La région d'origine du melon n'est pas connue, selon certains il est originaire de l'Inde, selon d'autres, il vient de l'Iran ou encore de l'Afrique même. Ce qui est certain c'est qu'il était cultivé en Égypte2000 ans avant notre ère. 5 siècles avant JC, sa production du delta du Nil était renommée. De là, sa production passa en Grèce, puis en Italie au I^er siècle après JC. Les grecs désignaient divers cucurbitacées à chair douce par le nom "pepon" (sens littéral : cuit par le soleil - le soleil est sous-entendu, mûr), de "peptein" (cuire). Cela a donné en latin "pepo". De là découle "melopepon" en grec (littéralement pomme-courge cuite au soleil, de "melo" qui veut dire pomme, et "pepon") et donc "melopepo" en latin. Le nom français dérive donc plus du mot qui désigne la pomme en grec, "melon".

Celui-ci pour la remercier lui fit préparer dans les cuisines de l’auberge, une salade de melon. Anne apprécia beaucoup ce nouveau met.

 Suite à ce repas le roi décida de faire cultiver cette plante potagère en France. Cependant, les variétés d'alors  étaient peu sucrées.

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SOLEIL ET BAINS DE MER

On ne peut imaginer les plages les plus belles, les plus recherchées de nos côtes, au siècle dernier. Elles sont alors aussi désertes en plein mois d’août que les rues des grandes villes pendant la finale de la Coupe du Monde de Football.

Il y a plusieurs explications. La première, et la plus rédhibitoire, est qu’à cette époque il n’y a pas de vacances. N os ancêtres n’en ont jamais eu. Il est vrai que sous l’Ancien Régime le calendrier comptait beaucoup de jours fériés.

Richelieu ne disait-il pas «  le peuple est un mulet qui se gâte par le repos » ? Puis le développement du capitalisme oublia de prévoir des périodes de vacances. Il fallut attendre Léo Lagrange et les congés payés (1936) pour que commencent vraiment les grandes transhumances.

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Une autre explication vient s’ajouter à la précédente : il ne serait venu à l’idée de personne de passer l’été au bord de la mer, moins encore de s’y baigner. Nos ancêtres avaient bien trop peur du soleil.

Sous l’Ancien Régime les bains de mer sont pratiquement inconnus. Ils ne figurent que parmi les remèdes éventuels contre la rage.

Au dire des médecins, il suffit que l’on aille prendre ce bain « avant que le venin n’ait pénétré jusqu’aux parties nobles, ce qui est d’ordinaire dans l’espace de neuf jours ».

C’est ainsi que trois demoiselles d’honneur de la reine se précipitent à Dieppe. L’une d’elles prend son bain devant Madame de Sévigné qui l’observe avec compassion : «  J’ai vu Madame de Ludre (…). Elle a été plongée dans la mer ; la mer la vue toute nue et sa fierté en est augmenté, j’entends la fierté de la mer, car, pour la belle, elle en était fort humiliée. »

De nos jours la fierté de la mer ne doit plus savoir où donner de la tête, si l’on juge par toute cette chair étalée, au mois d’août, sur nos plages.

                                                         Almanach de Loire-Forez