•  

    <o:p>
    </o:p>

    Saint-Symphorien-de-Lay<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Des origines……………………… au 18° siècle

    <o:p> </o:p>Par une équipe locale : G. Fouillant – P. Bissuel – J. et N. Broisin – L. Croce – C. Désormière – A. Devis – J.G. Girardet – B. Hugues – T. Jacquet – N. Jusselme – B. Lacroix –J.C. et M.L. Perrin –I. Pignard.

    <o:p> </o:p>Dessin de G. Patais.

    <o:p> </o:p><st1:personname productid="La Préface" w:st="on">La Préface</st1:personname> :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Une équipe de notre village, passionnée d’histoire locale, s’est attelée récemment à la lourde tâche de reconstituer son histoire et celle de ses principaux hameaux.

    <o:p> </o:p>Dans ce premier volume qui couvre la période allant des origines jusqu’au XVIIIème siècle nous pouvons découvrir tout ce qui a fait la vie de Saint-Symphorien de Lay au fil des siècleS.

    <o:p> </o:p>La réalisation de cet ouvrage, particulièrement bien documenté à certainement nécessité un travail important de la part de ses auteurs.

    <o:p> </o:p>Je souhaite donc que le plus grand nombre de nos compatriotes puisse le découvrir pour en apprécier la qualité et pour remercier ainsi ceux à qui nous le devons.

                                                                                         Le Maire

                                                                                 Alain GIRARDET

    <o:p> </o:p>

    Format de l’ouvrage 210 x 297

    <o:p> </o:p>   1° tome d’une série de 3<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

        270 pages, de nombreux dessins et reproductions en noir et blanc de documents anciens, cartes et plans, quelques pages en couleurs, table des matières, glossaires des termes utiliser, références bibliographiques, petite bibliographie locale. 

    <o:p> </o:p>Pour plus de renseignements écrire  à : Chemins du Passé<o:p></o:p>

                                                                    6, rue de l'ancienne poste<o:p></o:p>

                                                                    42470 Saint-Symphorien-de-Lay

    <o:p> </o:p>

    Avertissement : A la demande de nos lecteurs habituels, nous avons effectué le tirage de notre étude en photocopies « laser » en pages recto. Ainsi  peut-on utiliser pratiquement les versos pour y inscrire ou placer des notes complémentaires et personnelles, des photos, cartes et autres documents.<o:p></o:p>

    En procédant ainsi les  prix de nos ouvrages sont calculés au plus juste afin qu’une personne au chômage, étudiante ou en retraite puisse les acheter.<o:p></o:p>

    D’autre part jusqu’à un passé très proche, la mise en place et la reliure étaient effectuées par une association de jeunes handicapés (des changements sont en cours).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Pour faciliter la lecture, les textes sont en pleine page (pas de colonne).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>La taille des polices de caractères est soit de 12 ou de 14 (pensons à ceux qui portent des lunettes.)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>La frappe des articles étant faite par plusieurs collaborateurs les polices de caractères peuvent être différentes d’un sujet à l’autre mais l’avantage est de briser la monotonie uniforme des textes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Une expédition par <st1:personname productid="la Poste" w:st="on">la Poste</st1:personname> est un peu plus onéreuse surtout si l’ouvrage comporte un grand nombre de pages.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>BONNE LECTURE<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>


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  • Signification Symbolique du Blason : Comme chaque village Saint Victor a recherché ses racines héraldiques. Son blason aurait pu être celui de <st1:PersonName productid="la Famille" w:st="on">la Famille</st1:PersonName> de Ronchevol. Mais par manque de documents, il en a été composé un, qui rassemble les caractéristiques essentielles de la commune : histoire, géographie, activité économique dominante, patronage du saint. Monsieur Pierre Bissuel en a été l'artisan.

