25-11-1918 Rethel (Ardennes) 44 ans 104° RI territotial
PRESLE
Antoine
14-09-1916 Etinehem (Somme) 25 ans 33° RI
RAMBAUD
Antoine
14-10-1916 à bord du “Sphinx” 46 ans 16° Escadron train des équi.
THELY Emmanuel
14-10-1914 Montdidier (Somme) 32 ans 98° RI
THIVAND
Georges
30-08-1918 hôpital du territoire Belfort 19 ans 7° régiment d’Artillerie
VILLARD
Benoît
16-11-1914 Troudes (M. et Moselle) 33 ans 5° RI Coloniale
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Invitation
Le Forez
et la guerre de Cent Ans
À Feu et à Sang
Un beau livre relié et cousu, tout en couleur, avec couverture épaisse cartonnée
Bonjour,
Mrs André Méant, Maire de St-Germain-Lespinasse, Renaud des Gayets, auteur de l'ouvrage,
et Thierry Sabot, l'éditeur, ont le plaisir de vous inviter à la présentation au public de l'ouvrage
Le Forez et la guerre de Cent Ans
Le vendredi 4 février 2011 à 18 heures
à la Maison des Associations
rue de Verdun
à Saint-Germain-Lespinasse (42640)
(à côté de l'église et en face de la Caisse d'Épargne)
À cette occasion, l'auteur présentera son intérêt pour le sujet, sa méthode de travail et le contenu de l'ouvrage.
Le buffet sera suivi d'une séance de dédicaces.
Les souscripteurs pourront également récupérer leur ouvrage.
Nous comptons sur votre présence,
@ bientôt....
--/--
L'ouvrage :
Format : 18 x 27 cm - 304 pages
Plus de 200 illustrations en couleur
ISBN : 978-2-918315-01-8
Tarif souscription maintenu jusqu’au 04 février 2011Présentation détaillée de l'ouvrage sur le site :
www.histoire-genealogie.comPour joindre l’auteur : 06 74 09 55 53 -renaudesgayets@yahoo.fr
Contacter l’éditeur : Éditions Thisa- 18 rue de Verdun 42640 Saint-Germain-Lespinasse - tél : 04 77 78 10 03 -thierry-sabot@orange.fr
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BLERIOT ATTERRIT A VILLEMONTAIS (seconde partie)
(Mais d’où arrivait son ballon)
Grace à la magie d’Internet et au site ci-dessous pas difficile de retrouver la manifestation qui amena l’atterrissage de ce ballon à Villemontais
http://cpascans.canalblog.com
Les actualités :Le Figaro – 17 juin 1909
Vol inaugural pour le club aéronautique féminin "Stella"
La fête par laquelle l'Aéro-club féminin "Stella" a inauguré sa carrière sportive hier mercredi 16 juin, a été tout à fait réussie en dépit du temps qui, peu galant, avait oublié de venir à la réunion.
Elle était donnée dans le parc aux ballons des coteaux de Saint-Cloud où, dès deux heures, la foule extrêmement élégante des invités commençait à arriver, si empressée et si abondante, que bientôt, du palier à la dernière terrasse, le parc, déjà charmant de verdure et de corbeilles, était tout ravissant de guirlandes de femmes vêtues de blanc, de rose, de mauve et de bleu.
Une nuée de commissaires, que présidait M. Henry Deutsch (de la Meurthe), se prodiguaient pour que tout allât bien. Et tout alla parfaitement bien. Les six ballons participant à la fête, délicieusement fleuris de fleurs dont ils portaient les noms, se balançaient captifs en attendant l'instant propice des départs que le vent, qui soufflait avec- violence rendit délicats en compliquant les manœuvres du "lâchez tout". Et comme parmi les passagères il y avait beaucoup de débutantes, les rafales firent battre bien fort, bien fort d'un peu d'appréhension le petit cœur de quelques-unes d'entre elles; mais elles furent quand même toutes très crânes, très courageuses, et pas une, en dépit des inquiétudes que manifestaient quelques-uns de leurs amis, ne renonça à l'excursion aérienne qu'elles avaient acceptée, et on les admira.
Dirigés par M. Surcouf, le roi du "lâchez tout", les départs se firent d'ailleurs dans les plus satisfaisantes conditions et aussi dans les plus charmantes, puisqu'à la place de la vilaine pluie de sable que laissent d'ordinaire choir les méchants aéronautes, les gracieuses "Stelliennes" répandirent sur l'assistance, ravie, des fleurs à poignées, en gerbes el en bouquets. C'était tout plein gentil.
Le premier qui partit ainsi, dans une nuée de pétales parfumés, fut le ballon les bleuets. Il emportait à son bord trois dames : Mme Surcouf, pilote et présidente de la "Stella"; Mme Hérault, secrétaire générale du Club, et Mlle Tissot, membre du comité. Puis vinrent dans l'ordre: Les Roses (900 mc) piloté par M. A. Omer-Decugis, ayant avec lui comme passagères : Mme Desfossés-Dalloz, vice-présidente, et Mme A.Omer-Decugis, sa femme, intrépide aéronaute; Les Paquerettes (1,000 mc), piloté par M. Guffroy, qui emmenait Mlle J. Charpentier, secrétaire de la "Stella", Mme Dumas, M.Dumas et M. Paul Abulfeda; Les pivoines (1,000 mc) piloté par le comte G. de Castillon de Saint-Victor, qui enlevait comme passagères ; Mme Abulfeda, membre du comité de la "Stella", Mme Monnot et Mlle Taty-Lango ; Les Œillets (1,200 mc.), piloté par le marquis de Kergariou, ayant avec lui comme passagères : Mme Max Vincent, vice-présidente de la "Stella"qui recevait le baptème de l'air et Mme M. Savignac, trésorière.
