• A SAINT NICOLAS c
     

     DISCOURS PRONONCÉ PAR M. AUGUSTE COLLIN AU FOYER DU THÉÂTRE

     

    En présence de la Jeunesse Nogentaise

     

    Messieurs,

    Il ne m'appartenait guère de prendre la parole en cette circonstance solennelle. Des voix plus autorisées que la mienne, vous auraient bien mieux que moi retracé ici les éminentes qualités et les brillantes vertus du Grand Saint-Nicolas, que la jeunesse nogentaise convoquée, réunie par le double sentiment de la concorde et de la fraternité, fête si splendidement aujourd'hui.

     

    Mais je n'ai pas cru devoir décliner ce périlleux honneur en présence de la gracieuse invitation de notre aimable président du comité et du comité tout entier.

     

    Tout d'abord, vous allez me permettre, Messieurs, de vous donner quelques détails sur la vie de Saint-Nicolas et de vous rappeler pour quels motifs la jeunesse l'a adopté pour patron.

     

    Saint-Nicolas naquit au III° siècle de notre ère, à Patare, ville de Lycie, en Asie Mineure, d'une riche et opulente famille.

    Euphémius fut son père, et Anne, sœur de Nicolas l'ancien, archevêque de Myre, fut sa mère. On raconte sur sa naissance des choses inouïes et prodigieuses.

     

    Né dans un siècle de foi et de pure croyance, où les miracles pleuvaient sur l'humanité, où à la simple parole d'un homme, les morts sortaient des sépulcres, les sourds entendaient, les aveugles voyaient et les lépreux étaient guéris, Saint-Nicolas devait encore surpasser tous les thaumaturges de son époque par la puissance merveilleuse avec laquelle il commandait aux éléments et à la nature universelle. Voici quelques faits pris entre mille autres qui vous en donneront une juste idée :

    Un père de maison noble et puissamment riche avait trois filles, toutes plus jolies et plus élégantes l'une que l'autre, et sur qui l'on fondait les plus riantes espérances : mais, ô douleur amère

    et profonde ! O renversement étrange des prévisions humaines  Voilà qu'un beau jour, l'immense fortune de cet homme s'abîme et disparaît dans un épouvantable cataclysme...Ce malheureux en vient à un tel point de misère, que non-seulement il ne pourra plus doter ses filles bien aimées, mais qu'il ne peut même plus pour le moment ni les nourrir ni subvenir à leurs besoins de chaque jour.

    Que faire ? L'orgueil et la misère ont troublé la raison, ont fait taire la conscience de ce pauvre père Une idée criminelle a jailli soudain dans son esprit : hélas ! Un père vient de prendre la

    résolution de souiller la vertu et de vendre l'honneur de ses enfants !

    Quand la nouvelle en parvient aux oreilles de Saint-Nicolas, son âme si susceptible et si pure se révolte, mais son cœur est touché de commisération et de pitié. Sans plus tarder, il a résolu de bannir à jamais de cette maison une telle honte et une pareille infamie.

     

    Un soir que la famille, sombre, le front chargé de tristesse et de chagrin, est assemblée dans une chambre qui prenait jour sur un vaste jardin : O prodige étonnant ! Voici qu'une bourse pleine d'or tombe au milieu de cette chambre, avec un petit billet ainsi conçu : « Dot de la première. » Avec cette bourse mystérieuse, jugez si la surprise, l'étonnement, mais aussi la joie et le bonheur étaient entrés dans la demeure. La première jeune fille allait pouvoir se jeter noblement dans les bras de l'hymen, offrir avec sa beauté, ses charmes puissants, son cœur et son amour, une dot à son bien aimé. Car vous ne l'ignorez pas, messieurs, dans tous les siècles et a toutes les époques, quand il s'est agi de marier une jeune fille, le prétendant amoureux a toujours pris garde à la physionomie de son adorée, à ses qualités et à ses vertus, mais aussi, pour ne pas dire surtout : Au coffre du père.

    Un an après, jour pour jour, heure pour heure, une autre bourse, également Remplie d'or, tombait encore miraculeusement au milieu de la chambre.