    <o:p> </o:p>On y retrouve symbolisés : L'armure de Victor, soldat romain, Le Rhins, cours d'eau principal, dont la force fit mouvoir les machines de filatures, la rivière est représentée en bleu par des ondulations. Les deux navettes, symbolisées par des losanges,  rappelant l'industrie florissante du tissage. La couleur  verte des navettes évoque la féconde agriculture et le caractère rural de la commune. Le fond jaune représente la richesse.<o:p></o:p>


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  • SAINT-VICTOR-SUR-RHINS
    <o:p></o:p>

               
    Arrondissement de Roanne
    Canton de Saint-Symphorien-de-Lay
    Superficie (ha)……….1143
    Population (hab.)…….872
    Recensement : 1999
    Habitants : Les Gouâtreurs (govatrons)
    Cours d'eau : Le Rhins, le Marmanton
    Altitude : <st1:metricconverter productid="554 m" w:st="on">554 m</st1:metricconverter>
    Code Postal : 42630

    <o:p> </o:p>Origine du nom : Romaine :  on trouve en 946 "…in villa Madalia, donamus una vinea Sanctis Victori.."

    <o:p> </o:p>Historique: Au temps de Charlemagne le village est situé en "Ager Tolvedunensis", dont le centre est Touvéon. Il fait partie du Pagus Masticonensis, occupant la zone qui sera rattachée au Beaujolais, et où les sires de Beaujeu créeront la châtellenie de Thizy. L'abbaye de Cluny est fondée en 910. Les moines construisent leur monastère, puis sont envoyer dans la campagne pour y porter la bonne nouvelle. Ceux de Cluny s'installent à Charlieu et Thizy, puis plus modestement à Régny et Saint-Victor. Un écrit de 998 de Rodolphe, roi de Bourgogne, confirme à L'Abbaye de Cluny : "la possession de Saint-Victor, du Comté de Forez". Dès leur arrivée les moines bâtissent leur maison et leur chapelle et sont placés sous la conduite d'un responsable le prieur. Ce sanctuaire qui devient "le doyenné" puis le "prieuré" il est placé ici sous la protection de Saint Victor : officier  romain qui n'hésite pas à s'opposer à l'Empereur Maximilien qui arrive à Marseille pour persécuter les chrétiens. Avec une foie inébranlable, Victor subit, humiliations, tortures et châtiments. Il confond le tyran en démontrant la vanité des idoles  et la divinité du Christ. L'Empereur lui fit couper un pied ensuite il fut placé sur la  meule d'un moulin pour être broyé, mais la machine se brisa, pour en finir, on lui trancha la tête. En traversant les siècles le nom du village est resté inchangé en 994 "concedo Sanctum Victorem constitutum super fluvium Remis", en 1219 "Capellanus de Sancto Victor", au 14° siècle "Prior Villenove et Sancti Victorid" en 1513 "Prioratus Sancti Victoris", sur la carte de Cassini "St-Victor", en 1789 Saint-Victor-sur-Reins". Aujourd'hui la commune offre encore un ensemble  industriel textile important, un artisanat développé et des associations activent.

    <o:p> </o:p>

    Eglise Saint-Victor<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>1877 - 1879

    Architecte DURAND de Roanne

    <o:p> </o:p>

    En style néo-gothique du Moyen-Age (emploi de la voûte sur croisée d'ogives qui entraîne des conséquences sur la structure de l'édifice : report des poussées sur les supports d'angle, allègement des murs, agrandissement des fenêtres.

    <o:p> </o:p>Elle a remplacé un premier édifice qui était également l'église d'un prieuré bénédictin dépendant de l'abbaye de Cluny construit en 998

    Des éléments de cette première église subsistent à l'est de l'église actuelle.

