• Transport du blé entre Roanne et Lyon vers 1710<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>
    Ill arrive que du blé du Levant, débarqué à Marseille, soit acheminé jusqu'à Roanne pour être dirigé sur Paris. C'est le cas en 1710. Et c'est, pour nous, l'occasion d'évaluer le volume des transports terrestres entre Lyon et Roanne. Le mieux est de reproduire l'essentiel du document qui nous livre des données précises, mais qu'il faut suivre attentivement comme l'énoncé de ces problèmes élémentaires d'arithmétique dont l'enseignement primaire réservait les pièges à ses jeunes élèves, il y a longtemps. J'intercalerai chemin faisant quelques commentaires nécessaires,  présentés entre crochets et en italique.

    <o:p></o:p>Les paroisses [entendez les villages] des environs de Lyon, du côté des montagnes [c'est-à-dire à l'ouest] fournissent ordinairement 600 bouviers qui ne peuvent charger chacun qu'une fois par semaine pour Tarare [c'est-à-dire jusqu'au tiers de la course] parce qu'ils emploient six jours tant pour leur chargement à Lyon et leur route de Lyon à Tarare que pour le déchargement [vous verrez qu'il s'agit d'un transbordement] à Tarare et le retour à Lyon, et que le septième jour qui est le dimanche ils ne travaillent point.

    <o:p> </o:p>L'on charge donc à Lyon journellement 100 bouviers [c'est-à-dire 100 voitures] qui voiturent chacun, l'un portant l'autre, 8 quintaux poids de marc. Ainsy les 100 bouviers voiturent 800 quintaux qui font 374 settiers de bled, à raison de <st1:metricconverter productid="230 livres" w:st="on">230 livres</st1:metricconverter> pezant le settier. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Pareil  nombre de 600 bouviers sert journellement à faire le transport tant de Tarare à St-Siphorien (sic) que de St-Siphorien à Roanne. L'on voiture donc par chaque semaine de Lyon à Roanne 2244 settiers qui font de muids 187. Et, par la route de Belleville à Poully-sur-Loire (sic), il se voiture par jour, l'un portant l'autre, 150 settiers de bled. C'est pour la semaine 900 settiers,  qui font de muids 75. Total [187 + 75] 262. Mais comme il survient quelques fois des festes pendant lesquelles les bouviers ne voiturent pas non plus que les dimanches, on a réduit par estimation cette quantité de muids à 250. » <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>                                                                          (Références : A.N., G, 1647, 335 ; 11 juin 1710)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Si le lecteur a eu la patience de lire ce document mot à mot, il aura constaté qu'il s'agit là d'un transport paysan, régulier, surabondant: 1800 attelages de bœufs en lente procession (de l'ordre de <st1:metricconverter productid="14 kilomètres" w:st="on">14 kilomètres</st1:metricconverter> par jour) se relayant sur <st1:metricconverter productid="7 kilomètres" w:st="on">7 kilomètres</st1:metricconverter>, soit, sur chaque kilomètre, plus de 20 voitures à la montée ou à la descente, une tous les <st1:metricconverter productid="50 mètres" w:st="on">50 mètres</st1:metricconverter>! Nous, les automobilistes, qui nous plaignons d'avoir à doubler ou à croiser trop de camions! Que pensait le voyageur en carrosse ou le conducteur de diligence le ces temps-là?

    <o:p> </o:p>Quant aux quantités de blé transporté, le document les calcule à 187 muids par semaine, mesure de Paris, entre Lyon et Roanne. Retenons-en 180, pour tenir compte de l'atténuation qu'il conseille, nous arrivons au chiffre de: 9360 muids par an, soit en comptant le muid à 18 hectolitres, 168 480 hectolitres, approximativement 140 400 quintaux ou 14000 tonnes. Et il s'agit là du trafic maximum que permet la route, utilisée à plein. Les premières lignes du document précisent, en effet, que 3200 muids, mesure de Paris, sont stockés dans le Midi, mais qu'ils mettront plusieurs mois à arriver dans la capitale, où ils sont attendus avec impatience en cette année de disette. Car, hélas, le transport par terre de Lyon à <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName> « étant le plus difficile, c'est lui qui règle la quantité des bleds qui arriveront toutes les semaines à Paris »  250 muids seulement, malgré l'emploi de deux routes parallèles.

