•             <o:p style="font-weight: bold;"></o:p>FOURNEAUX

               
    <o:p></o:p>Arrondissement  de Roanne
    Canton de Saint-Symphorien-de-Lay
    Superficie (ha)……...  <st1:metricconverter productid="1217 ha" w:st="on">1217 ha</st1:metricconverter>
    Population (hab)……  528
    Recensement    1999
    Habitants : Les  fourneaugiens 
    Surnom : les Croasses (poules pondeuses)
    Altitude : <st1:metricconverter productid="530 m" w:st="on">530 m</st1:metricconverter>
    Code Postal : 42470

    <o:p> </o:p>Historique :    Au milieu du XIX° siècle  il y avait des tuiliers à Pesselet et des mineurs de fond pour exploiter la "pierre noyze ou roche noyre"Le jour de <st1:PersonName productid="la Saint Michel" w:st="on">la Saint Michel</st1:PersonName> le 29 septembre est l'occasion d'une coutume particulière : la fête de la "Groasse". Les habitants et leurs invités mangent une poule bouillie La population trouve ses moyens d'existence non seulement dans l'agriculture et la forêt mais aussi dans des entreprises industrielles actives :  teinture et apprêt, broderie voile et soie naturelle et même un élevage d'écrevisses.

               

    <o:p> </o:p>

    Eglise Saint-Michel

    1867 - 1870

    architecte MICHAUD de Roanne

    <o:p> </o:p>En style Néo-gothique  du Moyen-Age (style qui au XIXème siècle, s’est inspiré du gothique du Moyen-Age (emploi de la voûte sur croisée d’ogives qui entraîne des conséquences sur la structure de l’édifice : report des poussées sur les supports d’angle, allégement des murs agrandissement des fenêtres).
    Elle remplace un précédent édifice construit au XIème siècle.

    <o:p> </o:p>Cette église est dédiée à Saint-Michel  chef de la milice céleste, défenseur de l'église. A ce titre, il combat contre les anges rebelles et contre le dragon de l'Apocalypse. Il conduit les morts et pèse les âmes le jour du Jugement Dernier. C'est aussi le patron des chevaliers et de tous les corps de métiers liés aux armes et aux balances.

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Autel St Michel  <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    pierre et marbre, 1867-1870<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Devant orné des figures des deux archanges Gabriel et Raphaël qui, avec Michel, sont les messagers de Dieu, les protecteurs qui défendent le Ciel et <st1:PersonName productid="la Terre" w:st="on">la Terre</st1:PersonName> contre les démons.

    <o:p> </o:p>Gabriel est celui qui a été envoyé par Dieu pour annoncer à Marie, a Nazareth, qu’elle va donner le jour à Jésus. Il tient le lys symbole de la pureté qu’il offrit à Marie.

    Raphaël  tient la coupe contenant, selon le récit biblique, le fiel du poisson qui lui servit à redonner la vue à Tobie.

    <o:p> </o:p>Cet ange peut être aussi celui de <st1:PersonName productid="la Passion" w:st="on">la Passion</st1:PersonName> de Jésus, celui qui lui apparut pour le fortifier lors de son agonie au Jardin des Oliviers ; le calice est celui de la prière de Jésus (« Si cette coupe ne peut passer sans que je la boive »).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Fonts-Baptismaux<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>pierre, 1867-1870.

    <o:p> </o:p> Groupe sculpté figurant le baptême de Jésus dans l’eau du Jourdain par St Jean-Baptiste. Au revers, St Michel terrassant le serpent tentateur, symbole du mal. Placé selon l’usage, à l’entrée de l’église, puisque c’est par le baptême que l’on entre dans l’église.
    <o:p>
    </o:p>
    Patrimoine religieux :  (dans la sacristie)<o:p></o:p>

    Fer à hostie<o:p></o:p>

    Milieu 17ème siècle
    Fer forgé - Hauteur : <st1:metricconverter productid="80 cm" w:st="on">80 cm</st1:metricconverter> - Largeur : <st1:metricconverter productid="18 cm" w:st="on">18 cm</st1:metricconverter>
    Classé MH (1999)

    <o:p> </o:p>L'une des faces intérieures des plaques porte en creux 4 moules d'hostie. La grande à gauche représente le Christ en croix entre <st1:PersonName productid="la Vierge" w:st="on">la Vierge</st1:PersonName> et Saint-Jean, avec en bordure une frise de motifs floraux entrecoupée de têtes d'angelots.