    <o:p> </o:p>OBJETS REMARQUABLES DE L’EGLISE :

    • <o:p> </o:p>Vierge de pitié : 16° siècle - pierre - Eglise Saint-Victor (provenant de l’ancienne église) - Inscrit MH : 1978
    • Vierge à l'enfant : 18° siècle - Bois peint et doré - Eglise -Saint Victor (provenant de l’ancienne église). 
    • <o:p> </o:p>Bannières pour les  processions<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    • La rosace de la porte d’entrée et le Christ en bois (du 16ème siècle).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    • Maître-autel de, marbre de J.B. PICAUD, 1877, 1891.<o:p></o:p> Style néo-gothique

    <o:p>

    </o:p>

    BREVIAIRE<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Fin 13° siècle
    Parchemin
    mairie
    Inscrit MH : 29.12.1906<o:p></o:p>

    <o:p>
    </o:p> Le bréviaire de Saint-Victor-sur-Rhins constitue de par sa rareté, sa beauté et son exceptionnel état de conservation, un témoin fabuleux du « scriptorium » (lieu ou les moines chargés des enluminures et manuscrits travaillaient) de l’Abbaye de Cluny dont dépendait le prieuré de Saint-Victor-sur-Rhins

    <o:p> </o:p>

     Ethymologiquement, le mot « bréviaire » vient du latin "brévarius - abrégé". C’est condenser un document contenant toutes les offices de l'année. A partir du XI° siècle, le bréviaire est nécessaire pour les communautés réparties dans toute <st1:PersonName productid="la France" w:st="on">la France</st1:PersonName> et qui n'ont pas une riche bibliothèque, comme dans les abbayes. Il est en même temps : lectionnaire (livre de textes latins), psautier (livre de cantiques) et antiphonaire (inscription musicale des chants).

    <o:p> </o:p>Le bréviaire est en général un livre contenant tous les offices de l'année liturgique. Celui-ci porte comme inscription : « donné à l’église de Saint Victor en 1317,  par Dom Guillaume de Montagny », alors sacristain de Cluny et patron de cette maison. Pour le salut de son âme et à charge pour les moines de célébrer à perpétuité, chaque semaine une messe à son intention.

    <o:p> </o:p>Il est constitué de 625 folios de manuscrits sur parchemin. Plus de 60 peaux de moutons ont été nécessaires pour sa confection. Les dimensions du document sont de 340 x 240 et l'épaisseur est d'environ <st1:metricconverter productid="150 mm" w:st="on">150 mm</st1:metricconverter>. Le texte est écrit  sur deux colonnes par folio ayant 31 lignes manuscrites. L'écriture gothique, est très régulière et datée du XIIIème siècle. La notation musicale est carrée et se fait sur quatre lignes rouges et aux chants grégoriens. Les majuscules sont rouges ou bleues ornées de filigranes. Certaines sont décorées de miniatures, représentant des scènes bibliques en couleurs, rehaussées d'or (enluminures). Un passage concerne le coutumier ; ce texte règle les différents rapports entre le curé de la paroisse et le prieur du prieuré de Saint-Victor.

    <o:p> </o:p>Le bréviaire de Saint Victor est resté très longtemps à l’écart des chemins fréquentés par les historiens. Il a été étudié dans le mémoire présenté par Pascal Colomb, mais auparavant Joseph Déchelette (historien et archéologue, fils d’Eugène Déchelette) et Joseph Folliet ont signalé ce chef d’œuvre classé « monument historique »  depuis déjà 1906.

     Pour ce qui est de la date de rédaction de ce livre, la datation a été faite en examinant en détail sa composition. L’indice principal est l’absence de la fête de Saint Louis. Ce roi de France ayant été  canonisé en l’an 1300. Il est donc indéniable que l’exécution de cette œuvre a été faite avant cette date.

    Ce travail nécessitant des années, on peut dire avec certitude que le bréviaire de  Saint-Victor-sur-Rhins date de 1285/1295, soit du XIIIème siècle.

    <o:p> </o:p>

    FOUR CABIN<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Fin XVIII° siècle
    Pierre bois tuiles
    Sur la route de Thizy  à quelques centaines de mètres de Saint-Victor

    <o:p>
    </o:p> L'établissement a fonctionné de la fin du XVIII° siècle au début du XX° siècle, permettant la fourniture de briques et de tuiles à un usage exclusivement local au cours des 3 à 4 cuissons annuelles.