    <o:p> </o:p>Le chiffre de 14 000 tonnes par an reste évidemment un simple ordre de grandeur puisque les marchandises qui circulent ne sont pas toutes du même poids que le blé, à volume égal, et d'autre part, il n'est pas certain que la route ait été constamment exploitée à plein. Mais ce n'est pas improbable non plus, étant donné qu'elle représentait ce que nous appellerions un goulot d'étranglement. Ne vous récriez surtout pas sur, la modicité du chiffre.. C’est l'équivalent de 6 à 7 navires de mer de tonnage courant. Et cela sur un chemin au relief difficile et avant les progrès des techniques routières advenus au XVIIIe siècle. Ceux-ci ont-ils permis un accroissement des trafics? On peut le supposer puisque au XVIIIe siècle, en cas de guerre, <st1:PersonName productid="la Provence" w:st="on">la Provence</st1:PersonName> et le Languedoc utilisaient la route de Roanne à Paris plutôt que de s'exposer en mer aux prises des Anglais. Mais est-ce un hasard si les premières lignes de Chemin de fer construites en France par l'initiative industrielle privée (1823-1828), avant même l'introduction de la locomotive à vapeur (1831), relient Saint-Étienne à Lyon et Saint-Etienne à Roanne, par Andrézieux? N'est-ce pas, expliquait-on aux actionnaires de ce premier chemin de fer, en 1826, « le moyen le plus sûr… de réaliser enfin le grand bienfait, si longtemps désiré, de la jonction de <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName> et du Rhône ) ?

    <o:p> </o:p>                                            Fernand BRAUDEL  (L'identité de <st1:PersonName productid="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName>, Espace et Histoire, Les hommes et les choses) Editions Arthaud, Paris 1986


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    UN INVENTAIRE DE <st1:PersonName productid="LA TETE NOIRE" w:st="on">LA TETE NOIRE</st1:PersonName> (au début du XIX° siècle)<o:p></o:p>

    <o:p>
    </o:p>
    Est comparue, demoiselle Marie Daleyre, veuve en première noce de sieur Jean Baptiste Clément Coquet et en seconde noces de sieur Henry Louis Perin autrefois aubergiste à Saint-Symphorien-de-Lay… voulant donner des preuves de son attachement à Pierre Jacques Coquet, son fils, cuisinier à Paris….. lui donne le quart de ses biens présents, lesquels sont tous mobiliers et consistent en meubles et effets  et denrées garnissant l'auberge par elle occupée ayant pour enseigne et domination : <st1:PersonName productid="La Tête Noire" w:st="on">La Tête Noire</st1:PersonName>…..

    <o:p> </o:p>

    Effets mobiliers garnissant l'auberge de <st1:PersonName productid="La Tête Noire" w:st="on">la Tête Noire</st1:PersonName> :

    <o:p> </o:p>

    Dans la cuisine  :  <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>    2 crémaillères, 1 pince, 1 tenaille à feu, 2 portes (?), 4 trépieds, 1 âtre, 1 garde cendre…10 fr.  

         2 tourne-broche dont l'un hors d'usage, 1 contre âtre, 2 broches à rôtir…………………..24 f

    7 cuillères à pot ou écumoires, 1 fourchette à pot, 1 plaque de fer blanc, 7 brochettes,
    2 couperets, 4 couteaux cuisine…………………………………………………….........6 fr.

    24 casseroles, 1 bassine,1 cruche, 4 marmites, 2 coquemars, 1 cafetière, 2 doublières
    et un couvercle de casserole, le tout en cuivre rouge de poids de <st1:metricconverter productid="103 kg" w:st="on">103 kg</st1:metricconverter>, y compris les
    manches de casseroles qui sont en fer…………………………………....................156 fr.

    -      2 lèchefrites, 9 couvres plats en fer blanc et 1 passoire en cuivre jaune...………………..8 fr.

    -        2 rafraîchissoirs, 1 théière et 3 cafetières en fer blanc ………………………………..4 fr.

    -         2 chandeliers cuivre jaune, 3 en fer et 3 en étain………………………………………10 fr.

    -         3 poissonniers et 3 chandeliers de différentes grandeurs le tout en cuivre rouge………..50 fr.

    -         3 poêlons cuivre jaune, 2 chauffe lits 2 chaudrons même métal…………………….9 fr.
    -         4 poêles à frire……………………………………………………………….…...9 fr.
    -         6 marmites de différentes grandeurs et 1 daubière le tout en fonte, 2 couvercles de même   métal et 3 en tôle plus 3 grils feu…………………………….18 fr.

    -         1 grande table de cuisine de bois chêne sur <st1:metricconverter productid="4 pieds" w:st="on">4 pieds</st1:metricconverter> , garnie de 4 tiroirs plus 1 petit
    buffet à chaque bout et 1 billot à l'un des bouts, 1 autre petite table sur <st1:metricconverter productid="4 pieds" w:st="on">4 pieds</st1:metricconverter> et
    2 tabourets en bois………………………………………………;;;;………………...18 fr.

    -         1 cuvette garnie de trois robinets et de son dessous l'une et l'autre en étain commun
    son support en bois…………………………………………………………………..30 fr.

    -            48 plats, 2 compotiers et 40 assiettes en faïence commune………………………...…30 fr.

    -       63 assiettes, 24 plats tant ovales que ronds et 1 moutardier, le tout en étain………........150 fr.

    -         1 bassin cuivre rouge, 2 seaux en bois, 16 cuillères à bouche en étain, 2 grandes
    cuillères à bouche en étain, 16 fourchette fer, 1 frisoir ou couperet, 1 poivrière et
    1 vase à bouillon en fer blanc…………………………………………………………….7 fr.

