• CONSCRITS CLASSE 1942

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  • COPLER MAI
     

    Jeudi 22 mai 2014 à 16h18

    Collectivités - CoPler : un procès sur le procès

     

    Hubert Roffat explique les enjeux du nouveau conseil communautaire (D.R.)

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    Hubert Roffat explique les enjeux du nouveau conseil communautaire (D.R.)

    Dans le procès communauté de communes du Pays entre Loire et Rhône (CoPler) et l’Europe sur le circuit du patrimoine religieux, nouvelle donne : les communes de Régny et Saint-Just-la-Pendue menacent aussi la CoPler d’un procès…

    Le 15 mai la CoPler a eu à prendre connaissance d’un dossier épineux : le litige l’opposant à l’Europe. Celle-ci conteste la bonne utilisation de ses fonds pour mise en place d’un circuit du patrimoine religieux.


    Suite à un contrôle inopiné (sur dénonciation), elle demande le remboursement de ses subventions accordées pour la mise en place d’un circuit du patrimoine religieux et la mise en valeur du trésor de chacune des 16 églises. Des églises étaient fermées lors du contrôle, le centre d’interprétation du circuit au départ de Régny n’existait pas. Ce remboursement est de plus de 100 000 € pour la CoPler  à des sommes  de 1 800 € pour Croizet-sur-Gand jusqu’à 47 000 € pour Machézal. Le président de la CoPler, Hubert Roffat, fait savoir que neuf communes sont au Conseil d’Etat en recours contre l’Etat (les autres ont remboursé l’Europe, vu les sommes trop faibles pour un recours) et la CoPler est au tribunal administratif contre l’Etat : « elles iront jusqu’au bout ». Mais Saint-Just-la-Pendue et Régny, qui ont remboursé leur somme, menacent de se retourner contre la CoPler, pour mauvais travail et mauvais suivi. M. Roffat indique que si elles maintiennent leur position la CoPler prendra un  avocat et ira au tribunal pour se défendre. Il leur  donne  jusqu’au 31 mai pour décider d’arrêter ou de poursuivre la procédure.

    Louis Pralus (Journal l’ESSOR) 


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  • GOUTAUDIER EN FAMILLE SAINT RIRAND
     

    Avant la création de la Croix de Guerre, les décorations pour récompenser la conduite sur le champ de bataille sont "naturellement" la Légion d'Honneur pour les officiers et la Médaille Militaire pour les sous-officiers, caporaux et soldats. Il me semble que même les soldats et sous-officiers ayant pris des Drapeaux au combat en 1914 n'ont reçu "que" la Médaille Militaire.

     

    Légion d'Honneur pendant la période des hostilités :

     

    ·        Soldat Jouy (22e R.I.C) en 1916.

    ·        Caporal Goutaudier (Chasseur, 11°BCA) en 1916.

    ·        Soldat Gourvès (60e R.I) en 1917.

    ·        Caporal Pacini (Chasseur à pied,) en 1917.


    Source : livre "Les Croix de Guerre" -Librairie de France 1936.

     

    Dans le livre "les poilus" de Miquel (terre humaine plon), une photo le montre en famille.
     La légende de la photo : 
    "la permission tant attendue après Verdun. Ce chasseur héroïque, le caporal Claude Goutaudier. rentre à Renaison,  près de Roanne pour embrasser ses parents. Il est l'un des seuls à arborer la Légion d'honneur, réservée aux officiers, à côté de la croix de guerre avec palmes"

     

    L’exploit de Goutaudier

     

    Le caporal Claude Goutaudier a fait cent prisonniers.


    Décoré de la croix de chevalier de la légion d’honneur par le président de la république.
    « Audace et mépris absolu du danger, jetant la terreur dans les tranchées et abris ennemis. A fait, avec un camarade, une centaine de prisonniers, dont deux officiers. Après les avoir conduits, est revenu prendre sa place. »

    Goutaudier ayant traversé Paris, en se rendant en permission à Renaison (Loire) où il était cultivateur quand la guerre éclata, un rédacteur du même journal a pu le joindre et l’interroger :


    - Oh ! dit-il à notre confrère, ce que j’ai fait n’a rien d’extraordinaire. Une fois qu’on y est, vous savez, on y va de tout son cœur.
    - Mais les cents prisonniers, comment ?…
    - On avait des grenades plein la besace que je porte là ; alors, avec Guillot… ce pauvre Guillot qui a été tué du coup quand nous avons voulu « repiquer au truc »…on s’est avancé en rampant jusqu’à leur boyau et on leur en a flanqué tant qu’on a pu. Deux de leurs officiers se sont montrés en levant les bras ; on leur a fait signe de déboucler leur ceinture à cartouches et de partir à l’arrière ; ils ont obéi et tous les autres les ont imités. Nous, nous avions une grenade dans chaque main, et le premier qui aurait fait mine de « rebiffer » était sûr de son affaire… Voilà !…


    - Mais, dit encore le journaliste au nouveau décoré en désignant la Croix de guerre ornée de deux palmes et d’une étoile qu’il porte à côté de sa croix, vous aviez déjà d’autres beaux faits à votre actif ?…
    Il sourit avec un petit haussement d’épaules d’insouciance :
    - J’ai eu ma première citation à Metzeral, l’autre à… ma foi, je ne sais plus au juste… il y en a tant, des « coups de torchon », que l’on se rappelle pas où on s’est le mieux battu !