    <o:p> </o:p>Cette production à l'échelle du hameau s'explique par une présence humaine nombreuse.

    <o:p> </o:p>En 1846, le hameau de Cabin comptait 32 personnes pour 5 familles.

    <o:p> </o:p>La concurrence des tuileries mécaniques et le développement des transports ont mis fin à cette activité semi-agricole. La fabrication des tuiles comportait plusieurs étapes : extraction de l'argile, malaxage et corroyage à proximité du four, moulage à la main, démoulage et séchage, chargement du four et cuisson. Cuisson à très petit feu durant 36 à 40 heures, puis à grand feu durant 24 heures. Le refroidissement complet du four demandait plusieurs jours avant la récupération du produit fini.
    <o:p>
    </o:p>

    Viaduc du chemin de fer

    <o:p></o:p>
    <o:p> </o:p>1870
    A l'entrée du bourg

    <o:p>
    </o:p> Deux embranchements prennent naissance à Saint Victor  la ligne de Cours (Rhône), avec le viaduc en pierre, est privée (Compagnie du chemin de fer de St-Victor à Cours), construite par des industriels fabricants de couvertures de la de la vallée de <st1:PersonName productid="la Trambouze. Elle" w:st="on">la Trambouze. Elle</st1:PersonName> fonctionne jusqu'en 1969.

    <o:p> </o:p>Le "tramaillou" ligne de chemin de fer routier  de Saint-Victor à Thizy (Rhône), longue de <st1:metricconverter productid="7 kilomètres" w:st="on">7 kilomètres</st1:metricconverter> est ouverte en 1881. Elle est alors équipée de trois locomotives 03OT, deux Cail et une Pinguely, pour le transport de voyageurs et des marchandises (toiles de "Vichy"). Les machines sont remplacées au début du XX° siècle par des Corpet-Louvet plus lourdes et plus puissantes.

    <o:p> </o:p>La machine n° 1 baptisée "le Rhône" est depuis 1968,  au musée des Transports urbains installé depuis 2002 à  Colombes (92).

    <o:p> </o:p>

    La gare S.N.C.F de Saint-Victor<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>En ce début de XXI° siècle l'association les "Amis du Rail du Forez" a mené une action pour sauvegarder l'abri de quai central PLM de la gare de Saint-Victor, la rénovation de cet ancien bâti est aujourd'hui terminée.

    Anciennes bâtisses de Ronchevol ou Roncheval<o:p></o:p><o:p> </o:p>

    Sur la route entre Saint-Victor et Amplepuis

    <o:p> </o:p>
     Ancienne maison forte  datée environ du  XIV° siècle, vestige du fief des Ronchevol où Ronchivol

    Les bâtiments, en pierre, d'où émerge une grosse tour carré, sont répartis autour d'une cour fermée.

     Dans la partie habitation subsiste une "bretagne" sorte d'aménagement d'une imposante cheminée permettant le chauffage des pièces adjacentes.

    <o:p> </o:p>Dans une salle des communs, un cuvier avec à la base une tête sculptée servant de bonde, un four existait, ainsi qu'un puits. Mais plus de trace du souterrain.

    <o:p> </o:p><st1:PersonName productid="La Seigneurie" w:st="on">La Seigneurie</st1:PersonName> de Ronchevol fut réunie au fief de Cucurieux, dont elle devint une possession. Elle fut ainsi nommée d'une famille forézienne établie à St-Cyr (Saint-Cyr-de-Favières) dès le XIII° siècle.<o:p>

    </o:p> En 1277, Guichard de Ronchevol possède  fief et mouvance au territoire de St-Cyr. A la même époque vivaient Guillaume de Ronchevol et Jehan de Ronchevol. En 1404, Robert de Ronchevol fait hommage au sire de Beaujeu pour sa maison de St-Cyr-de-Favières.

