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    Blason de Cordelle

    <o:p> </o:p>Jusqu'à la dernière guerre, les agriculteurs de la commune  pratiquaient en particulier la culture de la vigne, de 200 à <st1:metricconverter productid="400 hectares" w:st="on">400 hectares</st1:metricconverter> en 1908 sur les <st1:metricconverter productid="2200 hectares" w:st="on">2200 hectares</st1:metricconverter> de la commune et principalement dans les côtes dominant les <st1:metricconverter productid="12 kilomètres" w:st="on">12 kilomètres</st1:metricconverter> des gorges de <st1:PersonName productid="la Loire." w:st="on">la Loire.</st1:PersonName>

    <o:p> </o:p>Sur le blason les grappes de raisin rappellent ce souvenir.

    La ligne bleue représente le fleuve Loire.

    La tour est celle de l’ancien château du Verdier, une puissante seigneurie autrefois.

    <o:p> </o:p>


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        <o:p></o:p>

    CORDELLE<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>
    Arrondissement de Roanne
    Canton : Saint-Symphorien-de-Lay                               
    Superficie (ha)……...  2640
    Population (hab.)…...  749
    Recensement :  1999
    Habitants  : Les Cordellois   
    surnom : les  Anes
    Cours d'eau : <st1:PersonName productid="La Loire" w:st="on">La Loire</st1:PersonName><o:p>
    </o:p>Altitude : moyenne <st1:metricconverter productid="460 m" w:st="on">460 m</st1:metricconverter>.
    Point culminant <st1:metricconverter productid="561 m" w:st="on">561 m</st1:metricconverter>.
    Code Postal : 42123.

    <o:p> </o:p>Origine du nom : Cordelle qui était au  XI° siècle "Cordella" domine la vallée de <st1:PersonName productid="La Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName> . Sa situation a pu lui donner son nom, comme l’écrivent dans leurs livres respectifs A. Dauzat et G.Tavernet qui y voient la racine prélatine Kord « hauteur » + suffixe diminutif ELLA alors que E. Negre, dans son ouvrage en 3 volumes, y voit un nom de personne féminin latin, Cordilla.
    <o:p>
    </o:p>Occupation du territoire à l'époque préhistorique : présence de silex taillé, hache ; puis à l'époque gallo-romaine  trésor de Chenevet (1200 pièces d'or Arvernes) trouvé en 1830 ; emplacement de villas gallo-romaine, monnaies, tégulae, meules etc.…Aux XIII et XV° siècles, 3 châteaux seront construits sur la commune : le château du Verdier, Le château de Changy, le château de Rilly et son magnifique cuvage.  Jusqu'à la dernière guerre, les agriculteurs de la commune  pratiquaient en particulier la culture de la vigne, de 200 à <st1:metricconverter productid="400 hectares" w:st="on">400 hectares</st1:metricconverter> en 1908 sur les <st1:metricconverter productid="2200 hectares" w:st="on">2200 hectares</st1:metricconverter> de la commune et principalement dans les côtes dominant les <st1:metricconverter productid="12 kilomètres" w:st="on">12 kilomètres</st1:metricconverter> des gorges de <st1:PersonName productid="La Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName> ; en complément polyculture pour l'élevage d'un petit troupeau et consommation personnelle. Après l950, la vigne fût remplacée par une augmentation du cheptel bovin (viande et laitage). De Cordelle, perché sur une colline, on découvre : au levant les monts boisés de Terrenoire et au couchant un large panorama sur les communes de la rive gauche du barrage de Villerest.

                <o:p>
    </o:p>A propos de Jean-Marie de <st1:PersonName productid="la Mure" w:st="on">la Mure</st1:PersonName> : il naquit au commencement du XVII° siècle de François de <st1:PersonName productid="la Mure" w:st="on">la Mure</st1:PersonName> , écuyer, seigneur de Bienavant, et de Jeanne de Gresolles.<o:p></o:p>

    Sa famille paternelle était propriétaire des seigneuries de Changy et de Rilly, dans la paroisse de Cordelle, ainsi que du château de Chantois, dont <st1:PersonName productid="la Haute" w:st="on">la Haute</st1:PersonName> justice comprenait une partie des paroisses de Bully et de Dancé.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Eglise SAINT-MARTIN et SAINT<o:p></o:p>

    PANCRACE
    <o:p> </o:p>

    Construite de 1856 à 1893
    Architecte MICHAUD de Roann

       Partiellement reconstruite de 1853 à 1856, il faudra attendre 1893 pour qu'elle prenne son allure définitive, malgré les contributions les plus généreuses de la population. De style néo-gothique style qui, au 19° siècle, s'est inspiré du gothique du Moyen-Age (emploi de la voûte sur croisée d'ogives qui entraînent des conséquences sur la structure de l'édifice : report des poussées sur les supports d'angles, allégement des murs, agrandissement des fenêtres).

    <o:p> </o:p>Elle a remplacé un premier édifice dont la plus ancienne mention connue est du 11° siècle.

    <o:p> </o:p>Objets du Patrimoine religieux classés :

    ·        La statue, Vierge à l'enfant  bois polychrome et doré du 18° siècle - classé objet en 1982.

    ·         La chape : soie tissée aux fils d'or et de couleurs. Chaperons en tissus lamé or tissé.

    ·         Dessin pélican et fleurs - auteur inconnu - milieux 18° ; 19° siècle. Classé objet en 1997. Sur la chape : motifs de chinoiseries, sur le chaperon : pélican nourrissant ses petits entouré de motifs floraux rouges et verts.

                 Confectionnée avec une soie du 18° siècle (1750)

                 provenant d'une robe donnée par Madame De Faultrière

                  propriétaire du château de Rilly à Cordelle.         

    <o:p> </o:p>

    Monument aux morts<o:p></o:p>

      Escalier de l'église

    Monument commémorant la guerre de 1914-1918, il est   inauguré en mai 1923. le "Poilu" est offert par monsieur Antoine de l'Harpe, Maire de la commune de 1920 à 1933 et propriétaire du château de Changy.

    55 Cordellois disparus pendant <st1:PersonName productid="la Grande Guerre" w:st="on">la Grande Guerre</st1:PersonName>, soit 1 pour 21 habitants plus que la moyenne nationale qui est de 1 pour 29 habitants l'artiste qui réalisa le monument l'avait appelé "Résistance".

    <o:p> </o:p>

    Maison de <st1:PersonName productid="la Sainte Famille" w:st="on">la Sainte Famille</st1:PersonName>

    1832
    Pierre
    Rue du docteur Ouillon

    <o:p> 
    </o:p>

    C'est une succursale de <st1:PersonName productid="La Maison" w:st="on">La Maison</st1:PersonName> de <st1:PersonName productid="La Congrégation" w:st="on">La Congrégation</st1:PersonName> de Lyon fondée en 1825 par le curé Pierre Pousset originaire de Cordelle (né au hameau d'Allat en 1794).