    La grande à gauche représente le Christ de <st1:PersonName productid="la Résurrection" w:st="on">la Résurrection</st1:PersonName> debout sur le monogramme IHS, avec en bordure une frise de têtes d'angelots et en bas 3 clous de <st1:PersonName productid="la Passion. La" w:st="on">la Passion. La</st1:PersonName> petite hostie supérieure porte le monogramme IHS avec 3 clous. La petite en bas l'Agneau pascal.

     (Bulletin de <st1:PersonName productid="La Diana" w:st="on">La Diana</st1:PersonName>  1965)

    CHATEAU DE L'AUBEPIN<o:p></o:p>

    Moyen Age

    <o:p> </o:p>La légende : Une vieille tradition d'incendie dont l'origine remonta au Moyen Age veux qu'à cette époque le Sire de l'Aubépin tomba éperdument amoureux de la fille d'un petit seigneur des environs et comme la belle se dérobait à son désir, il la fit enlever et conduire en son château où il donna un bal en son honneur.

    Comme elle refusait de danser, il l'y obligea en faisant répandre sous ces pieds des charbons ardents et la jeune fille mourut dans d'atroces souffrances.

    C'est là qu'intervient Sainte Agathe qui dit au seigneur, "désormais si tu fais du feu le jour de ma fête, ton château brûlera" depuis ce jour on a pris l'habitude de se chauffer et de cuisiner dans un local indépendant du château le jour de <st1:PersonName productid="la Sainte Agathe." w:st="on">la Sainte Agathe.</st1:PersonName>

    Cette coutume est encore observée actuellement.

    <o:p> </o:p>Ce nom vient de l'aubépine abondante sur ce territoire. Dès le XIIIème siècle il y avait une maison de l'Aubépin. Au Moyen-Age l'Aubépin protège le Forez du Beaujolais
    C'est une construction de la fin du XVème siècle Les abords sont agrémentés par un jardin à <st1:PersonName productid="la Française" w:st="on">la Française</st1:PersonName>  dessiné sans doute par Le Nôtre, avec une pièce d'eau et un petit pavillon.

    <o:p></o:p>A noter d'intéressantes peintures dans la cour intérieure et la vaste salle de garde avec sa cheminée monumentale du XVème

    <o:p></o:p>Partie centrale : (Début 17° siècle - Pierres de taille de couleurs sombres - Classé MH  1989/11/16).

    Construite pendant le règne d'Henri IV (1605) c'est la plus originale. Il s'agit d'un avant corps formant barbacane, construit en pierres de taille bien appareillées. Les deux échauguettes et le pont de pierre qui enjambe les douves asséchées, remplace l'ancien pont-levis. Cependant, les médaillons sculptés qui décorent la façade, mufles de lions et têtes d'homme, sont typiquement Renaissance. De même, la porte d'entrée actuelle, qui se trouvait à l'origine à l'intérieur, est un curieux ouvrage de ferronnerie avec ses deux ventaux en fer plein décorés de masques formant judas.

    <o:p> </o:p>Les terrains de tennis sont classés .

    <o:p> </o:p>

    Croix du Plat Coupy<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>Pierre

    Sur la route en direction du Château de l'Aubépin à <st1:metricconverter productid="800 mètres" w:st="on">800 mètres</st1:metricconverter> du bourg<o:p>

    </o:p>Lors du passage du  Pie VII, se rendant au couronnement de Napoléon I° à Paris. Le Seigneur de l'Aubépin aurait offert à cet endroit un rafraîchissement au Pape.  La tradition laisse croire qu'à cet instant une indulgence fut accordée, elle fut simplement promise.