     

    Cette fois aussi, il y avait un billet avec ces mêmes mots : « Pour la dot de la deuxième. » Quel génie bienfaisant veillait avec tant de soin et de sollicitude sur cette famille arrivée au

    bord du précipice où elle allait rouler et s'ensevelir?

    On ne put le savoir, on ne put le découvrir : c'était sans doute un ange, un esprit céleste.... et tous, pleins d'attendrissement et de reconnaissance, rendaient au ciel mille actions de grâces.

    L'année qui suivit, même prodige : encore une bourse toute gonflée d'or qui vient s'abattre dans la chambre pour doter la troisième et dernière jeune fille.

     

    Mais cette fois le hasard met en évidence le génie bienfaisant.

    Le bruit sourd d'un homme qui tombe à terre suivi d'un cri de douleur aiguë attire l'attention du côté du jardin : C’était Saint-Nicolas.

    Le saint homme, en fuyant prestement pour dérober une si digne et si sublime action, s'était, par malheur, rencontré dans un obstacle et venait de se donner une affreuse entorse.

    A la voix de Saint-Nicolas, la mer en furie cessait de battre le rivage de ses flots courroucés.

     

    Un jour il sauva un navire près de couler à fond.

    Dès le quatrième siècle, les meuniers, eux aussi, ont adopté Saint-Nicolas pour patron. Dans un grand nombre de moulins, sa statue apparaissait sur une sorte de piédestal tout saupoudré de son et de farine.

    Cette statue, affirment les chroniqueurs, tenait lieu des plus ingénieux mécanismes et des engins les mieux perfectionnés.

    Le meunier, plein de foi et de croyance, rien qu'en invoquant Saint-Nicolas, voyait tourner son moulin, le voyait s'arrêter comme par enchantement. Il obtenait aussi un premier choix de

    farine, même en écrasant du blé de médiocre qualité. S'il était parmi vous, messieurs, quelques meuniers, je les engage bien vivement à se procurer une de ces statues miraculeuses.

    A l'ombre bienfaisante de sa haute et puissante protection, ils pourront, eux et les leurs, se livrer aux douceurs du sommeil, sans la moindre inquiétude; que dis-je? Ils pourront même, durant la nuit entière, prolonger des absences si désirables et si douces.

    Un jour, Saint-Nicolas était entré chez un charcutier pour y prendre une modeste restauration. Un plat, qui paraît appétissant lui est bientôt servi... Mais quoi ! Saint-Nicolas soudain se trouve transfiguré... l'esprit de Dieu l'anime....son visage illuminé, ses yeux pleins de clartés étranges l'indiquent assez; il se lève avec majesté et, d'une voix qui respire une sainte indignation, il dit au charcutier: « Vite, montrez-moi où vous avez pris cette viande que voici. » Notre homme, comme foudroyé, lui indique d'une main toute tremblante une sorte de saloir acculé dans un coin. Saint-Nicolas s'en approche et, levant les yeux au ciel, il prononce ces paroles mémorables avec l'accent d'un prophète : « Mes chers petits-enfants, au nom de Dieu tout-puissant, levez-vous, je vous l'ordonne. » Au même instant, trois petites têtes enfantines s'animent et se dressent au-dessus du saloir, la figure encore toute barbouillée et toute ruisselante de salmis.

     

    L'infâme charcutier les avait tués impitoyablement six mois auparavant et les avait déposés là sous d'épaisses couches de sel.

    Telle est la raison pour laquelle Saint-Nicolas est représenté sur certains tableaux ayant à ses côtés trois enfants qui ont le corps à moitié sorti d'un cuveau.

     

    Je serais trop long, messieurs, et je craindrais d’abuser de votre patience, si je voulais entrer dans tous les détails d'une vie marquée et remplie de prodiges de toute sorte.

     

    Devenu évêque, comme la plupart des saints, il sut d'avance le moment de sa mort, dit adieu à son peuple dans une messe pontificale, et s'éteignit doucement en l'an 326.

    Saint-Nicolas, prodigieux pendant sa vie, le fut encore après sa mort.