    Son frère Benoît déplore que les filles ne soient ni éduquées, ni instruites. En 1832, il rachète à ce frère sa maison du bourg, y installe quatre sœurs amenées de la maison Mère qui devront faire l'école aux petites filles de la paroisse. Les écolières sont rapidement plus d'une centaine (73 élèves filles  en 1833) pour rentabiliser l'école il faut y adjoindre des ateliers de soieries ce sera chose faite en 1838 après la construction de nouveaux bâtiments. On dispose alors d'une très grande maison , avec salle de récréation, cuisine, réfectoire, classes, ateliers de travail, chambres plus 2 autres bâtiments avec aumônerie et chapelle.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>                                                                                    

     Pensionnat et noviciat fonctionnèrent avec les ateliers ; cours et jardin mis à la disposition de la communauté De cette date à 1848 <st1:PersonName productid="La Congrégation" w:st="on">la Congrégation</st1:PersonName> prend une importante expansion, passe à travers les troubles amenées par la proclamation de <st1:PersonName productid="la République. En" w:st="on">la République. En</st1:PersonName> 1853 une chapelle gothique fut bénie, à partir de 1870 la fabrication de la soie se modernise avec l'arrivée de 25 métiers " Jacquards". Les sœurs doivent diversifiées leurs activités. Munies d'autorisations d'enseigner elles passent le cap des lois Jules Ferry (1879-80). En <st1:metricconverter productid="1897 l" w:st="on">1897 l</st1:metricconverter>'école des sœurs devient l'école communale laïque  et avec les lois Combes de 1902-1903, <st1:PersonName productid="La Congrégation" w:st="on">la Congrégation</st1:PersonName>  de <st1:PersonName productid="la Sainte-Famille" w:st="on">la Sainte-Famille</st1:PersonName> deviendra un Institut Hospitalier

    Aujourd'hui transformé en logements (Résidence Marie-Louise) une rénovation réussie de la façade en pierres lui donne une seconde jeunesse. Avec à une extrémité, une tour qui déborde sur la rue et l’autre ce qui semble être un clocher mur, on reconnaît sans peine un ancien édifice religieux. L'entrée est surmontée d’une sorte de coquille St Jacques qui est l’ancien emplacement de la sculpture  de « <st1:PersonName productid="la Sainte Famille" w:st="on">la Sainte Famille</st1:PersonName> » représentant les personnages de Marie, Jésus et Joseph. Après rénovation celle sculpture prendra place dans l'église de Cordelle.

    <o:p> </o:p>

    Madone de <st1:PersonName productid="la Perrière" w:st="on">la Perrière</st1:PersonName>

    1869 - Rue Perrière

    <o:p> </o:p>

    Erigée en 1869, sur une  butte à la sortie du village, une vierge  souvenir du jubilé et de la mission donnée par les révérends pères Dominicains, Damien Ecury Sostome

    Année du Concile

    <o:p> </o:p>

    La croix du cimetière<o:p></o:p>

    16° et 17° siècle, pierre

    <o:p> </o:p><o:p></o:p>Elle se dresse au centre de notre cimetière, au milieu de l'allée centrale, depuis 1852 date à laquelle elle a été amenée de l'ancien cimetière qui était contigu à l'ancienne église.

    Elle est très ancienne puisqu'elle date de l'année 1518 ; aussi, a-t-elle subie les outrages du temps et des saisons. Il y a quelques années on pouvait encore y voir gravés deux écussons.

    <o:p> </o:p>Celui qui comportait une molette à 6 rayons se trouvait sur la face à gauche en entrant au cimetière.

    Celui qui représentait un aigle, un cœur , une croix et un treillis était sur la face à droite en entrant.

    C'est un certain  VERNAY qui eut la bonne idée de les reproduire en  mai 1861.

    Ces sculptures avaient,  mieux résisté au rigueur du temps de 1518 à 1861 que de cette date à nos jours, car elles ont pratiquement disparu.

    Sur la croix, on pouvait lire l'inscription suivante : L'AN MIL Vc XVIII ET AU MOIS D'AVRIL A ETE FAICTE CETTE CROIX

    <o:p> </o:p>

    Cette croix des morts se terminait par un croisillon de pierre. Celui-ci a disparu depuis fort longtemps et a été remplacé par un croisillon en fer forgé du XVIIIème siècle.

    <o:p> </o:p>

    Château de Rilly

    XVII° siècle remplace un château du XIII° siècle
    Ardoises , tuiles pierres
    Sur <st1:PersonName productid="la RD" w:st="on">la RD</st1:PersonName> 45 à droite en venant de Saint-Cyr-de-Favières

    <o:p> </o:p>Le vieux manoir de Rilly , bâtisse rectangulaire, décorée d'un fronton triangulaire et flanquée de trois ravissantes tourelles. Il se trouve sur un petit plateau situé dans la partie septentrionale de la paroisse de Cordelle. Autrefois entouré d'épaisses forêts d'arbres, il ne reste plus aujourd'hui que quelques taillis  connus sous le nom de "Bois de Fronde".

    Les seigneurs de Rilly étendaient leur domination sur un territoire compris, entre la goutte de Gravaudières et le ruisselet qui coule au fond du ravin de <st1:PersonName productid="la Fonde. La" w:st="on">la Fonde. La</st1:PersonName> terre soumise à leur domination était peu étendue, d'ailleurs leur puissance était limité car ils n'eurent jamais droit de haute justice mais seulement moyenne et basse.

    <o:p> </o:p>En 1275, le château de Rilly était une simple maison, et appartenait à une famille qui en portait le nom.

    En 1291, le comte Jean de Forez possédait entre autre et en toute justice  le fief de Pierre de Rilly dit de <st1:PersonName productid="la Chaise" w:st="on">la Chaise</st1:PersonName> d'Aix, de la veuve d'Hugues de Rilly.

    En 1304, Geoffroy de Rilly rendait hommage  au comte de Forez pour sa terre et seigneurie de Rilly, paroisse de Cordelle est de Saint-Cyr-de-Favières.

    En 1314, cet hommage était renouvelé par Jean de Rilly , damoiseau. Quand il mourra, il laissera tous ses biens à son fils Geoffroy, deuxième du nom, lequel en 1333 faisait à son tout foi et hommage  au comte du Forez pour  " sa terre de Rilly relevant de Guillaume du Verdier, seigneur de Cordelle".

    Un autre damoiseau Etienne de <st1:PersonName productid="la Chaise" w:st="on">La Chaise</st1:PersonName>, qui vivait à la même époque, possédait aussi des cens et des rentes au territoire de Rilly. Son héritier sera son fils Raulet de <st1:PersonName productid="la Chaise" w:st="on">La Chaise</st1:PersonName>, époux d'Alix de Cordelle ; il rendra hommage au comte du Forez le dernier jour d'août 1337.