     

    GOUTAUDIER EN FAMILLE SAINT RIRAND groupe                  L’illustration, 73e année, N°3832 du 12 août 1916 et N°3833 du 19 août 1916

     


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  • Sans titre 1
     

    LE VIEUX ROANNE : L’HÔTEL DES POSTES DU CARREFOUR

     

    (Article de la presse roannaise daté du mardi 2 octobre 1962)

     
     

    Curieuse coïncidence que celle nous présentant l’image du vieil hôtel des P.T.T. inauguré en octobre 1881, à l’heure même où son successeur, installé un peu plus de quarante ans après, dans l’immeuble construit pour recevoir « Les Galeries Roannaises », vient à son tour d’émigrer après un séjour à peu près de d’égale durée, dans le quartier de Mably.

     

    L’ancien Hôtel des Postes que nous montre le cliché accédait par la rue de la Côte d’alors. Il avait été construit sur les plans de l’architecte Chetard, par l’entrepreneur Gaillard. Convenant à la faible importance de la population d’alors et à des besoins téléphoniques embryonnaires, ces locaux devaient après la Grande Guerre, devenir nettement insuffisants et, dès 1922, l’administration des P.T.T. invitait la ville de Roanne à lui procurer l’emplacement convenable au fonctionnement de ses services.

     

    Ce fut peu après, par l’intermédiaire de Me Eugène Aubry, qu’il put être acquis, à cet effet, la maison occupée par le Bazar Bretagne, opération qui permit de dégager et heureusement par un arc de cercle la cour d’honneur de la sous-préfecture et son beau cèdre.

     

    Sans titre 7

     

    ENSEIGNE SUR LE TOIT DES GALERIES ROANNAISES

    Sans titre 6

     

    LA LIBRAIRIE GRANOTIER SUCCEDE A LA LIBRAIRIE HENRY

    A l’angle de l’immeuble démoli il y avait un seul magasin occupé par la librairie du Carrefour. Celle-ci fut d’abord tenue par Blaise Brun, répartiteur de presse sur le plan local, qui dans la dernière décade du XIX° siècle, obtint de la municipalité l’autorisation de construire des kiosques à journaux sur plusieurs places de notre ville.

     

    Monsieur Henry succéda à Brun avant 1900, puis quelques années après le fonds de librairie et répartiteur des journaux passa, à Granottier, qui le tint jusqu’à la démolition de l’immeuble, époque à laquelle la Librairie du Carrefour fut transférée rue Anatole-France, de l’autre côté de la sous-préfecture.

    Sans titre 4

     TOUS LES IMMEUBLES SONT DEMOLIS AUJOURD'HUI

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    Sans titre 2

    LA NOUVELLE POSTE APRES UN SERIEUX AMENAGEMENT REMPLACE LE "BAZAR BRETAGNE"

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    LE NOUVEL HOTEL DES POSTES DANS LES LOCAUX DES « GALERIES ROANNAISES »


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  • DECES GOUTTEBARON - Copie
     

    Guy Lévis Mano, né le 15 décembre1904à Saloniqueen Turquie, mort le 25 juillet1980à Vendrangesdans la Loire, est un poète, traducteur, typographe, éditeurfrançais. Il est connu aussi sous le pseudonyme de Jean Garamond  [

    ]

    Il fut de 1923à 1974sous le sigle GLM un éditeurde poésie.

    Typographepar passion, imprimeuret poète, Guy Lévis Mano compose lui-même et imprime des ouvrages et des plaquettes sur des papiers de grande qualité, avec plusieurs tirages dont certains sur des papiers de couleur pastel unie. Ses livressont fréquemment illustrés par des dessinateurs et des peintres aujourd'hui célèbres. Il attache un grand prix au choix des caractères, à la mise en page - en harmonie avec le support papier - et à l'illustration, ce en quoi il est un éditeur innovant.

    Poète lui-même, son œuvre, qu'il édite tout au long de sa vie, est profondément marquée par cinq années de captivité en Allemagne comme prisonnier de guerre durant la Seconde Guerre mondiale.

     

    DECES GOUTTEBARON 1
    Guy Lévis Mano fut également traducteur de poètes étrangers, espagnols.

     

    « Lorsque la passion de donner l'existence à un recueil de poèmes s'unit à la connaissance de la poésie et de l'art d'imprimer, cela nous apporte d'admirables réussites et rétablit l'objet dans sa plénitude durable. Guy Lévis Mano est le seul aujourd'hui qui satisfasse à ce souci hautain. Il y consacre sa foi, sa compétence, sa générosité et son enthousiasme. […] L'oasis GLM sur la carte de la Poésie, c'est l'oasis des méharistes de fond ».

    Une collection des ouvrages édités par GLM, les plaques et la presse des éditions sont exposées dans un musée Guy-Lévis-Mano créé par la fondationRobert Ardouvin de Vercheny, dans la Drôme.

    Une Association Guy-Lévis-Mano[gère le fonds des ouvrages encore disponibles et diffuse l'information sur Guy Lévis Mano et sur son œuvre.

    Je me suis laissé dire par certaines « fauvettes » qui viennent chanter au-dessus des tombes pour distraire les disparus ou réconforter les vivants dans la peine, que de nombreux poètes et des plus célèbres viennent  souvent  dans le cimetière de notre petit village se recueillir et réciter quelques vers, près de leur ami.

    Ne doutons pas que « là-haut » Jean, le mari de Madame Goutebaron et son ami le poète  Guy-Lévis-Mano  soient de nouveau réunis pour l’Eternité. Les Chemins du Passé prennent part à la peine de ses proches et de tous ses amis.

     


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