    Ainsi, il sort et s'écoule encore aujourd'hui de son tombeau une sorte de liqueur précieuse, incomparable, mille fois supérieure à l'eau miraculeuse de la Salette et de Lourdes, et qui vous délivre, vous guérit instantanément de maladies même le plus invétérées.

    La science demeure impuissante et muette en face d'un pareil produit auprès duquel pâlissent et s'effacent misérablement et le fameux Goudron Guyot, et la divine Revalescière, et les Capsules Mothe, et tous les raffinements les plus extraordinaires et les plus à l'ordre du jour de la pharmacie moderne.

     

    Voyez par-là, si les jeunes gens, trop souvent, hélas! Blessés par le terrible et redoutable aiguillon de l'amour, devraient avoir recours à un remède si efficace qui, loin d'affaiblir le tempérament, de ruiner le corps, d'anéantir l'esprit avec toutes ses facultés, enrichit l'un et l'autre, leur imprime et leur donne une nouvelle sève, une étonnante recrudescence de force et d'énergie.

     

    Seulement, Messieurs, avant de toucher à ce merveilleux médicament, il faut être fortement cuirassé par la foi. Voilà, messieurs, les principaux motifs qui ont déterminé la jeunesse à prendre Saint-Nicolas pour patron; je dis les principaux, car à mon avis, pour moi, le vrai, le réel et le plus sérieux de tous, c'est que Saint-Nicolas, grâce à sa nature douce et tendre, généreuse et expansive, grâce aux sentiments magnanimes qui emplissaient son âme et faisaient battre son cœur, est l'emblème, que dis-je? La personnification vivante de ces nobles sentiments qui doivent animer et guider la jeunesse : je veux dire l'étroite union des cœurs et des esprits, la concorde et la fraternité.

     

    Eh, messieurs, quel est le but, l'unique but de cette imposante réunion ? Pourquoi ce superbe et splendide banquet? Pourquoi sommes-nous tous ici le front rayonnant d'allégresse, de la

    gaieté la plus vive et la plus pure ? Pourquoi ce bal qui, tout à l'heure, paraît devoir être si brillant? Pourquoi ?... Et pour fraterniser ! !

     

    Qu'elle est belle, qu'elle est noble la fraternité, dit un esprit d'élite, soit que circonscrite dans un cercle très-restreint, elle ne serve de lien qu'à quelques hommes sortis du même sang; soit que, plus étendue elle embrasse l'humanité tout entière ! Mais qu'elle est plus belle, plus noble encore quand elle rapproche, quand elle unit étroitement, avec les liens de l'amitié et des

    sympathies réelles, un certain nombre de jeunes gens de différents pays. Cette fraternité là, pour emprunter la pensée d'un philosophe profond, c'est l'humanité et l'égalité mettant en action cette sublime morale :

    « Fais à autrui, ce que tu voudrais qu'il te fût fait, et ne fais pas à autrui ce que tu voudrais qu'il ne te fût pas fait. » C'est la compagne inséparable de la Liberté.

     

    Messieurs, tous, tant que nous sommes, nous occupons différentes positions ; la fortune et les honneurs ont plus ou moins souri à chacun d'entre nous ; les uns ont quitté leur famille, leurs parents, leurs compagnons d'enfance ou de collège. Mais est-ce que partis de divers points, de divers

    horizons, nous ne nous rencontrons pas tous sur le même terrain, terrain plein de fleurs et de fruits, tout luxuriant de verdure, bouillonnant de sève et de force, sur celui d'une jeunesse vigoureuse, de cet âge brillant et heureux qu'on a justement comparé au printemps, au matin de la vie !

     

    Est-ce que tous, nous n'avons pas les mêmes tendances, les mêmes aspirations généreuses? Est-ce qu'à tous notre cœur ne bat pas d'espérance et d'amour? Est-ce que nous ne sommes pas tous les mêmes citoyens, les mêmes enfants d'une illustre patrie ? Est-ce que nous ne volerions pas tous d'un commun accord à son secours si elle était en danger ?