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    <o:p> </o:p>

    Dans une chambre attenante au midi à la cuisine

    <o:p> </o:p>

    - 1 horloge garnie de sa caisse et de ses poids………………………………………………  80 fr.

    - 4 petites tables sur <st1:metricconverter productid="4 pieds" w:st="on">4 pieds</st1:metricconverter> et 23 chaises empaillées…………………………………………27 fr.

    - 1 poêle en fonte garni d'une cuisine et de ses cornets...………………………………………30 fr.

    - 1 lit composé de ses tours et rideaux, bureau de pays teinte verte, le dedans en indienne,
       1 couverture assortissante, aune autre catalogne, 2 draps, un matelas, une coite en mauvaise plume,     un garde paille, du bois qui appartient au propriétaire de l'auberge…….............................….60 fr.

    - 1 autre lit composé de ses tours et rideaux, bureau de pays le dedans en indienne courte pointa aussi en indienne, 1 couverture catalogne, deus matelas, une coître…avec le bois…….....................100 fr.

    - 1 autre lit pour enfant garni… rideaux anciens, étoffe appelé brillant………………………… 30 fr.

    - 2 armoires bois noyer à 2 portes fermant à clef……………………………………………..120 fr.

    - 1 buffet fermant à une porte …………………………………………………………………..9 fr.

    - à la fenêtre un rideau de toile de coton………………………………………………………   4 fr.

    Dans une autre chambre en matin de la cuisine, passage entre deux :

    <o:p> </o:p>

    - 1 table à quatre pieds…………………………………………………………………………3 fr.

    - 4 chaises et 1 fauteuil empaillés………………………………………………………………  2 fr.

    - 1 coffre bois chêne…………………………………………………………………………… 6 fr.

    - 3 lits assortis accompagnés chacun de ses rideaux, pentes, ciel et têtières, grands teintjaune
     1 couverture en indienne piquée, 1 autre de laine, 2 matelas……………………… …......... 300 fr.

    - 1 armoire de noyer fermant à 2 portes et à clef.………………………………………….   72 fr.

    - 1 petit rideau et sa tringle…………………………………………………………………….1 fr.

    - 1 porte de four en fer, 1 autre en bois, 1 râble fer………………………………………………….  3 fr.

    <o:p> </o:p>

    Dans un cabinet attenant à cette chambre de matin :

    -         20 couverts , cuillers et fourchettes, 4 grandes cuillères pour servir, 2 saladiers à cotes de
    melons, 4 salières, 1 porte huilier garni de deux bouchons, 2 gobelets, 1 écuelle, 2 cuillères
    à café, le tout en argent pesant 23 marcs…………………………………….……1104 fr.

    -         60 assiettes, 4 saladiers, 1 soupière et 1 bol, le tout en faïence………………………18 fr.

    <o:p> </o:p>
    Dans une chambre
    au dessus de la cuisine :

    - 2 matelas, 2 rideaux en pentes de lit en grenat et 1 lanterne en fer………………………18 fr.

    - 6 draps, toile de ménage………………………………………………………………18 fr.

    <o:p> </o:p>

    Dans une autre chambre, en midi de celle-ci, appelée chambre du roi<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - 8 chaises en paille…………………………………………………………………………8 fr.

    - 2 fauteuils rembourés, 1 chaise de nuit……………………………………………………..9 fr.

    - 2 lits jumeaux garnis de leurs bois, garde paille, matelas, couvertures l'une en laine l'autre en étoffe de soie teinte jaune, les rideaux, ciels, tours et tétières de cadis bleu bordés et garnis de rubans jaune……………………………………………………..240 fr.

          - 2 chenets à pomme de cuivre, 1 péle, 1 pince, 1 soufflet……………………………… 6  fr.

          - 1 cuvette à robinet et son dessous, le tout en étain…………………………………….20 fr.

          - 1 petite table sur <st1:metricconverter productid="4 pieds" w:st="on">4 pieds</st1:metricconverter> garnis d'un tapis vert et 1 commode de bois chêne fermant à 3 tiroirs sur laquelle un autre tapis vert et 1 cuvette et 1 pot à eau en faïence……………30 fr.

          -  2 rideaux toile de coton garnis de leur tringle, 1 petite glace et 2 petits paravents………  21 fr.

          - 2 draps et 2 petits oreillers…………………………………………………………..….12 fr.

    <o:p> </o:p>Dans une autre chambre appelée chambre grise :

    - 1 armoire et une commode…………………………………………………………………..40 fr.

    - 2 lits jumeaux….couverture en indienne piquée…………………………………….………200 fr.

    - 4 draps……………………………………………………………………………………….8 fr.

    - 3 tables sur <st1:metricconverter productid="4 pieds" w:st="on">4 pieds</st1:metricconverter> dont une est garnie d'un tapis vert, 6 chaises et 2 fauteuils empaillés……….15 fr.