    C'est sous LEON XII, grâce à un rappel de  Monsieur de Montenach, Seigneur de l'Aubépin, que ce nouveau Pape qui ne vint jamais en France  (Lettre du Vatican du 1°  décembre 1982 "je vous informe qu'il ne résulte pas  que Léon XIII ait jamais fait  un voyage en France") donna une forme canonique plus précise à l'indulgence octroyée verbalement par Pie VII.

    <o:p> </o:p>

    Château des Forges ou de Sarron<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>XIIIème siècle

    A proximité de la route joignant Fourneaux à Amplepuis

    <o:p> </o:p>
    Il est situé au milieu des forêts qui encadrent la haute vallée de l'Ecoron. Sans doute exploitées jadis pour une ancienne métallurgie au bois, ce qui expliquerait le toponyme.

    Il appartenait au XIIIème siècle à la famille de Thélis, puis à la famille de Sarron au début du  XVIe siècle. Il juxtapose des bâtiments d'époques différentes, tour carrée et aile du XVème siècle, façade et cour intérieure du XVIème siècle

    Chapelle du Château : (19ème Siècle - Inscrit MH : 20 juin 2000).

    La chapelle à gardé son décors et son mobilier d'origine.

    <o:p> 
    </o:p>La partie la plus ancienne du château, subsistant actuellement, indépendamment des caves, est constituée par un donjon du XVème, auquel se sont ajoutées les modifications apportées aux cours des âges. Le château bâtit sur une terrasse qui domine une pièce d'eau, s'élève autour d'une cour intérieure entourée de trois côtés par une galerie couverte. Un bel escalier à vis permet l'accès au premier et au second étage ; il est possible d'y remarquer de beaux plafonds à poutres apparentes qui ont conservé leur sobriété primitive comme le château lui-même.

    <o:p> </o:p>Les seigneurs du château : Un Thélis en fut seigneur en 1333 et ses descendants gardèrent cette possession jusqu'en 1486 où, par contrat du 13 juin, les Forges furent cédées à Antoine de Sarron en échange , de sa terre de Cruix à Theizé, toujours en Beaujolais.

    <o:p> </o:p>Les Thélis, déjà qualifiés "chevaliers" dans une charte de 1260, pour la confirmation des privilèges de Villefranche, par le sire de Beaujeu, fournirent trois comtes de l'église de Lyon, le premier en 1318, occupèrent les plus hauts emplois judiciaires du Comté du Forez, des charges aux Parlements de Paris et de Toulouse, donnèrent de nombreux officiers et s'allièrent aux principales maisons du Forez : Talaru, Saint-Colombe, Sarron, Foudras, Damas ; seule cette dernière subsiste aujourd'hui.

    <o:p> </o:p>Le dernier Thélis seigneur de Cleppé, capitaine aux Gardes Françaises, fut un philanthrope et un économiste ; au moment de la convocation des Etats Généraux de 1789, il avait formé un corps de volontaires, "les Cadets", soumis à une discipline militaire, qui, d'après Sonyer du Lac, construisirent la route de Montbrison à Feurs.

    <o:p> </o:p>Quant à la maison de Sarron, elle était extrêmement ancienne et fut représentée aux croisades par Geoffroy de Sarron  qui alla en terre sainte en 1147, suivant les titres qui furent présentés au généalogiste Chérin pour les honneurs de la cour en 1786. Cette ancienneté est probable car Le Laboureur, dans "les masures de l'Ile Barbe", cite Humbert de Sarron qui fit son testament le 27 août 1297, gentilhomme d'une situation déjà  assise puisqu'il est qualifié de "damoiseau".

    <o:p> </o:p>Dans les documents spécifiquement Foréziens, diverses chartes font allusions à cette famille, l'une avec Guillaume de Sarron, époux de Marguerite, fille de Perronet, "domicellus" c'est à dire chevalier en 1343 ; l'autre fait mention en 1412, dans la succession de Jean Bonvin seigneur de Marcoux, d'Antoine de Sarron.