     

    Est-ce que nous ne sommes pas le noble espoir de la France? Oui, Messieurs, fraternisons, soyons amis et de sincères amis. Buvons, trinquons ensemble, établissons entre nous un fort courant d'amitié et de sympathie. En agissant ainsi, vous verrez bien si la ville de Nogent ne revêt pas un nouvel aspect, vous verrez bien s'il ne circule pas une nouvelle vie et une nouvelle sève dans son sein. Messieurs, je bois à l'union et à la concorde parmi nous ! Je ne veux pas terminer ce discours sans porter un toast chaleureux au président du comité et à tous les membres. Grâce à leur bonne initiative, à leur intelligence et à leur activité, ils ont mené la chose à bien.

     Vive le Comité ! Et Vive la République !

     

                                Nogent-Sur-Marne (1880)

    lire aussi : http://users.skynet.be/claude.warzee/saint_nicolas/index.htm


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  • A SAINT NICOLAS B

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    Autrefois quand arrivait la fin du mois de novembre on entendait souvent chanter : Saint-Nicolas mon Bon Patron, apportez-moi des macarons, des mirabelles pour les demoiselles ; des coups de bâton pour les garçons, car le «  bon saint Protecteur du Pays », selon la primitive, inscription du XVI° siècle de la chapelle des Bourguignons (Notre-Dame de Bon Secours) arrivait chaque année le 5 décembre au soir, blanc, doré, lumineux mais inévitablement accompagné d’un personnage, celui-là tout noir, et armé de verges, le « Père Fouettard ».

    Cet usage n’est pas particulier à la Lorraine, on le retrouve en Flandres, en Rhénanie, en Souabe, en Suisse, etc. Cette fois comme il s’agit de pays germaniques, la Saint-Nicolas porte le nom de Santa-Klaus. Le grand saint Nicolas, patron de la Lorraine, est donc, malgré les guerres, les pestes, les hérésies et les révolutions demeuré très populaire. Mais pour la majorité de gens ce n’est plus qu’un saint… en pain d’épice !!!

    La réalité ; l’auguste réalité est toute autre ! Il s’agit d’un enfant né de nobles et riches parents à Patare en Asie mineure dans la seconde moitié du III° siècle. A la mort de ses parents il distribua aux pauvres son riche héritage et notamment il dota trois jeunes filles, c’est pourquoi il est resté le patron des filles à marier. Quelques-unes marchent pour cela sur « la bonne pierre » en sa basilique portoise…

    Revenons à saint Nicolas, d’aucuns veulent qu’il ait fait le pèlerinage de Jérusalem et qu’il devint abbé d’un monastère. Ce qui est plus sur c’est que ce fut un vaillant confesseur de la Foi qui dut supporter bien des misères dans les dernières années du paganisme. En 313, l’Empereur Constantin le Grand reconnut la religion chrétienne. Vers cette même époque saint Nicolas fut élu évêque de Myre, la métropole de la Lycie en Asie mineure. Là notre saint patron put déployer tout son zèle et montrer toute sa charité.

    Son nom signifie en grec : Victoire du Peuple. Saint Nicolas a mérité son nom splendide en protégeant son peuple contre toutes les injustices. En venant en aide à d’innombrables malheureux, c’est ainsi que favorisé du don de bilocation, surnaturellement averti et miraculeusement transporté, une nuit Saint-Nicolas se rendit de Myre à Constantinople et il apparut à Constantin lui-même ! Le monarque réveillé lui dit : Qui es-tu audacieux mortel qui ose troubler le sommeil de ton empereur ? «  Saint Nicolas lui répondit : « Je suis Nicolas de Myre, le pécheur », et il ajouta, « dans les prisons souterraines de ton palais, trois officiers innocents qui ont imploré mon assistance attendent la mort délivre-les, sans cela crains la vengeance de notre commun Maître le Christ ». Constantin instruisit de suite l’affaire et donna la liberté aux trois officiers. Cela est un fait historique (1), mais au cours des siècles la légende s’en est emparé et les officiers représentés plus petits que saint Nicolas devinrent des enfants et la prison un saloir !