    Par la suite le domaine auquel cette famille avait donné son nom fut réuni à <st1:PersonName productid="La Seigneurie" w:st="on">la Seigneurie</st1:PersonName> de Cucurieux.

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>


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    Saint-Symphorien-de-Lay possède un des plus anciens relais postaux de France :<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>
    C’est celui de <st1:PersonName productid="la Tête Noire" w:st="on">la Tête Noire</st1:PersonName><o:p></o:p>

    <o:p> 
    </o:p>
            En effet c’est François I°  qui donne une lettre de naturalité, le 1° juillet 1525 à Jacques AIGNELET chevaucheur ordinaire de l’Ecurie du ROI, Maître de Poste de Saint-Symphorien-de-Lay, natif de Savoie.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>           Un des écussons qui orne le mur de la façade est « mi-partie aux armes de France avec des fleurs de lys et l’autre partie de Bretagne  avec des hermines. » L’explication  de cet écusson à deux versions : <o:p>

    </o:p>  1°)  Il ne peut avoir été sculpté qu’après le mariage du roi CHARLES VIII avec <st1:PersonName productid="la DUCHESSE ANNE" w:st="on">la DUCHESSE ANNE</st1:PersonName> ( le 6 décembre 1491) Sans doute même après  mars 1497,  où partant conquérir le royaume de Naples, on note le passage du roi Charles VIII, d’Anne de Bretagne, de Louis d’Orléans et du Maréchal de Crévecoeur, qui malade, décédera quelques jours plus tard à l’Arbresle alors qu’il s’en retourne en Picardie.  <o:p></o:p>

    <o:p>  </o:p>2°)  Louis XII après la facile conquête de Gênes et la désastreuse campagne qui suit, revient à Lyon : <o:p></o:p>

     « Là, miné par d’effroyables hémorragies internes, il semble au bord de la tombe et veux mourir à Blois. On le transporte en litière jusqu’à Roanne, afin d’éviter les heurts de la route, on met son lit sur une barque et Louis XII descend ainsi le cour de <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName> »  (Alain Decaux)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Lors de ce périlleux retour, Anne de Bretagne (épousée en 1499) l’accompagne. Un arrêt à lieu à la « Tête Noire. » <o:p></o:p>

    C’est  sans doute en souvenir de cette halte que fut sculpté le blason serti sur la façade de l’auberge.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Pendant de la rénovation des bâtiments (1994-1995) divers prélèvements examinés au Carbonne 14 permettent de penser que la façade est la partie la plus récente  de cette construction plusieurs fois remaniée. On trouve dans les pierres qui la compose diverses époques : gothique flamboyant, colonnes botticulaires, cannelures, un mélange du Moyen-Age finissant et du début de <st1:PersonName productid="la Renaissance." w:st="on">la Renaissance.</st1:PersonName><o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    RABELAIS ET GUILLAUME DU BELLAY<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Par contre une chose est sur  Rabelais est passé plusieurs fois par ici.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Parti comme médecin auprès du Gouverneur du Piémont : Guillaume du Bellay, seigneur de Langey, on le retrouve fin 1542 avec son maître malade qui rentre de Turin.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>On est le 8 janvier, le temps est épouvantable, la douleur du malade est insupportable, il est perclus de goutte. On arrête le convoi à l’Auberge de <st1:PersonName productid="la Tête Noire." w:st="on">la Tête Noire.</st1:PersonName><o:p></o:p>

    Guillaume rend le dernier souffle au petit matin, Rabelais l’indique dans son ouvrage PANTAGRUEL livre III chapitre 21.<o:p></o:p>