    <o:p> </o:p>Une troisième famille était également établie sur le territoire de Rilly : la maison de Noailly ; puisque le 5 octobre 1337, Humbert de Noailly possédait à Rilly "domaine, dîme,  mouvance et autres héritages acquit de Guillaume de <st1:PersonName productid="la Roche" w:st="on">la Roche</st1:PersonName>".

    Le 11 avril 1343, Agnès de Rilly  rendait hommage à Guillaume du Verdier  pour tout ce qu'elle possédait sur la paroisse de Cordelle.

    Comme on peut s'en rendre compte, la seigneurie de Rilly était alors démembrée et partagée entre plusieurs familles alliées de l'ancienne maison de Rilly. Cette constatation est confirmée par  l'acte d'aveu et de dénombrement de Margaronne de <st1:PersonName productid="la Roche" w:st="on">la Roche</st1:PersonName>, veuve d'Arthaud du Bois ou de Bosc, prêtant hommage pour "ses maisons de Rilly avec fossés , grange et colombier en date du 18 septembre 1378".

    Le 15 avril 1380, Louis de Rilly, noble homme et seigneur du dit lieu et Françoise de Ressis, sa femme, dame de Rilly déclarèrent par testament reçu par le curé de Cordelle  Barailh, vouloir être enterrés en l'église de Cordelle, au tombeau  de Geoffroy de Rilly. Françoise de Rilly ordonne qu'il soit fait dix torches de cire, lesquelles elle veut être tenues allumées pendant qu'on célèbrera ses funérailles et lorsque son corps aura été inhumé, elle ordonne que ce qui demeura des 10 torches de cire soit  partagé comme suit : 3 à l'église de Cordelle, 1 à la chapelle de Saint Jean-Baptiste de Cordelle et 1 à chacune des églises de Notre-Dame de Laval, Notre-Dame de Vernay, Commelle, Parigny, Saint-Cyr-de Favières et Saint-Priest-la-Roche . elle fait en outre divers legs aux églises de Cordelle, Vernay, Commelle et Parigny.

    <o:p> </o:p>La dame de Rilly se souvint également que, d'après le texte sacré, l'aumône remettait la multitude des pêchés. En conséquence, elle fit un don "à <st1:PersonName productid="la Charité" w:st="on">la Charité</st1:PersonName> de Cordelle", cet antique confrérie dont le but était le soulagement des pauvres et elle augmenta les dons faits en nature par ces prédécesseurs à l'aumône qui se faisait chaque année aux pauvres de Cordelle le jour de l'Ascension.

    Par ce testament, elle spécifiait aussi que sa fille serait héritière universelle  de tous les biens de la maison de Rilly, lui substituant en cas de mort sa sœur Claromonde.

    En 1441, la maison forte de Rilly appartenait à Geoffroy Becq dit Rulhe qui avait hérité de Pierre Becq, curé de Quincié (Rhône).

    Philibert Becq, qui fut aussi son descendant rendit hommage au comte de Forez en 1451 et en 1459.

    A la fin du XVème siècle, le fief de Rilly passait par alliance aà la famille de <st1:PersonName productid="la Roche" w:st="on">La Roche</st1:PersonName>, qui le réunirent aux biens qu'ils possédaient déjà  dans les paroisses de Cordelle et de Saint-Priest.

    Le 2 mars 1574, la famille de <st1:PersonName productid="la Roche" w:st="on">La Roche</st1:PersonName> vendit la terre de Rilly à Jean de <st1:PersonName productid="la Mure" w:st="on">La Mure</st1:PersonName>, fils de Jean et de Marie du Verdier.

    Vers 1580, ce Jean de <st1:PersonName productid="la Mure" w:st="on">la Mure</st1:PersonName> qui était en même temps seigneur de Changy légua ses biens,  par testament  à son fils également prénommé Jean comme lui.

    Ce dernier Jean se marie le 4 février 1589 à Jeanne Presles, fille d'Antoine et de Marguerite Giraud. Avec son frère Guy de <st1:PersonName productid="la Mure" w:st="on">la Mure</st1:PersonName>, il prit part aux guerres de <st1:PersonName productid="la Ligue" w:st="on">la Ligue</st1:PersonName> où il acquit une telle réputation  de bravoure et de courage qu'il remplaça son frère dans la charge de capitaine châtelain de Saint-Maurice. Il en exerça les fonctions en vertu d'un brevet royal en date de 1608.<o:p>

    </o:p>L'un de ses 5 enfants, Antoine de <st1:PersonName productid="la Mure" w:st="on">La Mure</st1:PersonName> fut son héritier en 1635. Il sera l'un des fondateurs du couvent des Minimes de Roanne. En 1623, il épousa Germaine Chappuis dont il eut 4 enfants. Ce sera l'aîné des  enfants, Antoine, né en 1629 et unique fils qui sera son successeur en 1674.

    La même année, il légua ses biens à un petit-neveu de sa mère, Pierre Chappuis de Foris, écuyer, qualifié seigneur de Rilly et qui vint plus tard habiter au château.

    Son fils, Claude Chappuis de Foris lui succéda en 1724. En 1721, il avait épousé Marie Courtin de Neufbourg à qui il laissa Rilly en 1732.

    18 ans plus tard, en 1750, c'est elle qui légua à son tour le domaine de Rilly à son neveu Jean-François Courtin.

    Ce dernier eut  une fille  Jeanne qui épousa le comte Louis de Fautrieres et lui légua le domaine de Rilly lorsqu'elle mourut en 1793.

    Le comte de Fautrieres se remaria et épousa sa nièce Gabrielle d'Allard. Leur mariage eut lieu à Cordelle le 15 Ventôse An III, c'est à dire en 1795 ; les témoins furent André Borne, de la commune de Chambéon, ancien officier du Génie, J.B. d'Allard frère de Gabrielle et 2 domestique du château de Rilly : Gabriel Dalmais et Jean Denis. Le comte, né en 1733 à Baubry (Saône et Loire), avait 62 ans, son épouse née à Monbrison en 1767 en avait 28.

    Le comte mourut au château le 2 février 1813 dans sa 80ème année.

    <o:p></o:p><o:p></o:p>Gabrielle d'Allard laissera Rilly à son frère Jean-Baptiste d'Allard. Ce dernier avait épousé à Cordelle le 26 Messidor An IV de <st1:PersonName productid="la République" w:st="on">la République</st1:PersonName> (1796) Pierrette Marie Saint-Colombe domiciliée à Charlieu.