A sept heures s'élevait dans le ciel, alors tout bleu très pur, le dernier ballon, les Hortensias, qui emmenait avec lui M. Blériot. dans toute la joie que lui causait l'attribution du prix Osiris, et Mme Blériot qui, en compagnie de M. Leblanc, leur pilote, partaient pour un voyage de longue haleine. Emmenés par un vigoureux vent du nord-ouest qui soufflait à une vitesse de 50 à 60 kilomètres à l'heure, les ballons de la fête inaugurative de la "Stella" ont dû faire un magnifique voyage. Ils étaient poursuivis par des automobiles qui ont dû avoir beaucoup de peine à les suivre et à les atteindre, si elles y ont réussi. A demain les atterrissages.
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BLERIOT ATTERRIT A VILLEMONTAIS (1° partie)
Jeudi matin 17 juin 1909 (1) vers 4 h 30, au moment où il pleuvait à verse, Mme Perche, de Villemontais, lieu dit de Bois Doré, se trouvait devant sa porte quand elle aperçut un ballon qui, pas très haut glissait doucement dans la direction du bourg de Villemontais.
Dans la nacelle trois personnes, dont une dame. Les deux hommes étaient debout et, penchés, regardaient la terre ; la dame était assise et causait tranquillement. Une corde pendait du ballon à l’extrémité de laquelle une ancre était attachée. Comme les navigateurs aériens ne sont pas encore très communs à Villemontais, Mme Perche eut un cri de surprise.
- Eh ! Les hommes, venez voir, venez voir !...
Les hommes, c'est-à-dire M. Perche et son domestique qui, en raison de la pluie étaient à se reposer dans la maison, sortirent en toute hâte et, eux aussi, voyant le ballon se mirent à pousser de joyeuses clameurs.
Au même instant, l’ancre venait de mordre la terre. Le ballon eut une longue secousse, et se pencha sur le côté. Sur une longueur d’une centaine de mètres, l’ancre écorcha le sol et finit par s’y fixer. Le ballon stoppa. Il était à quelques mètres du sol, dans un champ appartenant à M. Michallet. Il avait passé, s’en y toucher entre deux noyers et s’était arrêté dans un endroit offrant toute facilité pour l’atterrissage.
- Voilà du secours, dit l’un des aéronautes en voyant arriver M. Perche et son domestique.
De fait, ceux-ci saisirent la corde d’atterrissage et, sur les indications des voyageurs, amenèrent doucement le ballon à terre. Les deux voyageurs et la voyageuse descendirent. Comme la pluie tombait toujours, cette dernière fut invitée par Mme Perche à venir se mettre à l’abri. Ce qu’elle accepta avec empressement et, comme elle était mouillée, un bon feu de bois lui permit de se sécher et de se réchauffer. Pendant ce temps-là, les aéronautes aidés de M. Perche, de son domestique et de plusieurs voisins, dont M. Michallet, Tamain Guillaume et Eugène qui s’étaient joints à eux, procédaient au démontage du « sphérique ». Car il s’agissait non pas d’un dirigeable, mais d’un ballon ordinaire, gonflé à l’hydrogène et pourvu de la classique nacelle en osier.
L’opération fut menée assez rapidement et le ballon, plié, emballé, fut chargé sur une voiture à bœufs (pittoresque revanche de vieux moyens de locomotion sur les nouveaux) et transporté à la gare du C.F.D.L.
Il fut embarqué pour Roanne et de là pour Paris.
Les aéronautes qui, comme nous l’avons dit plus haut, n’étaient autre que M. et Mme Blériot et le pilote A. Leblanc, mangèrent à l’Hôtel de la Poste et se rendirent à Roanne par la voiture de Mme Labouré, commissionnaire.
Chez M. Perche, ils ont laissé les vivres : viande froide, jambon, chocolat, qu’ils avaient emporté et un bouquet que Mme Blériot remit aimablement à Mme Perche. Ils dédommagèrent généreusement les personnes qui les avaient aidés à atterrir et à démonter leur aérostat.
Ils étaient d’ailleurs enchantés de leur voyage et de l’excellent accueil qu’ils avaient reçu de la population. Ils auront laissé un bon souvenir.
Le ballon qui avait nom les Hortensias était parti, la veille du parc de Saint-Cloud. Il avait pour concurrent les bleuets, les Roses, les Pâquerettes, Les Pivoines et les Œillets, que de fleurs ! Ayant tous à leur bord une ou plusieurs dames. Les Hortensia, parti le dernier à fourni de beaucoup, la plus longue traversée. Tous les autres ont atterri dès mercredi soir, à moins de 100 kilomètres de Paris.
D’après la Presse Roannaise de l’époque, tiré de l’excellent ouvrage « Du Tacot à l’Euro : Villemontais »
(1) Moins d’un mois plus tard se fut la première traversée de la Manche en avion avec le Blériot XI, le 25 juillet 1909.
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