    - 2 chenets de feu pomme de cuivre, 1 péle, 1 pince et 1 soufflet………………………………..4 fr.<o:p>

    </o:p>Dans une autre chambre appelée chambre neuve :

    <o:p> </o:p>

    - 2 lits jumeaux……………………………………………………………………………..160 fr.

    - 1 autre lit………………………………………………………………………………….130 fr.

    - 4 chaises empaillées, à la fenêtre 2 rideaux toile de coton, à la cheminée plaque de fonte et 1 porte (?) au dessous 1 petit miroir……………………………………………………...........................30 fr.

    <o:p> </o:p>Dans un cabinet attenant :

    <o:p> </o:p>

    - 1 lit rideau de cadis vert………………………………………………………………….....50 fr.

    - 2 chaises empaillées………………………………………………………………………..  2 fr.

    - 165 draps de toile de ménage……………………………………………………………..495 fr.

    - 48 serviettes à yeux de perdrix……………………………………………………………..72 fr.

    - 185 serviettes à <st1:PersonName productid="la Venise" w:st="on">la Venise</st1:PersonName>………………………………………………...………………92,5 fr.

    - 80 nappes de différentes grandeurs………………………………………………………..240 fr.

    - 50 essuie mains………………………………………………………………………….12,5 fr.

    - 30 tabliers de cuisine……………………………………………………………………….15 fr.

    - <st1:metricconverter productid="134 mètres" w:st="on">134 mètres</st1:metricconverter> de toile de fil neuve……………………………………………………….....254,6 fr.

    - 1 lard sal酅………………………………………………………………………...….100 fr.

    - 400 doubles décalitres d'avoine…………………………………………………………....480 fr.

    - 66 doubles décalitres froment et 16 moulus……………………………………………….296,5 fr.

    - 1 moulin à passer la farine……………………………………………………………………30 fr.

    - 18 perches…………………………………………………………………………………....9 fr.

    - 12 doubles hectolitres de vin tant en tonneaux qu'en bouteilles…………………………....….600 fr.

    - 400 bouteilles de verre noir…………………………………………………;;……………….80 fr.

    - Bois à brûler et autre………...………………………………………………………..……..300 fr.

    - 150 quintaux métriques de foin……………………………………………………….……..600 fr.

    - 1 selle et bride pour cheval………………………………………………….……………......10 fr.

    - 1 cuvier pour lessive et 6 fourches de fer…………………………………………………..….24 fr.

    - quelques provision en beurre et huile………………………………………………..……...…30 fr.

                                                                                                                                                                ----------

                                                                                                                                              Total                 6970,6 fr.

    <o:p> </o:p>

    Tout ce qui est en meuble est antique et ce qui est en linge usé presque au trois quarts.

    <o:p> </o:p>

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  • <o:p> </o:p>

                 Décembre 1974, exposé de monsieur L. Bourbon : Président des Vieilles Maisons Françaises de <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName> et Conservateur des Antiquités et Objets d’Art de <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName> nous parle de :

    L’ancienne Auberge de <st1:PersonName productid="la Teste Noire" w:st="on">la Teste Noire</st1:PersonName><o:p> </o:p>

    ( relais de poste aux chevaux de l'ancienne route royale de Tarare)<o:p></o:p>

     Saint-Symphorien-de-Lay a vu son importance et sa prospérité croître dès le XV° siècle, quand la route "royale" de Lyon à Paris, fixée jusque là et depuis le XII° siècle sur l'itinéraire de Lyon, Amplepuis, Thizy, Marcigny pour éviter faute de ponts, deux passages de <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName>, emprunta l'itinéraire de l'Arbresle, Tarare, St-S"Saphorin" et Roanne.

    <o:p> </o:p>L'évolution des techniques de construction des ponts, la guerre de 100 Ans aussi, qui fit de Charlieu, un centre de guerre, devait conditionner le changement ; d'où le déclin commercial de Charlieu, comme l'a si bien fait remarquer monsieur Fournial.

    <o:p> </o:p>Ainsi, la route de la montagne de Tarare, si redoutée des voyageurs devint elle la première route de France. On garde le souvenir de passages illustres à Saint-Symphorien-de-Lay, depuis Guillaume du Bellay en 1543 jusqu'à Pie VII en 1807 qui y relayèrent, dans les nombreuses auberges dont celle de <st1:PersonName productid="la Teste Noire" w:st="on">la Teste Noire</st1:PersonName> est la plus célèbre.

    <o:p> </o:p>Guillaume du Bellay y mourut entre les bras de son ami Rabelais qui l'avait accompagné de Lyon. Joachim du Bellay son neveu y couche peu après et y compose un sonnet. Des rois de France, Madame de Sévigné, empruntèrent à leur tour cet itinéraire, et les murs de la célèbre auberge existent encore, mais en danger, d'où cet exposé pour y parer.