    <o:p> </o:p>Les Sarron font dénombrement des Forges à diverses reprises de 1539 à 1768 ; ils se succédent jusqu'à <st1:PersonName productid="la Révolution" w:st="on">la Révolution</st1:PersonName> de 1789. Le marquis de Sarron, officier de cavalerie, chevalier de Saint-Louis avec plus de 27 ans de service, fut convoqué aux assemblées de la noblesse du Forez, Lyonnais et Beaujolais en raison de ses possessions dans ces provinces, puis ayant participé au soulèvement de Lyon sous les ordres d'Imbert-Colomés il fut condamné à mort par la commission révolutionnaire de Lyon et guillotiné dans la même ville le 1° Pluviôse an II ( 20 janvier 1794), ses biens mis sous séquestre, ses meubles vendus tandis que son épouse, fille d'un Premier président de <st1:PersonName productid="la Cour" w:st="on">la Cour</st1:PersonName> des monnaies de Lyon, s'était réfugiée en Suisse avec son fils Horace où ils restèrent jusqu'en 1795.

    <o:p> </o:p>Celui-ci fut le dernier marquis de Sarron et n'eut qu'une fille mariée au vicomte de Laferrière, Chambellan de l'Empereur Napoléon III. Enfin, au début du siècle, le château, après avoir été possédé quelques temps par les <st1:PersonName productid="La Plagne" w:st="on">La Plagne</st1:PersonName>, fut acquis par M. Neyrand, Conseiller général de <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName> et maire de Fourneaux.

     (Bulletin de <st1:PersonName productid="La Diana" w:st="on">la Diana</st1:PersonName> 1965)

    <o:p> </o:p>


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  • <o:p> </o:p>Imaginons un chêne vieux de 130 ans, implanté  au centre du village et mémoire de notre belle commune de « Saint-Sym » comme la surnomment affectueusement ses habitants.

    Que pourrait-il nous raconter, ce vieil arbre, sur la vie et les coutumes de ses générations d’habitants qui y vécurent ?
    <o:p></o:p>Se substituant à lui, c’est le pari que les historiens locaux, groupés autour d’Isabelle Pignard décident de relever, en écrivant cette histoire qui débutera vers les années 1870, pour se terminer à la fin du XX° siècle.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>Le travail qui reste à exécuter est conséquent. La dernière réunion, à la mairie de Saint-Symphorien-de-Lay en présence du maire monsieur Girardet et de monsieur Janin président de <st1:personname productid="la Copler" w:st="on">la Copler</st1:personname> (maire de Fourneaux) le samedi  25 février a permis de faire le point et de répartir les tâches.

    <o:p> </o:p>M. Girardet : histoire de la commune sous son mandat.

    M. Janin : histoire de l’intercommunalité.

    M. Bissuel : histoire de Jeanne Aubert native de Lay, ( 1er Sainte de Nouvelle-Zélande).

    M. Rey : le textile, l’artisanat, les industries.

    M. Lacroix : le chemin de fer, la guerre 14-18, les tableaux de l’église (Cardinal Fesch).

    M. Marcellin : les commerçants.

    M. Hugues : les Ptt et <st1:personname productid="La Poste." w:st="on">La Poste.</st1:personname>

    M. Devis : histoire de l’association « Les Chemins du Passé »

    M. et Mme Piot : les commices agricoles et l’agriculture.

    M. Désormière : les Sapeurs-pompiers.

    M. Perrin : <st1:personname productid="la Caisse" w:st="on">la Caisse</st1:personname> d’Epargne.

    Mme Broisin : les usages et les coutumes.

    M Jagnoux  sympathique nouvel arrivant ainsi que Mme Dozières et M. Martinez (les deux excusés) donneront un coup de main aux recherches.

    <o:p> </o:p>Le second pari demandé par la coordinatrice de ces travaux mademoiselle Isabelle Pignard : la mise en imprimerie dans le second semestre 2007 de ce tome III.

    <o:p> </o:p><o:p></o:p>Cette dynamique réunion c’est terminé par un verre de l’amitié très apprécié offert par monsieur Bissuel que tous nous remercions.