    Le 3 avril 1818, la comtesse de Fautrieres, Gabrielle d'Allard décédait à l'âge de 52 ans au château de Rilly. En son souvenir, un oratoire fût crée au château. Elle fit don pour la commune de Cordelle de 2 lit gratuits et à perpétuité à l'hôpital de Roanne et de 2 autres lits à l'hospice du Phénix. Elle fit également don de messes perpétuelles et offrit sa plus belle robe pour faire une chape (manteau).

    Dès sa mort, son frère Jean-Baptiste vendit plusieurs domaines dépendant de l'ancien fief de Rilly ; les acquéreurs furent les dénommés Perraud, Pizay, Colombat, Giraud, Constantin, Chapuy, Bussière, Chassain, Vignand, Vergiat, Berchoux, Truchet, Joly, Jacquet, Girard, Bouchard, Giraud, Philippon, Jourlin, etc…L'ensemble de ces domaines fut estimé à 300 000 francs (1818).

    Le 12 janvier 1824, Jean-Baptiste d'Allard vendait « ce qui reste de la terre de Rilly, sur Cordelle, Villerest, Commelle, St-Sulpice, château et dépendances, domaines de Changy, du Bourg, Roches, Payet, Dupin, Claire, David, Fronde, bois, taillis, futaye… » pour 200 000 francs à Jacques Etaix, homme d'affaires à Roanne et Reine Jacquier, sa femme et Jean-François Etaix fils et Agathe Durand, sa femme, tous de Dancé.

    Puis la famille Etaix vendit Rilly et ses dépendances à monsieur Chaine, qui le laissa à sa fille madame Gaignat.

    En 1882 elle vendit la propriété à Yvan-Marie Dugas. Ce dernier épousa le 17 octobre 1872 Louise Neyrand. Ils eurent trois enfants . C'est l'aîné Jean Joseph (1883-1914) qui sera l'héritier.

    <o:p> </o:p>

    Château de Changy<o:p></o:p>

    Maison forte qui fut remplacé par le château actuel au XVI siècle
    Hameau de Changy

    Le vieux manoir de Changy a été modernisé. Mais on repère bien le logis central flanqué d'un pavillon carré à  ses quatre angles

    .La tradition veut que Saint-François d'Assise se soit arrêté au château lors  d'un voyage  qu'il fit en France vers 1618.

    Au temps de Saint-Louis Changy appartenait à une famille qui en portait le nom

    En effet en 1263, Pierre de Changy était "commensal" (qui à rapport à la vie commune) de Guillaume de Roanne, chanoine de l'église métropolitaine de Saint-Jean de Lyon.

    En 1290, son propriétaire était Jacques de Changy qui possédait en plus biens, cens et rentes à Saint-Martin-de-Boisy et à Saint-Haon.

    <o:p> </o:p>En 1335, Guillaume de Changy qui rendait hommage au comte de Forez pour sa maison et l'"Hôtel de Changy" était également seigneur de Seigne et de Changy.

    <o:p> </o:p>En 1350, c'était Jacques de Changy qui possédait en plus de la maison de Changy, un jardin et une terre contigus à Chevenez.. En ce temps-là vivait également à Cordelle : Dalmais de Changy, licencié en droit et tabellion (officier public qui  rendait les fonctions de notaire) de la cour de Forez, Jean de Changy, clerc et Pierre de Changy, clerc juré de l'officialité du Forez.

    En 1367, lorsque Jean de Changy résidait dans cette maison forte de Changy, celle-ci faisait partie du mandement de Verdier, lequel dépendait  de <st1:PersonName productid="la Châtellenie" w:st="on">la Châtellenie</st1:PersonName> de Saint-Maurice-sur-Loire.

    <o:p> </o:p>En 1410, un certain Pierre à <st1:PersonName productid="la Marguerita" w:st="on">la Marguerita</st1:PersonName> avait eu la malencontreuse idée d'enlever de la terre et de creuser un fossé sur la place de Changy. Cet acte lui fut reproché par le juge châtelain du Verdier ; mais comme Changy était  situé sur les confins de la juridiction des seigneurs de Cucurieux, ceux-ci avaient le droit de justice jusque dans les fossés qui entouraient la maison. Aussi Girin de Cucurieux protesta énergiquement pour cette usurpation de droit.

    <o:p> </o:p>En 1415, la maison de Changy eut pour propriétaire le noble chevalier et capitaine châtelain de Roanne, Antoine de Changy. Il avait épousé en 1400, Mathilde de Berchoux.

    <o:p> </o:p>Puis les propriétaires suivants eurent pour noms Jean de Changy, puis en 1453 Jean D'Albon, seigneur de Saint-André d'Apchon, ensuite François et Imbert de Fay. En 1561, cette famille de Fay vendit la maison à Jean et Pierre de <st1:PersonName productid="la Mure" w:st="on">La Mure</st1:PersonName>, dont les ancêtres éaient originaires du hameau de <st1:PersonName productid="la Mure" w:st="on">La Mure</st1:PersonName>, commune de Bully.
    <o:p>
    </o:p>En 1571, les de <st1:PersonName productid="la Mure" w:st="on">La Mure</st1:PersonName> acquéraient les cens, servis et droits de justice que le chapitre de Lyon possédait sur Changy, Chevenez et Joeuvre. Cette famille étant par ses origines déjà bien établie sur la rive gauche de <st1:PersonName productid="La Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName>, ses chefs furent pendant plus d'un siècle co-seigneurs à Changy, Chantois, etc…

    Jean et Pierre de <st1:PersonName productid="la Mure" w:st="on">La Mure</st1:PersonName> transformeront la maison de Changy en château.

    Par son mariage avec Françoise Chanceau, dame de Bienavent, Pierre de <st1:PersonName productid="la Mure" w:st="on">La Mure</st1:PersonName> devint le chef de la branche des de <st1:PersonName productid="la Mure" w:st="on">La Mure</st1:PersonName> de Bienavent. Ils eurent un fils qui mourut jeune et qui laissa d'une part des enfants mineurs, d'autre part des dettes.

    Le tuteur ne réussit pas à "aller mettre les biens en ferme en Anjou" à cause de l'insécurité des grandes routes à cette époque, craignant d'être pris et rançonné ce qui n'aurait pu qu'aggraver la situations
    des héritiers.

    L'aîné des enfants mineur devint à son tour seigneur de Changy au début du XVII° siècle.