    <o:p> </o:p>Monsieur Bécaud Antonin de Saint-Symphorien, en 1967 consacra une exposition par les Chemins du Passé qui donnèrent leur nom à l'association qu'il créa. Le thème qu'il choisit de la route royale qui traverse son pays, comme aujourd'hui <st1:PersonName productid="la N.7" w:st="on">la N.7</st1:PersonName>, l'amena à présenter un nombre très important d'objets et documents se rapportant à la route et à ses voyageurs, depuis l'atelier du maréchal-ferrant, jusqu'aux tenues des postillons et maîtres de poste, fac-similé de lettres de voyageurs célèbres… On put regretter à la fermeture, la disparition de tant de documents qui contribuèrent pour un temps à faire revivre un brillant passé.

    <o:p> </o:p>La réalité historique de ce "grand chemin" était bien démontré, et plusieurs souhaitèrent qu'un musée local de la route, puisse un jour recueillir tant d'autres pièces appelées à disparaître. La population et <st1:PersonName productid="la Municipalité" w:st="on">la Municipalité</st1:PersonName> y seraient croyons-nous, favorables.

    <o:p> </o:p>Bien entendu, pareil musée aurait connu plus grand succès encore, en s'organisant dans l'ancien relais de <st1:PersonName productid="la Teste Noire" w:st="on">la Teste Noire</st1:PersonName>, mais il appartient aujourd'hui à un particulier qui l'occupe quelques semaines par an, sans l'entretenir, puisque la toiture des écuries s'est effondrée il y a peu, et que le bâtiment principal sur rue est en péril du fait de gouttières et d'abandon.

    <o:p> </o:p>Un piquetage d'enduit dégageant meneaux, hautes voussures et écussons de France dans un appareil de pierre jaunes, restituerait à cet ensemble tout son caractère, qui serait pour un musée de la poste aux chevaux, un cadre d'élection, et pour la commune un enrichissement certain.

    <o:p> </o:p>L'objet de cet exposé est donc double :

    <o:p> </o:p>D'une part, déterminé tous arguments sur l'intérêt et la nécessité d'un musée de la route à Saint-Symphorien, dans un  premier temps, quelque part et ensuite le transporter et l'enrichir dans l'ancien relais.

    <o:p> </o:p>D'autre part, tirer argument de l'extrême abandon de l'édifice, pour arriver à obtenir des travaux de la propriétaire ou une cession pour cause d'utilité publique.
    <o:p>
    </o:p>Ch. Guillaume en <st1:metricconverter productid="1898 a" w:st="on">1898 a</st1:metricconverter> établi dans le bulletin de <st1:PersonName productid="la Diana" w:st="on">la Diana</st1:PersonName> (pp 55-92) un travail remarquable sur les vieux logis de foréziens et leurs enseignes. S'il dit peu de chose sur <st1:PersonName productid="la Teste Noire" w:st="on">la Teste Noire</st1:PersonName>, il ressort de cet exposé, le grand nombre des relais et auberges du Forez, l'histoire et le folklore qui y sont attachés. Nous travaillons nous même à un inventaire général des anciens relais et auberges de France ; mais la tâche est immense. On peut dire cependant, que <st1:PersonName productid="la Teste Noire" w:st="on">la Teste Noire</st1:PersonName> de Saint-Symphorien y tiendrait une place distinguée.

    <o:p> </o:p>Aussi la responsabilité de l'abandon actuel est elle grave vis à vis du pays qui l'a déplore, en souhaitant qu’une solution conservatoire intervienne qui sauvegarde l'avenir des murs..

    <o:p> </o:p>On souhaiterait que les dispositions de la loi récemment promulguée sur les édifices classés abandonnés puissent être appliquées sur les édifices inscrit à l'Inventaire des  illisibles, par une mise en demeure du propriétaire d'exécuter les travaux indispensables.

    <o:p> </o:p>A l'appui d'une transformation de cet immeuble en musée ou en attendant un simple local voisin, je citerais l'exemple donné en Ardèche, par mademoiselle Martouret, descendante des anciens maîtres d'équipage de la batellerie du Rhône à Serrières.

    Il y a 50 ans, pour éviter la disparition chez les antiquaires ou leur détérioration des documents ou objets fabriqués aux cours des longues semaines de remontée des mariniers, et utilisés par la batellerie, obtint de la mairie une salle où furent groupés ces documents. Bientôt trop petite, elle obtint de la mairie, l'ancienne église dont nefs et chapelles étaient déjà remplies en 1950. J'en fus le témoin comme Conservateur des A.O.A du département, et priai souvent Melle M. de créer des réserves pour aérer son musée qui est digne de ce nom aujourd'hui. Sans son initiative, la plupart de ces objets seraient aujourd'hui perdus.

    Il n'en sera pas autrement à Saint-Symphorien, dont le problème sur le thème de la route est identique.

    Le chemin de fer en tuant les relais de poste comme la batellerie ancienne relaie dans les greniers tout ce qui conditionnait ces trafics. Mais pour combien de temps s'ils ne sont mis à l'abri?

    <o:p> </o:p>n peut donc prédire une réussite totale à l'association des Chemins du Passé qui prendra en main, la conservation de ces souvenirs devenus témoins d'un service révolu et éléments d'histoire.