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>


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  • SAINT-SYMPHORIEN-de-LAY
    <o:p></o:p>

               
    Arrondissement de Roanne
    Chef-lieu de canton
    Superficie (ha)……...  3357
    Population (hab.)…...  1489
    Recensement : 1999
    Surnom : les Poulains
    Cours d'eau : le Gand
    Altitude : <st1:metricconverter productid="440 m" w:st="on">440 m</st1:metricconverter>
    Code Postal : 42470   

     Historique : c'est à cause d'un changement de tracé d'itinéraire  demandé par  Louis XIV  que Saint-Symphorien modeste bourg de route a supplanté la  riche ville de Lay  éloignée alors d'un kilomètre Chef-lieu de canton, sur le flan occidental des Monts du Beaujolais, le plateau de Saint-Symphorien-de-Lay occupe depuis des millénaires une position clé entre Lyon et les plaines du Roannais. Voie romaine, grand chemin de Paris à Rome, route royale, avec leur cortège de vieux métiers, y ont fixé un peuple franco-provençal. Une des premières lignes de chemin de fer française passa sur le canton pour desservir l'activité industrielle qui était  depuis longtemps importante, celle du textile surtout. Traversée par <st1:PersonName productid="la RN" w:st="on">la RN</st1:PersonName> 7,  la commune adopte depuis quelques années une politique d'expansion touristique marquée par la réhabilitation de bâtis anciens (relais poste, rues, chapelle, vieilles maisons) et la création d'équipements de loisirs comme le site de <st1:PersonName productid="la Roche" w:st="on">la Roche</st1:PersonName> ( étang, boules, restaurant, promenades pédestres, chevaux). Pour les amateurs de marches, des circuits de randonnées pédestres car depuis 100 ans la concentration urbaine a joué et les crises de l'industrie traditionnelle ont transformé en migrant du travail près de la moitié des habitants.

    <o:p> </o:p>

    Eglise Saint-Symphorien

    <o:p> </o:p>12ème siècle et 1825

    Architecte DESAULE Roanne

    Au bourg

    En style néo-classique du XIX° siècle qui s'est inspiré de l'architecture classique du  XVIIème siècle : voûtes d'arêtes, supports carrés, décor à l'antique, (chapiteaux corinthiens imités de l'art gréco-romain), fronton central en façade encadrés d'ailerons incurvés

    Sous son clocher aux fenêtres jumelles; subsiste l'essentiel de l'ancienne église romane ( croisée du transept, le chœur, la chapelle latérale sud) siège du prieuré bénédictin autour duquel s'est peu à peu aggloméré le bourg.

    Aménagée et dotée au XVème siècle du portail qui orne toujours le parvis actuel, elle avait subit de gros dégâts sous <st1:PersonName productid="la Révolution" w:st="on">la Révolution</st1:PersonName>  et devenait trop petite. A l'initiative de la paroisse et aux seuls frais des paroissiens, une grande église néoclassique inspirée de l'architecture du XVII° siècle fût accolée à l'ancienne par simple destruction de l'absidiole romane nord et réutilisation de l'espace de l'ancien cimetière, déménagé hors des murs pendant <st1:PersonName productid="la Révolution." w:st="on">la Révolution.</st1:PersonName>

    Les plans de cette transformation, réalisée entre 1825 et 1828, pour un coût de <st1:metricconverter productid="40 000 livres" w:st="on">40 000 livres</st1:metricconverter>, sont signée de l'architecte Desaule.

    <o:p> </o:p>Elle conserve un mobilier classé important : verrières, autels, fresques de Zacchéo, boiseries et stalles, grands tableaux de l'Ecole  Française issus de la collection du Cardinal Fesch, ancien Archevêque de Lyon.

    <o:p> </o:p>

    Tableaux peints de l'Ecole Française<o:p></o:p>

    <o:p>
    </o:p>
    Peintures officielles du  17 et 18° siècle - Huile sur toile.

    <o:p> </o:p>

    Selon la tradition offerts par le Cardinal Fesch (oncle de Napoléon I°) et grand collectionneur, il  séjourna plusieurs fois  à l'Abbaye de Pradines.