    <o:p> </o:p>A quoi ressemblait le château il y a près de 400 ans : " il consistait en plusieurs membres de bâtiments avec des tours aux quatre coins  dudit château, ensemble la basse-cour où sont les écuries, fenières, maisons de vigneron, cuvages, cave, cellier, le jardin y joignant  avec pré, terre et garenne, le tout situé à Changy, paroisse de Cordelle, joignant les terres, prés et cheneviers des héritiers Giraud, la goutte de <st1:PersonName productid="la Chals" w:st="on">la Chals</st1:PersonName>, entre deux de matin, le chemin du dit Changy, à Cordelle de bise, la grange et terre dudit seigneur qui fut des Berniny, de soir, le chemin dudit Changy à Presles le soir, approchant de midi les terres des héritiers Vergne de cette directe de midi"…

    François de <st1:PersonName productid="la Mure" w:st="on">La Mure</st1:PersonName> avait épousé, en 1609, Jeanne Gayardon, de Grésolles. Ils eurent dix enfants. L'un d'eux, Jean-Marie de <st1:PersonName productid="la Mure" w:st="on">La Mure</st1:PersonName> devint chanoine et sacristain de l'église collégiale de Montbrison et premier historien du Forez. Un autre, François de <st1:PersonName productid="la Mure" w:st="on">La Mure</st1:PersonName> concluait un acte d'échange avec un cousin lointain, Antoine de <st1:PersonName productid="la Mure" w:st="on">La Mure</st1:PersonName> de Chantois. Par cet acte, il lui remettait sa part de sa seigneurie de Chantois ; en retour le dit Antoine autorisait le nommé François à porter les armes de Chantois.

    Une tradition veut que Saint François de Sales se serait arrêté au château de Changy lors d'un voyage qu'il fit en France en 1618/1619. Bien que le bon chanoine Jean-Marie de <st1:PersonName productid="la Mure" w:st="on">La Mure</st1:PersonName> qui séjournait souvent à Changy aurait possédé dans son cabinet "d'estudes et de prières" plusieurs lettres et un petit portrait de Saint François de Sales " fait de son vivant et au naturel" ; il semblerait que ce saint ne se soit jamais arrêté au château de Changy ; mais venant de Paris , il aurait dit la messe  au village de Changy (entre Lapalisse et Roanne).

    François de <st1:PersonName productid="la Mure" w:st="on">La Mure</st1:PersonName> mourut en 1637. Son fils Pierre devint seigneur de Changy. Le 13 juillet 1653, il fut nommé premier président de l'élection de Roanne après qu'il eut soutenu un procès contre Jean Donguy.

    Pierre laissa, à sa mort qui survint en 1671, tous ses biens à son fils Noël de <st1:PersonName productid="La Mure. Ce" w:st="on">La Mure. Ce</st1:PersonName> dernier, seigneur de Changy et de Bienavent, hérita également des biens de son oncle, le chanoine de Montbrison, décédé en 1675 et de ceux de sa belle-mère en 1678. Mais célèbre par ses duels et ses prodigalités, il fut rapidement ruiné et dut céder la moitié du fief  de Changy à son cousin Antoine de <st1:PersonName productid="la Mure" w:st="on">La Mure</st1:PersonName> qui possédait déjà le château de Rilly et la moitié de Changy.

    A sa mort, Noël de <st1:PersonName productid="la Mure" w:st="on">La Mure</st1:PersonName> laissait ses biens à sa femme, Catherine Dupuy qui habitait soit à Changy, soit à Roanne où elle possédait un hôtel qui "jouxte le fief des vieux fossés, près de la maison Amaranthe" ( place Georges Clemenceau).

    Sa fille Marguerite de <st1:PersonName productid="la Mure" w:st="on">La Mure</st1:PersonName>, qui avait épousé en 1708,Jacques Gaulne, hérita des biens de sa mère en 1709.

    En 1720, un bourgeois et paroissien de Cremeaux, Barthélemy Chatre dont la famille était originaire de Saint-Just-en-Chevalet, reçu le domaine de Changy comme caution et garantie d'une somme de <st1:metricconverter productid="300 livres" w:st="on">300 livres</st1:metricconverter> qui lui était due par Jean-Guy Gaulne, beau-père de Marguerite de <st1:PersonName productid="La Mure." w:st="on">La Mure.</st1:PersonName>

    En 1757 fut baptisée en l'église de Cordelle Demoiselle Claudine Chatre de Changy, fille du sieur Claude Chatre, seigneur de Changy et de Dame Jeanne-Marie Nabonnant.

    Puis le château de Changy et ses terres passèrent en 1774 à Benoît de Berchoux. Sa fille, par son mariage, le passa à la famille Montcigny.

    Le 10 janvier 1859, Eugénie Cotton-Montcigny, née le 22 juillet 1840 à Tarare et fille d'Antoine Cotton et de Mathilde Montcigny de Berchoux, épousait Jules de l'Harpe. Ce dernier fut vice-président de <st1:PersonName productid="la Chambre" w:st="on">la Chambre</st1:PersonName> de commerce de Roanne.

    Leur fils, Antoine de l'Harpe leur succédera. Né en 1865, il épousera Jeanne Roche de <st1:PersonName productid="la Rigodière. Il" w:st="on">la Rigodière. Il</st1:PersonName> sera maire de la commune de Cordelle de 1920 à 1933.

    Le Château appartient actuellement à la famille d'Amour.

    Ruines du château du Verdier<o:p></o:p>

    Ruines XIII° siècle
    Cailloux de <st1:PersonName productid="La Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName>

    A partir de Cordelle sur la route pour joindre le Château de <st1:PersonName productid="la Roche" w:st="on">la Roche</st1:PersonName>, au lieu dit le Verdier

     Situait sur un promontoire dominant la rive droite de <st1:PersonName productid="La Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName>, la forteresse se composait  d'une tour rectangulaire qui est actuellement de <st1:metricconverter productid="12 mètres" w:st="on">12 mètres</st1:metricconverter> de hauteur. Elle était réunie à une tour ronde par un rempart de <st1:metricconverter productid="27 mètres" w:st="on">27 mètres</st1:metricconverter> de longueur et de <st1:metricconverter productid="7 mètres" w:st="on">7 mètres</st1:metricconverter> de hauteur. De la tour ronde, détruite par la foudre en 1923, il ne reste que sa base. Sa hauteur initiale a pu être estimé à environ <st1:metricconverter productid="21 mètres" w:st="on">21 mètres</st1:metricconverter>. Les amorces de remparts que l'on pouvait voir sur cette tour suggèrent un plan quadrilatère de la forteresse.

    La partie la plus intéressante est le donjon carré posé au sud de la tour rectangulaire et à laquelle il était réuni par un rempart de <st1:metricconverter productid="7 mètres" w:st="on">7 mètres</st1:metricconverter> de hauteur et de <st1:metricconverter productid="16 mètres" w:st="on">16 mètres</st1:metricconverter> de longueur. Ce donjon a <st1:metricconverter productid="7,65 mètres" w:st="on">7,65 mètres</st1:metricconverter> de côté et ses mur ont <st1:metricconverter productid="1,40 mètre" w:st="on">1,40 mètre</st1:metricconverter> d'épaisseur. Il n'a

    plus que <st1:metricconverter productid="7 mètres" w:st="on">7 mètres</st1:metricconverter> de hauteur mais, lors de son arasement en 1830, sa hauteur était de <st1:metricconverter productid="21 mètres" w:st="on">21 mètres</st1:metricconverter>.