    <o:p> </o:p>Les chemins du Passé disposent croyons nous, d'un local suffisant pour commencer, en attendant qu'un jour, le relais de <st1:PersonName productid="la Teste Noire" w:st="on">la Teste Noire</st1:PersonName> puisse se libérer.

    <o:p> </o:p>Ils se trouveront habilités à recueillir des successions sans héritiers, donnant aux autres l'idée d'augmenter les collections de la communauté par des dons. Et ainsi, de proche en proche, arrive-t-on par des contacts plus lointains à prendre la tête des événements  du parcours.

    L'Arbresle -Roanne par exemple, où rien n'existe jusqu'ici…

    <o:p> </o:p>La haute valeur éducative des documents et objets présentés, précieuse pour la formation de la jeunesse, le tourisme local et régional curieux de toutes ces histoires vraies, et il en subsiste un si grand nombre, sur ce parcourt d'intense trafic depuis 400 ans, pourrait donner un lustre nouveau à la ville de Saint-Symphorien, au travers des Chemins du Passé qui se signalent déjà chaque année par des expositions originales.

    <o:p> </o:p>Le département ne répugnerait pas sans doute, à soutenir d'une subvention de fonctionnement, les créations projetées. Sans prétendre au rang du musée de <st1:PersonName productid="la Poste" w:st="on">la Poste</st1:PersonName> d'Amboise, de celui de Riquewihr  ou du  musée postal d'Aquitaine crée dans un ancien relais fréquenté par Henri IV à Saint-Macaire, que nous connaissons bien, le futur musée de Saint-Symphorien, le seul sur la "première route de France", est assuré de réussir.

    <o:p> </o:p>Il n'est peut être pas d'argument plus fort pour engager la propriétaire : Madame F. Lapaire (suit l'adresse de celle-ci) au dialogue, pour louer à charge d'entretien une partie du relais en attendant mieux, ou à vendre, que de commencer de suite à grouper objet et collections et créer ainsi un climat qui peu à peu s'imposera à la faveur des patronages, des encouragements officiels et peut être des résultats obtenus.
    <o:p></o:p>Les quelques idées développées dans ce rapport nous paraissent dignes d'attention, dans l'intérêt des habitants de la commune et même du département.

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

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    2 commentaires
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    </o:p>Signification symbolique du Blason
     :

    Les figures représentées symbolisent  les activités principales et anciennes de notre commune  l'épi, l'agriculture ; la navette, le tissage, quant  au milan (oiseau rapace propre aux régions tempérées), il est l'emblème traditionnel de notre commune (on appelait autrefois les habitants de Saint-Just "les milans").Aucune devise ne se rattache au blason.


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    SAINT-JUST-la-PENDUE

               
    <o:p></o:p>Arrondissement de Roanne
    Canton Saint-Symphorien-de-Lay
    Superficie (ha)……….1988
    Population (hab)……..1466
    Recensement : 1999
    Habitants : les Sanjustois      
    Surnom : les  Milans (milhans)
    Cours d'eau : Le Gand
    Altitude : <st1:metricconverter productid="434 m" w:st="on">434 m</st1:metricconverter>
    Code Postal : 42540

    <o:p> </o:p>Origine du nom : sans doute de Saint Just, évêque de Lyon de 374 à 381, choisi comme protecteur de la paroisse ou de l'apendu, le perché, le village est construit sur une colline dominant la région. Une légende récente veut qu'une femme pendue à tort soit toujours vivante au bout de 5 jours et le bois de cette pendaison porte toujours le nom de "<st1:personname productid="La Pendue" w:st="on">La Pendue</st1:personname>".

    <o:p> 
    </o:p>Historique
     : dès le XI° siècle le Cartulaire de Savigny rappelle "l'ecclesia de sancto justo la pendua". Le premier document concernant le village est un traité de paix signé en 1222 entre Guy II de Forez et Guichard IV sire de Beaujeu. On trouve en 1238 : Ad Lapendua, en 1315 : Santus Justus <st1:personname productid="la Pondua" w:st="on">la Pondua</st1:personname>, 1369 : Parrochia Sancti Justi Lapenderria, en1555 : Sainct Just <st1:personname productid="La Pendue" w:st="on">la Pendue</st1:personname>, <st1:personname productid="la Pendue. Il" w:st="on">la Pendue. Il</st1:personname> est fort probable qu'au milieu du XIX siècle de nombreux manants furent pendus et cet endroit devint une référence toponymique

    L'industrie principale est le tissage. Dès le 17°siècle on tissait le coton, puis au 19° la mousseline et au 20° les fibres artificielles et synthétiques. Aujourd'hui on tisse encore de beaux tissus de soies naturelles et en quelques années une imprimerie est sortie du stade artisanal pour devenir une des plus modernes d'Europe.

    <o:p> </o:p><o:p></o:p>La légende : Le nom de Saint-Just-la-Pendue a beaucoup intrigué les voyageurs, elle reprend une tradition orale, à savoir la pendaison d'une femme pour cause d'adultère, pendant 4 jours au bout desquels "elle tomba à terre pleine de vie" preuve incontestable de son innocence.