    <o:p> </o:p>D'après les archives de la paroisse ces 5  tableaux  ont été acquis vers 1860 par l'abbé Roux, curé de Saint-Symphorien-de-Lay . Elles étaient parmi les toiles saisies dans les églises et les couvents à <st1:PersonName productid="la Révolution" w:st="on">la Révolution</st1:PersonName> et racheté en bloc par <st1:PersonName productid="la Grande Aumônerie" w:st="on">la Grande Aumônerie</st1:PersonName> Impériale dirigé par le Cardinal Fesch, aussi Archevêque de Lyon. Une quantité considérable de tableaux est alors envoyée à Lyon et reste entreposée à la cathédrale St-Jean et à l'archevêché. C'est probablement en ce dernier lieu que l'abbé fit cet achat

     Le tableau "Jésus guérissant les malades", est une huile sur toile, par Charles POERSON le fils, 17° siècle. Il est connu comme le May de 1685 pour Notre-Dame de Paris ( chaque année, la corporation des orfèvres offrait à la cathédrale un grand tableau dit "le May").
    <o:p> </o:p>7 des tableaux présents dans l'église de Saint-Symphorien sont classés.

    <o:p> </o:p>

    La cure<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Bâtiment du 18° siècle

    En face de l'église

    <o:p> </o:p>

    Relais Poste de <st1:PersonName productid="la Tête Noire" w:st="on">la Tête Noire</st1:PersonName><o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Fin 15°, début 16° siècle

    Rue Tête Noire

    Inscrit MH : Toiture et façade en 1996

    <o:p> </o:p>

    Sur l'ancienne route royale de Paris à Lyon, c'est une des maisons de poste établit par Louis XI dès 1464. Le bâtiment rénové était le "logis noble" réservé au hauts personnages. Son aménagement débute au XV° siècle se poursuit au XVI° et au XVII°

    Sous cette enseigne, ont défilé nombre de personnage célèbres : Charles VIII, Louis XII  Anne de Bretagne, François I°, Henri IV, Mazarin, Molière, Louis XIII Louis XIV d'Artagnan, J.J Rousseau, Napoléon, le Pape Pie VII, Victor Hugo. 

    <o:p> </o:p>

    <o:p>
    </o:p>Décors peints : 16° et 17° siècle - peintures - Locaux de <st1:PersonName productid="la Tête Noire" w:st="on">la Tête Noire</st1:PersonName> (1° étage).

    • la "Nativité"<o:p></o:p>
    • scène mythologique de "Psyché et Cupidon" 
    • poutres décorées   <o:p></o:p>

    <st1:PersonName productid="La Maison" w:st="on">La Maison</st1:PersonName> des Mansardes<o:p></o:p>

    Vers1698

    Rue Tête Noire

    <o:p> </o:p>Dominant le carrefour de l'ancien marché, <st1:PersonName productid="La Maison" w:st="on">la Maison</st1:PersonName> des Mansardes est l'une des plus belle demeures du bourg.

    Point d'attache de l'inspection des Toiles du Beaujolais créer par Colbert en 1690 pour assurer le développement et le contrôle de l'activité textile de la province (pendant un siècle cinq inspecteurs se succédèrent).

    Après avoir servi de foyer à la corporation des façonniers et ouvriers, <st1:PersonName productid="La Maison" w:st="on">la Maison</st1:PersonName> des Mansardes revint sous <st1:PersonName productid="la Révolution" w:st="on">la Révolution</st1:PersonName> à la famille de Thomé de St-Cyr (de Valorges).

    Au XIX° siècle, cette maison devint maison de rapport : une devanture fut percée et un magasin établi. Echappant de justesse à la destruction en 1885 elle accueillit entre 1965 et 1995, plusieurs exposition du groupe culturel régional "Les Chemins du Passé".