    <o:p> </o:p>C'est en mars 1265, qu'un certain "donzeau" Guillaume acquit de Jean Jusses la terre de Verdier. Un texte de 129 mentionne la grangia de viridario, c'est à dire une simple exploitation agricole.

    <o:p> </o:p>Guillaume de Verdier était un homme d'armes du comtes de Forez. Il semble issu de ces paysans fieffés, nombreux sur les limites du Forez. Son père avait du se distinguer pendant les guerres entre Beaujeu et Forez et accéder à la noblesse.

    <o:p> </o:p>Guillaume devenu chevalier en 1279, ne cessa d'augmenter sa fortune et acquit des terres, biens et droits , dans les paroisses de Cordelle, Bully, Néronde et Balbigny.

    <o:p> </o:p>A sa mort, en 1292, il laissa à son fils Guillaume II des revenus confortables et une noblesse assise.

    <o:p></o:p>Guillaume II, plus ambitieux que son père,  concentra ses achats sur Cordelle. Il entra au service du roi. IL devint sergent d'armes en 1296. En 1300, il est Bailly royal de Velay, Vivarais et Gévaudan et en 1301 de Viennois et Valentinois.
    <o:p>
    </o:p>C'est alors  un grand personnage qui obtint du comte de Forez l'autorisation de construire, à la place de sa grange du Verdier, une forteresse avec fossés, tours et remparts crénelés. Il s'intitulera dès lors seigneur de Cordelle et du Verdier, ayant acquis aussi la juridiction dans la paroisse de Cordelle.

    <o:p> </o:p>En 1323, il devint chevalier. Il augmenta continuellement ses biens autour de son domaine en achetant des terres qu'il payait des prix hors de proportions. La seigneurie du Verdier correspondait à une seigneurie de premier ordre, telle celle de Roanne.

    <o:p> </o:p>Après contrôle des comptes des baillages royaux, il apparu que notre Guillaume du Verdier puisait dans le trésor royal. Arrêté, il est relâché à condition de renoncé à la sauvegarde royale sur ses biens du Forez. Le comte Guy II en profita pour se faire céder les droits de fiefs.  A la mort de Guillaume en 1335, le comte mis la main sur le Verdier et offrit au roi la somme qu'il réclamait , soit <st1:metricconverter productid="668 livres" w:st="on">668 livres</st1:metricconverter>.

    <o:p> </o:p>En 1344, Guy VII fit faire de grosses réparations au château et l'aménagea si bien qu'il rendit digne de son séjour et de la princesse de Bourbon son épouse qui y accoucha en 1345 d'Odile de Forez.

    <o:p> </o:p>A la mort de Guy VII en 1361, da veuve Jeanne de Bourbon donna la seigneurie du Verdier  en arrière-fief à Jean de Changy, se réservant les droits d'hommage et de justice.

    <o:p> </o:p>Les héritiers de Jean de Changy tenaient encore le Verdier en arrière-fief en 1505. Cette famille s'éteignit vers 1530 car elle n'est plus mentionnée dans les titres de l'époque.

    <o:p> </o:p>En 1561, Pierre et Jean de <st1:PersonName productid="la Mure" w:st="on">la Mure</st1:PersonName>, co-seigneur de Chantois (sur Bully), achetèrent la "maison du Verdier avec cave et cour".

     Pendant les guerre de Religion, Mathieu de <st1:PersonName productid="la Mure" w:st="on">La Mure</st1:PersonName>, seigneur de Bienavant et de Changy, commandant du Fort de Verdier et Jean de <st1:PersonName productid="la Mure" w:st="on">La Mure</st1:PersonName>, son oncle, occupèrent le château et empêchèrent à plusieurs reprises les protestants de pénétrer en Roannais. En particulier en 1563 ils s'opposèrent aux troupes protestantes de Poncenat , l'un des principaux officiers du Baron des Adrets.

    <o:p> </o:p>Après les guerre de <st1:PersonName productid="la Ligue" w:st="on">la Ligue</st1:PersonName>, le château du Verdier fut abandonné et, vers 1666, complètement ruiné.

    <o:p> </o:p>La mise en eau du barrage de Villerest a ramené sa base à quelques mètres au-dessus de <st1:PersonName productid="La Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName>, lui faisant perdre sa hauteur initiale.

     

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    LE RELAIS POSTE DE L’HOPITAL SUR RHINS<o:p></o:p>

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    <o:p style="font-weight: bold; text-decoration: underline;"> </o:p>Noms de personnes ayant servies la poste :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Les maîtres de poste :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>1578 : Blaise Tricaud est qualifié de "chevaucheur tenant la poste à l'Hôpital pour notre sire le roy".

    <o:p> </o:p>Entre 1675 et 1725 : Jean Joseffe Blanchet tenant la poste<o:p></o:p>

                           : Claude et Séraphin Girardet (Postillons)<o:p></o:p>

                           : Mathieu Girardet (Postillon)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>En 1724 : Charles Ferrier, maître de Poste à l’Hopitâl-sur-Rhin achète Bussière et ses droits seigneuriaux. Cette famille a donné à Notre-Dame-de-Boisset : un curé Charles Ferrière de Bussière et deux maires.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Entre 1725 et 1800 : Claude Billiaud est maître de Poste aidé par Antoine Denis<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>De 1796 à 1803 : André Marie François Gouttenoire est maître de poste au relais de l'Hôpital, il sera nommé à ce même poste en 1803 au relais de Saint-Symphorien-de-Lay, courrier du 10 Prairial An II de la République, en remplacement de monsieur Grangard, le relais de l'Hôpital étant supprimé.<o:p></o:p>

    Postillons : <o:p></o:p>

    Claude Bataille, Benoît Servabeaut, François Marvallin<o:p></o:p>

    1814 :  Jean Denis <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>Au temps des Romains c'est un carrefour important du chemin Lyon-Autun. A cet emplacement  il a existé soit : une maison hospitalière où les voyageurs attardés ou fatigués avaient le droit de s’y reposer la nuit, et d’y prendre le repas du soir et du matin. Les soins et l’hospitalité étaient donnés gratuitement grâce à des fondations faites par des gens charitables.<o:p></o:p>

    Soit une maladière ou maladerie voir même une léproserie ou ladrerie.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Sur les terriers des XIII et XIVème siècle, le hameau de l'Hôpital dépens du village de Saint-Cyr-de-Favières, il se nomme "Hospitium"ou "Hospitali Pètre Fortune" qui devient : Hôpital de Pierre Fortunière, appellation païenne du vocable chrétien de l'Hôpital de Saint-Fortunat.

    <o:p> </o:p>Le relais poste fait la fortune du mas de l'Hôpital, autour de lui, l'agglomération devient si importante  qu'on lui attribue un service religieux.