    Bien sur il s'agit d'une légende et de rien d'autre, même si par le passé les édiles locaux ont cru bon de composer une réponse appropriée, en latin d'abord, traduite en français ensuite et annexée sur la page de garde d'un registre communal au XIX° siècle

    <o:p> 
    </o:p> Transport :Pour l'anecdote citons monsieur Muzelle Jean Marie qui dès 1910 monta à Saint-Just une société de transport pour voyageurs ; il acheta aux établissements Rousson une automobile carrossée en break de 14-16 HP (3600 cm3 4 cylindres) 8 places  qui consommait <st1:metricconverter productid="10 litres" w:st="on">10 litres</st1:metricconverter> d'essence et <st1:metricconverter productid="2 litres" w:st="on">2 litres</st1:metricconverter> d'huile aux <st1:metricconverter productid="30 kilomètres" w:st="on">30 kilomètres</st1:metricconverter>.
    <o:p>


    </o:p>

    Eglise Saint-Just

    <o:p> </o:p>1850-1852<o:p></o:p>

    Architectes BONNARD Père et Fils de St Maurice sur Loire et CORNU

    Hauteur : <st1:metricconverter productid="15 mètres" w:st="on">15 mètres</st1:metricconverter>, Largeur : <st1:metricconverter productid="20 mètres" w:st="on">20 mètres</st1:metricconverter>, Longueur : <st1:metricconverter productid="45 mètres" w:st="on">45 mètres</st1:metricconverter>

    <o:p> 
    </o:p>C'est en 1849, que le maire, Boulat-Biton présente au Conseil Municipal les plans et devis d'une réédification partielle de l'église trop petite, proposée l'année d'avant par <st1:personname productid="la Fabrique." w:st="on">la Fabrique.</st1:personname>

    <o:p> </o:p>Architecture de style néo-gothique, style qui, au 19ème siècle, s’est inspiré du gothique du Moyen-Age (l’emploi de la voûte sur croisée d’ogives qui entraîne des conséquences sur la structure de l’édifice : report des poussées sur les support d’angle, allègement des fenêtres). Elle remplace un premier édifice dont la plus ancienne mention connue est du 11ème siècle.

    <o:p> </o:p>La construction fut agrandie au Levant avec le terrain de l'ancien cimetière et une partie d'un jardin des Religieuses de Saint-Joseph.
    Il s'agissait de construire le cœur, deux travées dans chaque nef et le clocher, l'ancien devant être démoli parce qu'il formait obstacle à la jonction du nouvel édifice avec l'ancien.

    <o:p> </o:p>Les travaux sont terminés à la fin de l'année 1850. Ils reprennent l'année suivante, mais on n'élève pas le clocher, tout au plus commence-ton l'embase pour y loger le beffroi ou l'on suspend les cloches. Sur le tympan des trois portails : statue de St Just patron de la paroisse, en habit d’archevêque de Lyon ; scène représentant un ange gardien avec un enfant, Vierge de Pitié.

    <o:p> </o:p>Il faut attendre 3/4  de siècle pour que l'église soit surmontée de son clocher  avec 4 flèches gothiques, œuvre de l'architecte Roannais Cornu et cela grâce à la générosité de madame Perraud une Saintjustoise d'origine marié avec un industriel de Bussière.

    <o:p> </o:p>Deux cloches sont classées MH depuis 1956, l’une datant de 1542, l’autre de 1781.
    <o:p>
    </o:p>Saint Just Patron de la paroisse et une originalité, le clocher qui abrite un château d'eau intérieur de <st1:metricconverter productid="50 m3" w:st="on">50 m3</st1:metricconverter>.

    <o:p> </o:p>Dans l’église :<o:p></o:p>

    Statue du Christ aux liens

    18° siècle - Bois peint- Classé MH : 1970/01/06

    <o:p> </o:p>Christ aux liens  dit "Christ à la colonne" où "Ecce homo" cette statue entièrement en bois représente une scène de la flagellation du Christ attaché à une colonne.

    La chaîne, à la particularité d'être taillée d'une seule pièce.

    <o:p> </o:p>Cette statue, sauvée des flammes à <st1:personname productid="la Révolution" w:st="on">la Révolution</st1:personname> par le sacristain de l'époque : Léonard Chaize, qui l' avait protégée dans son patrimoine familial a été redonnée en fin de XX° siècle par une de ses descendantes, à l'église de Saint-Just-la-Pendue.

    Chapelle Notre Dame de Liesse<o:p></o:p>

    Milieu XIII°  siècle
    Place de la chapelle dans le bourg<o:p></o:p>

    <o:p>
    </o:p>L'appellation rappelle la petite ville de Liesse, près de Laon où plusieurs rois de France ont fait des pèlerinages.<o:p></o:p>

    Elevée, sans doute après la peste de 1457, le plus ancien document écrit remonte à 1459. En 1670 le curé Duvivier fait remplacer le vieux bâtiment par un nouvel édifice surmonté d'un clocher.