    <o:p> </o:p>

    Le second Relais de <st1:PersonName productid="la Poste" w:st="on">la Poste</st1:PersonName> aux Chevaux<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Environ 1836

    Sur <st1:PersonName productid="la RN" w:st="on">la RN</st1:PersonName>7

    <o:p> </o:p>Un des derniers relais poste construit en France. C'est un grand bâtiment de deux étages percées de plusieurs larges et hautes ouvertures vitrées. Il se reconnaît facilement avec ses 7 immenses fenêtres en arc de cercle de pierres dorés au niveau du rez-de-chaussée de la nationale et dans une rue descendante adjacente.

    Quand on arrive par la direction de Lyon on peut encore lire à gauche en haut du mur en pierre " Poste aux Chevaux"

    .

    Le viaduc de <st1:PersonName productid="la Roche" w:st="on">la Roche</st1:PersonName>

    <o:p> </o:p>Milieux XX° siècle

    rhyolite de teinte bleutée

    En contrebas de Saint-Symphorien-de-Lay

    Site de <st1:PersonName productid="la Roche" w:st="on">la Roche</st1:PersonName>

    <o:p> </o:p>Le viaduc de <st1:PersonName productid="la Roche" w:st="on">la Roche</st1:PersonName> fut édifié sur le Gand  de 1912 à 1922. Haut de <st1:metricconverter productid="30 mètres" w:st="on">30 mètres</st1:metricconverter> et long de <st1:metricconverter productid="300 mètres" w:st="on">300 mètres</st1:metricconverter>, il a la particularité d'être en pente  et son tracé forme un "S" Ses piliers supportant 16 arches en béton sont en rhyolite, roche volcanique de teinte bleues, extraite de la carrière creusée sur le flanc de la colline. Chaque pierre fut taillée à la main.

    Cette ligne CFC (Chemin de Fer du Centre), Régny-Bussière-Saint-Just-En-Chevalet  fut ouverte au public le 15 juin  1923. Elle est l'œuvre de deux personnes : Mercier et Borie Elle était  empruntée par le tacot à voie métrique qui fonctionnait déjà depuis plusieurs décennies entre Vichy et <st1:PersonName productid="la Côte Roannaise." w:st="on">la Côte Roannaise.</st1:PersonName> Le tacot franchissait l'étang de <st1:PersonName productid="la Roche" w:st="on">la Roche</st1:PersonName> par le viaduc et grimpait jusqu'au bourg de St-Symphorien-de-Lay où une gare fut construite au bord de <st1:PersonName productid="la RN" w:st="on">la RN</st1:PersonName>7. IL rejoignait ensuite Régny par un second viaduc sur l'Ecoron, au pied du village voisin de Lay. Le tacot bien trop onéreux cessa de fonctionner suite à une décision du Conseil Général de <st1:PersonName productid="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName> en date du 10 mai 1939.

    C'est ce même Conseil Général qui avait décide d'essayer une automotrice à moteur diesel (Micheline) sur cette même ligne entre le 27 mars et le 20 avril 1935 avant d'abandonner le projet.

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    Site de <st1:PersonName productid="la Roche" w:st="on">la Roche</st1:PersonName><o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Au fond de la vallée, la rivière du Gand alimentait depuis le XVIII° siècle des installations nombreuses : moulins, féculeries, filatures, blanchisseries, teintureries pour les toiles de chanvre, puis de coton. L'eau du Gand grâce a sa pureté et à son débit suffisant, pouvait assurer la force motrice nécessaire à toutes ses exploitations.

    Les moulins existent encore, ainsi que quelques bâtiments construits au XIX° siècle pour la grande usine de filature de <st1:PersonName productid="la Roche. Le" w:st="on">la Roche. Le</st1:PersonName> plus grand d'entre eux a été transformé en salle d'exposition et en restaurant, les abords en aires de jeux pour les enfants. Près du plan d'eau dédié à la pêche, un terrain de camping avec des chalets en dur est ouvert. Le vieux chemin de St-Symphorien à Neulise, qui descend traverse la rivière à gué au pied de la cascade la ou la route départementale la traverse par un pont  C'est aussi ici que se croisent plusieurs des beaux itinéraires  de randonnées du canton.