    Quelques années plus tard le cousin de Guillaume : JOACHIM DU BELLAY s’arrête aussi à Saint-Symphorien, il y prend la « couchée » et y compose un sonnet sur la mort du grand LANGEY : titre « D’un songe qu’il feit en passant à St-Saphorin » (les Oeuvres françaises de Joachim du Bellay par Frédéric MOREL – tome 1 – feuillet 206 et 207).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p><st1:PersonName productid="LA TETE NOIRE" w:st="on">LA TETE NOIRE</st1:PersonName> drôle de nom pour une auberge ? <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Le nom de Teste Noire ramène le souvenir de Geoffroy Teste Noire capitaine brigand d’un groupe de routiers au moment de <st1:PersonName productid="la Guerre" w:st="on">la Guerre</st1:PersonName> de 100 ans (vers la fin du XIV° siècle à Ventatour près de EGLETON en Corrèze) mais sans doute n’est-ce qu’une légende romanesque (car une tête de maure est sculptée sur une  des cheminées de l’auberge et elle rappelle curieusement le blason de <st1:PersonName productid="la Corse" w:st="on">la Corse</st1:PersonName>)<o:p></o:p>

    MAIS POURQUOI DES MURS PEINTS  DANS LES CHAMBRES DE L’AUBERGE ?<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>·        La mort rode souvent dans les auberges ( Souvenons-nous du film l’Auberge Rouge, film avec Fernandel). On y décède où disparaît très facilement.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>
    ·        La police toujours curieuse de savoir qu’elles sont les personnes qui y entrent et n’en sortent pas institue à partir de 1407 l’obligation de tenir un registre des clients, c’est l’ancêtre de la fiche d’hôtel abandonnée par la suite.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>·        Les aubergistes passent pour être du dernier bien avec le diable. C’est dans les auberges que les esprits reviennent la nuit ! Car « les âmes reviennent de préférences aux lieux où les corps ont été frappés » .<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>·        Les hôteliers s’efforcent de ramener chez eux, les voyageurs en calmant leurs alarmes et en multipliant sur les murs de leurs demeures des figures pieuses et des images saintes<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Au XV° : on trouve des crucifiements, des images de la passion, des têtes de martyres.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Au XVI° : la mode est aux figures de femmes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Au XVII° : les pièces sont ornées de tableaux représentant les quatre saisons.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>
    Nous pouvons donc objectivement penser que la présence  d’une « nativité » et de « personnes au bain » ( Découverts en 1994-1995) sur les murs de chambres de <st1:PersonName productid="la Tête Noire" w:st="on">la Tête Noire</st1:PersonName> n’a rien d’incongrue. Il ne faut pas oublier aussi certaines poutres de plafond décorées de dessins Renaissance, dans une des pièces du 1° étage..<o:p></o:p>

      La dernière propriétaire des lieux déclarait aussi après la dernière guerre que toute une pièce était couverte de peinture, celle-ci furent recouvertes de papier peint que l’on a arraché faisant ainsi disparaître les peintures.


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  • Le blason a été réalisé par Bernard Velay, membre de la société d'héraldique et de sigillographie, sous la responsabilité de la commune. Sa forme cintrée symbolise le territoire de la commune. Les 2 tours du dessus représentent les deux châteaux de Fourneaux à leur place respective, tradition toujours respectée pour les places à l'église, Sarron à gauche et l'Aubépin à droite. Sarron, dont le nom ancien est "Les Forges" figure avec une enclume, l'Aubépin étant figuré par la fleur d'Aubépine.

    <o:p> </o:p>Signification symbolique du Blason :<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>Le centre du blason est occupé par l'emblème de Fourneaux : la groasse en train de cuire dans un chaudron. Le jour de la fête se St Michel est symbolisé par le glaive de Saint-Michel, tandis que la navette rappelle le travail du tisseur, le bandeau évoquant la route qui traverse notre village, les roues à bandage rappelant son ancienneté romaine puis royale. La devise du bas, FOURNEAUX SOIS NATURELLE ET RAYONNE ( on tisse de la soie naturelle et de la rayonne sur le territoire de la commune) est un excellent jeu de mots, flatteur pour notre commune.


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