    <o:p> </o:p>Aujourd'hui on distingue deux constructions. La plus ancienne à l'Orient comporte une partie du mur, surmonté du clocher, deux transepts et le cœur. Côté Ouest l'édifice a été allongé avec une toiture surbaissée. Cette partie comprend le mur de façade dont le pignon supporte une Vierge moderne à l'aplomb d'un portail à fronton triangulaire, tronqué et flanqué à chaque extrémité d'un acrotère ou repose une sphère.<o:p></o:p>

    Au portail on relève sur les claveaux de pierre dorée, les marques des tâcherons qui les ont taillés, et, sur la clé, la date de 1690.

    Retable <o:p></o:p>

     Fin 17ème début 18ème - Marbre polychrome, bois sculpté polychrome et doré, fer forgé
    - Classé MH : 1982/30/12<o:p></o:p>

    <o:p>
    </o:p>
    C'est en 1670 comme l'indique la date portée  sur le linteau de la grille du cœur que le curé Duvivier fait tapisser le cœur d'un retable et de boiseries magnifiques. Des villages voisins on vient admirer le chef d'œuvre et faire dévotion auprès de saints dont les statues naïves symbolisent la vie. <o:p></o:p>

    Comme il l'avait souhaité le curé Jean Duvivier y sera inhumé le 9 mai 1694

    <o:p>
    </o:p>

    <o:p></o:p><st1:personname productid="La France" w:st="on"></st1:personname>

    Chapelle de Turin<o:p></o:p>

    Granite rouge
    Hameau de Turin

    <o:p> </o:p>Construite pour commémorer l'apparition de <st1:personname productid="la Vierge" w:st="on">la Vierge</st1:personname>, le 30 juillet 1849, à la petite Marie Mathelin qui garde des animaux.

    <o:p> </o:p>Après enquête l'autorité religieuse ne retient pas la réalité de cette apparition, malgré quatre guérisons après pèlerinage.

    <o:p> </o:p>Elle est à mis pente de la verdoyante vallée qui, du bourg descend vers le hameau. Bâtie en pierres du pays, elle s'élève à quelques mètres du premier oratoire édifié sur la "pierre de l'apparition". L'intérieur est bleu, couleur de la vierge. Le cœur formé de panneaux à arcs brisés dont les nervures convergent à la hauteur de la nef, met en honneur une Vierge couronnée portant l'enfant Jésus et encadrée de deux statues : Saint Joseph à gauche, le Sacré cœur à droite, dans lesquels sont accrochés des ex-voto.

    <o:p> </o:p>Deux vitraux éclairent largement la petite nef représentant d'un côté le bon Pasteur, de l'autre <st1:personname productid="la Vierge" w:st="on">la Vierge</st1:personname> de l'apparition.  Une toile peinte sans doute : Saint Jérôme complète le tout.<o:p></o:p>

    Menhir Christianisé<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Fer
    Un mètre

    Lieu dit Métérange à environ <st1:metricconverter productid="500 mètres" w:st="on">500 mètres</st1:metricconverter> du bourg sur la route de Néronde

    <o:p> 
    </o:p>
    Menhir christianisé ou Croix de Métérange

    <o:p> </o:p>Le Conseil Municipal de Saint-Just en parle le 8 novembre 1834, c'est l'une des quatre à jalonner l'ancien chemin transversal de Pinay à Lyon par Tarare.
    Très typée, haute d'environ un mètre, son embase de ferrure est sertie au sommet d'une curieuse pierre menhir.<o:p>


    </o:p>

    Croix du Lieu dit "<st1:personname style="font-weight: bold; text-decoration: underline;" productid="La Croix" w:st="on">La Croix</st1:personname>"<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Milieu 19°  siècle
    Fer et pierre<o:p></o:p>

    Au lieu dit <st1:personname productid="La Croix" w:st="on">la Croix</st1:personname> au hameau de Turin<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>C'est la toute première citée dans les documents. En effet en 1369, Viaud Geoffroy, tenancier du seigneur Louis de Lorgue, doit des cens et servis, pour les prairies qu'il a au territoire de <st1:personname productid="la Croix." w:st="on">la Croix.</st1:personname>

    Celle d'aujourd'hui, sur son cartouche du croisillon supérieur, indique la date de sa réfection :1842.

    <o:p> 
    </o:p>

    Oratoire Notre Dame de Bonne Route<o:p></o:p>
    <o:p> </o:p>Milieu XXème siècle<o:p></o:p>
    Pierre
    En bord de route à en venant de Neulise à gauche avant Saint-Just-la-Pendue

    <o:p>

    </o:p>Sur une parcelle de terrain donnée par MM Raffin et Mauger un petit monument surmonté d'une Vierge à l'enfant en pierre œuvre de H. Keller

    Cet oratoire est inauguré et béni par le Cardinal Gerlier, Evêque de Lyon le 13 septembre 1959.

    <o:p> </o:p>


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