    <o:p> </o:p>C'est en 1783 que fut abandonné le relais poste de l'Hôpital d'abord momentanément, il reprit du service sous la Révolution et l'Empire avant sa suppression définitive en 1832.

    <o:p> </o:p>A la Révolution la Communauté religieuse des Minimes  de Roanne, possède une habitation située au premier étage des écuries de l'ancien relais poste de l'Hôpital.

    <o:p> </o:p>En 1668 le relais poste existe à <st1:metricconverter productid="200 m│tres" w:st="on">200 mètres</st1:metricconverter> après le pont actuel sur le Gand, il se trouve alors sur la commune de Neaux. Il est positionné le long d’un incroyable tracé, large de <st1:metricconverter productid="2,50 m│tres" w:st="on">2,50 mètres</st1:metricconverter> rocheux et cahoteux, ou glaiseux et ruisselant, empruntant tantôt les vestiges de l’ancienne voie romaine, tantôt des raccourcis abracadabrants notamment pour descendre tout droit sur le relais de la poste aux chevaux situé alors presque à l’entrée actuelle du tunnel de chemin de fer de l’Hôpital.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Pour monter de l’Hôpital à Neaux, il fallait franchir le « Bois des morts » à quelques centaines de mètre du départ de cette montée. Dans ce sens ce n’était pas dangereux, mais à la descente assez forte, la ligne droite était brusquement interrompue par un caprice du sol. A la traversée de la profonde « goutte des morts » il y avait de nombreux accidents et quelques embuscades.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Mais avant 1732 l’ingénieur Deville et ses collaborateurs crées une belle route du Coteau à Tarare. Ils en profitent pour aménager la portion entre l’Hôpital et Neaux et la aujourd’hui «  vieille route » est telle que nous la connaissons : montée de l’Hôpital par le pont de la Goutte au mort, les bois de Loyette, le plateau de la Pirotte, le virage des Mouillères d’où l’Empereur partant pour l’île d’Elbe fit adieu à sa mère réfugiée au monastère de Pradines  (Un panneau  neuf, vient de remplacer celui posé par les Chemins du Passé il y a de nombreuses années) La chaussée Sainte Marguerite bordée  de ses magnifiques platanes enfin bientôt le bourg de Neaux.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Il faudra attendre 1836 la nouvelle route royale qui faillit être à péage et qui deviendra la RN 7 pour contourner l’obstacle.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>En 1732 il est transféré à L’Hôpital dans la maison des demoiselles « Coquard » ensuite maison « Car » cette maison dispose d’une grande cour avec puit ; une partie vient d’être abattue en 2004 à l’angle de route de Roanne et de la route de Régny


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    Château de <st1:PersonName productid="la Roche" w:st="on">la Roche</st1:PersonName>

    Fin XIX° siècle
    Sur les bords de <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName>

    <o:p>

    </o:p>La récente construction du barrage de Villerest dans les années 1980 à profondément modifié le paysage environnant, les pittoresques gorges de <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName> sont englouties et le château de <st1:PersonName productid="la Roche" w:st="on">la Roche</st1:PersonName> hier au sommet  d'un piton rocheux, émerge  aujourd'"hui sur son îlot, au raz de l'eau. Pourtant le site reste exceptionnel de sévère hier il est maintenant enchanteur.

    Construit entre 1260 et 1291 par un noble vassal des Comtes du Forez : Gérard de <st1:PersonName productid="la Roche" w:st="on">la Roche</st1:PersonName>, l'ancienne maison forte a été renforcé par les seigneurs jusqu'aux XVIIIème siècle.

    <o:p> </o:p>La digue d'accès reliant le piton rocheux à la rive droite du fleuve, fut construite en 1711 sur l'ordre de Louis XIV, pour retenir les crues fréquentes de <st1:PersonName productid="la Loire. Elle" w:st="on">la Loire. Elle</st1:PersonName> mesure <st1:metricconverter productid="44 mètres" w:st="on">44 mètres</st1:metricconverter> de long et <st1:metricconverter productid="9 mètres" w:st="on">9 mètres</st1:metricconverter> de hauteur et venait ainsi renforcer la protection de la digue de Pinay (aujourd’hui disparue). Avec moins de <st1:metricconverter productid="20 mètres" w:st="on">20 mètres</st1:metricconverter> de large, c’était le passage le plus étroit que <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName> ait à franchir sur tout long de son trajet.

    Les rénovations successives jusqu'au XX° siècle et en particulier les travaux  entrepris à la demande de monsieur Marie Paul Emile Roustan (imprimeur à Roanne) entre 1900 et 1910 ont donné au château son aspect féodal crénelé.

    <o:p> </o:p>Le château abrite un intéressant musée retraçant l’histoire du fleuve Loire et de sa navigation. Sous l’impulsion de l’association des « Amis du Château de <st1:PersonName productid="la Roche" w:st="on">la Roche</st1:PersonName> » de nombreuses expositions temporaires sur le thème de « l’eau » sont organisées, ainsi que des soirées de Musique Classique, et presque chaque année, à la belle saison, un somptueux spectacle de sons et lumières

    <o:p> </o:p>


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    <o:p> </o:p>

                SAINT-PRIEST-la-ROCHE<o:p></o:p>

               

    Arrondissement de Roanne
    Canton de Saint-Symphorien-de-Lay
    Superficie (ha)……...  1350 ha
    Population (hab.)…...  285
    Recensement : 1999
    Etymologie  (supposée ) : ec.de S. Pejecto Rupis (XI° siècle)
                                           De Praejectus , évêque d’Auvergne au VII° siècle.
    Surnom : les grillons (bri bri morillons)
    Cours d'eau : La Loire
    Altitude : 434 m
    Code postal : 42590

    <o:p> </o:p>Historique : La plus ancienne date mentionnant le village date du XI° siècle (cartulaire de Savigny)Le territoire du village surplombe un des plus beaux sites du lac de Villerest. Au temps de la navigation sur la Loire, le saut de la Roche était redouté

    <o:p> </o:p><o:p></o:p>Une source :<o:p></o:p>

    Eau de source sur la commune de Saint-Priest-la-Roche : Cette source porte le nom de fontaine : Milliet ; elle est acidulée, peut donner : 11 litres d'eau par minute. Sa température est de 15 degrés centigrades. Elle n'est pas exploitée.  (Journal "Le Roannais" du 12 avril 1845)

    <o:p> </o:p>

    Eglise Saint Priest

    <o:p> </o:p>1889 - 1902
    Architecte PASKOWICZ de Roanne
    Pierre de taille, granite bleu
    Bourg

    <o:p> 
    </o:p>En style Néo-romano-byzantin : style qui, au XIXème siècle, s'est inspiré du roman du Moyen Age, influencé par l'art d'orient ou de Byzance (voûtes d'arêtes bombées, claveaux des arcs en pierres de deux couleurs alternées.
    <o:p>
    </o:p>Le clocher est couvert de tuiles vernissées.