    Gracieux symbole de la sollicitude pastorale de saint Nicolas envers les enfants et sa protection des voyageurs sur terre et sur mer, libérateurs des prisonniers. Nous avons à ce sujet, nous les Lorrains, deux preuves (et il y en a quantité d’autre !) de l’excellence de l’intercession du grand confesseur – pontife de Myre auprès du Tout-Puissant. C’est d’abord la délivrance de Cunon de Linange, sire de Rechicourt, transporté d’Orient à Varangéville un soir du XIII° siècle, le 5 décembre veille de la fête de saint Nicolas, portant encore ses chaînes de prisonnier des musulmans. Puis plus près de nous, en Février 1429. Après un pèlerinage à la basilique portoise, c’est la réussite du voyage de « Jeanne la bonne Lorraine » de Vaucouleurs à Chinon à travers une France occupée par les troupes anglaises (2).

    En 325 eut lieu le plus célèbre et le plus décisifs des conciles, celui de Nicée. Saint Hilaire de Poitiers pour l’Occident et saint Athanase patriarche d’Alexandrie pour l’Orient défendaient la vraie foi chrétienne, la foi en la Divinité du Verbe incarné de Jésus, fils de la Vierge Marie. Auréolé par le prestige des souffrances endurées sous les empereurs païens et par l’éclat de ses miracles, saint Nicolas fut d’un grand secours pour saint Hilaire et saint Athanase dans l’affirmation de notre « Crédo ». Jusqu’à maintenant les orthodoxes, les catholiques et les protestants ont admis la divinité du Christ ! C’est un fait très important car la croyance en cette divinité fut la base et le ressort de notre grande, belle et multiséculaire civilisation européenne. Encore aujourd’hui si différente des autres civilisations ! Saluons donc en saint Nicolas un personnage qui nous fut infiniment bénéfique et ne craignons pas de lui redire ces vers émouvants composés par le prestigieux publiciste nancéien Guerrier de Dumast :

    Saint Nicholas, ton crédit d’âge en âge

    A fait pleuvoir des bienfaits souverains

    Vient couvrir encore de ton doux patronage

    Tes vieux amis les enfants de Lorrains

    Pierre Dié MALLET Hagiographe – Iconographe Pontifical (approbation de Pie XI, 1929, Pie XII 1955)

    La Revue Lorraine Populaire N° 1 de décembre 1974

    (1)  Transmis unanimement par les premiers biographes de Saint-Nicolas.

    (2)   Le pèlerinage et la splendide basilique lorraine ont commencé par la phalange bénissante transportée de Bari à Varangéville par le chevalier Albert, déposée dans la rustique chapelle de Port par les bénédictins du prieuré Saint-Gorgon de Varangéville, celle-ci rebâtie deux fois depuis le XII° siècle, la dernière fois au XV° siècle par Simon Moycet, est devenue notre Insigne basilique patronale nationale (c’est son titre officiel) la Lorraine étant considérée comme une nation. C’est un joyau de l’art gothique flamboyant, elle est toujours debout malgré les guerres, les pestes, le pillage et les révolutions.

    (3)  N’oublions pas que la principale Foire Commerciale de la Lorraine ducale se tenait à la Saint-Nicolas d’été à l’ombre de la basilique portoise. Un grand entrepôt orné de très beaux hauts reliefs appelé le Kaffouse abritait d’une année à l’autre des objets précieux laissés par les plus importants commerçants d’Europe. Cette foire se tenait au midi de la basilique dans le haut de la ville en allant vers le Vermois.

     Hélas, en 1636 toute cette brillante prospérité fut détruite lors de la guerre de Trente ans qui dura en Lorraine jusqu’à vers 1696.

    Seul le retour du duc Léopold ramena la paix et le bien–être dans notre chère province.

     

    VOIR AUSSI LE SITE http://aboudhabi.fateback.com/imprim/nicolas.pdf


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  • A SAINT NICOLAS B

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    En terminant sa lettre le Père Noël écrit :

    « Ah ! j’allais oublier ! je t’ai mis aussi des étoiles filantes à découper, et toutes sortes d’animaux que tu pourras accrocher aux branches de ton sapin. Il va être magnifique !

    Bon, j’ai bien cherché au fond de l’enveloppe, mais pas d’étoiles filantes, ni d’animaux.

    Il faudra que le Père Noël vérifie le fond des poches de ses « lutins » pour savoir s’ils ne sont pas partis avec.


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