    <o:p> 
    </o:p>Elle a remplacé  l'église paroissiale Saint-Priest (siège d'un prieuré de l'Abbaye de Cluny) mentionnée au XIème siècle. Au XIIème siècle elle est comprise  dans l'enceinte du château dont elle est aussi la chapelle. Ce château est le siège du fief des  Charsala. Le donjon et ses dépendances occupaient l'emplacement de l'église actuelle, dans laquelle on retrouve des vestiges d'une ancienne église romane rénovée au XVII et XVIIIème siècle.

    <o:p> </o:p>De l'ancienne chapelle du château il subsiste aujourd'hui, au nord de l'église actuelle, la nef et le bas-côté nord (convertis en salle des fêtes).

    <o:p> 
    </o:p>DANS L’EGLISE :

    <o:p> 
    </o:p>Trésor de l’église<o:p></o:p>

     Dans la vitrine plusieurs objets du patrimoine religieux, à remarquer :

    ·        deux magnifiques ostensoirs (support servant à exposer l’hostie consacrée à l’adoration des fidèles) 

    ·        une croix d'autel : en argent fondu et ciselé, hauteur 28, largeur 11, représentant le Christ en croix, les bras en V, la tête levée et penchée sur l’épaule gauche, les pieds cloués séparément, les reins entourés d’un perizonium noué sur le devant.

                Œuvre exécutée  vers 1774-1781. Poinçon insculpé en 1774, ayant pour fermier Jean Baptiste Fouache      

                 et Dominique Compant  Classé objet MH en 1999.

    Bannières pour les  Processions<o:p></o:p>

    ·        Bannière de St Priest et St Denis, patrons de la paroisse ; soie brodée au fils d’or et toile peinte.

    St Priest, évêque de Clermond-Ferrand, fût assassiné en 675 par l’épée qui est conservé à l’église de Volvic.

    St Denis fût le premier évêque de Paris au III° siècle. Persécuter pour sa foi, l’empereur romain le fit décapiter. Denis se releva miraculeusement et prenant sa tête coupée dans ses mains, marcha

    jusqu’à sa sépulture.

     Patron du royaume et de la dynastie des rois de France.

    ·        Bannière de St Isidore, velours brodé, 1930.

    Isidore est né vers 1080 près de madrid. Valet de ferme d’une grande piété, il laissait son travail pour prier, tandis qu’un ange poussait la charrue à sa place. Patron des laboureurs.

          

    Château de la Roche

    Fin XIX° siècle
    Sur les bords de la Loire

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    La récente construction du barrage de Villerest dans les années 1980 a profondément modifié le paysage environnant, les pittoresques gorges de la Loire sont englouties et le château de la Roche hier au sommet  d'un piton rocheux, émerge  aujourd'"hui sur son îlot, au raz de l'eau. Pourtant le site reste exceptionnel de sévère hier il est maintenant enchanteur.

    Construit entre 1260 et 1291 par un noble vassal des Comtes du Forez : Gérard de la Roche, l'ancienne maison forte a été renforcée par les seigneurs jusqu'aux XVIIIème siècle.

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    La digue d'accès reliant le piton rocheux à la rive droite du fleuve, fut construite en 1711 sur l'ordre de Louis XIV, pour retenir les crues fréquentes de la Loire. Elle mesure 44 mètres de long et 9 mètres de hauteur et venait ainsi renforcer la protection de la digue de Pinay (aujourd’hui disparue). Avec moins de 20 mètres de large, c’était le passage le plus étroit que la Loire ait à franchir sur tout long de son trajet.

    Les rénovations successives jusqu'au XX° siècle et en particulier les travaux  entrepris à la demande de monsieur Marie Paul Emile Roustan (imprimeur à Roanne) entre 1900 et 1910 ont donné au château son aspect féodal crénelé.

    <o:p> </o:p>Le château abrite un intéressant musée retraçant l’histoire du fleuve Loire et de sa navigation. Sous l’impulsion de l’association des « Amis du Château de la Roche » de nombreuses expositions temporaires sur le thème de « l’eau » sont organisées, ainsi que des soirées de Musique Classique, et presque chaque année, à la belle saison, un somptueux spectacle de sons et lumières

    <o:p> </o:p>DANS LE CHATEAU :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Maquettes du fleuve Loire<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Musée des Amis du Château de la Roche
    Longueur : 4 mètres - Largeur 1,50 m 
    Créateur : LAVIGNE Bernard
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    </o:p>La Loire avait souvent l'air d'un grand fleuve tranquille. Mais dans les périodes de crue, elle prenait de la vitesse, et tourbillonnait autour des obstacles emportant tout sur son passage, inondant même les bas quartiers de Roanne, sans compter les dégâts plus en aval jusqu'à son embouchure. La navigation devenait impossible, perturbant  le travail des bateliers de Loire, chargés de convoyer, surtout du charbon, sur son cour.

     « L’endroit le plus dangereux était le Saut du Perron. La vitesse était grande au point que l’on disait que pour suivre les bateaux à partir du chemin de halage, un cheval devait courir au grand galop ! » Plusieurs mariniers s’y noyaient chaque année.

    Maquette d'une Saint-Ramberte<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Musée des Amis du Château de la Roche
    Créateur : CHAVANON Maurice
    Bois
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    </o:p>Malgré la difficulté à retrouver des sources historiques fiables, le constructeur, selon la description des écrits et des dessins de Louis Noirot, a reconstitué ce bateau avec une précision étonnante. Les différentes parties du bateau sont jointes sont assemblées par de véritables petites chevilles de bois.

    <o:p> </o:p>Appelées : Saint-Ramberte, Ramberte ou  sapine. C'est à Saint Rambert, près de Saint-Etienne, que fut construit en 1704 le premier bateau conçu pour recevoir un important tonnage. Il serait l'œuvre de Bernard ROBELIN.

    <o:p> </o:p>Il fallait environ 10 sapins pour fabriquer un bateau. Ces embarcations très longues (18 à 30 mètres) convoyaient le charbon (15 tonnes environ jusqu’en 1802, 18 tonnes ensuite et 25 tonnes après 1820 ; le lit de la Loire ayant était débarrassé de quelques rochers dangereux) jusqu’à Roanne. Les planches du sapin étaient très souples et pouvaient sans se brisées racler les cailloux du fond du lit de la Loire.

    <o:p> </o:p>L’année record des descentes  vers Roanne se situe en 1846 avec 7560 bateaux. Mais déjà le chemin de fer arrive, annonçant le déclin brutal  de cette marine particulière entre Roanne et Saint-Etienne.

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