    Les deux chemins de fer successifs qui on desservi St-Symphorien passaient par <st1:PersonName productid="la Roche. Le" w:st="on">la Roche. Le</st1:PersonName> premier ligne Andrézieux - Le Coteau y eut sa gare "au Dépôt", après avoir descendu depuis le seuil de Neulise la "goutte du désert" avant de poursuivre au nord-ouest via Neaux et l'Hôpital.

    Le second après la "Grande guerre" piquant au nord par le viaduc s'en allait rejoindre Régny.

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    Château du Peray<o:p></o:p>

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    Sur la route de Saint-Symphorien à Neulise à gauche <st1:metricconverter productid="1 km" w:st="on">1 km</st1:metricconverter> avant Neulise
    <o:p></o:p>Façades et toitures (Classé MH : 1994 -20-02).

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    Chapelle  Sainte Anne de Montcizor<o:p></o:p>

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    1872

    Sur l'ancienne RN7  en sortant de Fourneaux au hameau de Montcizor

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    <o:p></o:p>Cette chapelle a été construite en 1872 aux frais d'Antoine Lafay . Elle est bénite le 8 septembre 1872 par M Roux, curé de Saint-Symphorien-de-Lay.

    En 1866, la visite canonique précise qu'on y célèbre  la messe une fois l'an et que les fidèles du quartier y font le mois de Marie.

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    <o:p></o:p>Les cartes postales du début de siècle indiquent  sur le chemin près de la chapelle une grande croix d'environ <st1:metricconverter productid="5 mètres" w:st="on">5 mètres</st1:metricconverter> de hauteur aujourd'hui remplacée par une stèle de pierre plus modeste. La façade par ailleurs comportait au-dessus du portail, une inscription encadrée "St Anne" sous une niche abritant la statue de la mère de <st1:PersonName productid="la Vierge" w:st="on">la Vierge</st1:PersonName> tenant Marie. Le clocheton au bâti de pierre chapeauté d'une flèche curviligne recouverte de zinc est surmonté d'un globe planté d'une croix. Les encadrements de la porte et des fenêtre sont taillés dans la chaude pierre dorée.

    A l'intérieur Sainte Anne dans une niche du chœur accompagne <st1:PersonName productid="la Vierge" w:st="on">la Vierge</st1:PersonName> jeune adolescente. Des statues, , portraits et bas reliefs, tableaux sont déposés autour et sur l'autel. Un lustre à ornementation de fleurs de lys complète l'équipement.

                                          

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    La curiosité est un des plus grands dons que Dieu ait fait à l'humanité. Sans cette qualité primordiale, rien ne ce serait accompli sur terre. Jugez-en : ils étaient forcément curieux les hommes qui s'aventuraient au delà des limites restreintes de leur chasse ou de leur pêche, curieux aussi ceux qui s'élançaient dans des embarcations plus ou moins stables, sur des flots plus où moins décidés à les supporter, dans le seul but d'aller se rendre compte de ce qu'il y avait plus loin, curieux sans nul doute ceux qui escaladaient les montagnes pour découvrir des vallées cachées derrière elles. Or avec ce goût des déplacements, cet attrait des voyages, naquirent leurs indispensables compagnons, les bagages.

    <o:p> </o:p>Dès les plus anciens temps, l'homme est suivi par eux comme par son ombre, en moins léger, et il ne peut faire sans eux le moindre pas. On ne peux en effet imaginer un audacieux, quel qu'il soit, partant vers des lieux inconnus, pour un temps imprévisible et se mettant en route les bras ballant sans rien emporter sur son dos ou au bout des ses doigts!

    <o:p> </o:p>Il fallait donc s'employer à résoudre l'inévitable transport de certains objets : le moyen de locomotion commanda la solution. Ceci est encore  aussi vrai aujourd'hui que sous les Pharaons. Il semble en effet  que ce soient les Egyptiens, qui organisèrent réellement  "le bagage" et cela grâce au bois dont ils étaient d'habile artisans. Bien sur on utilisa des peaux d'animaux transformées en sacs, enfilées sur des perches soutenues sur les épaules (Chine et indiens d' Amérique du Nord) la besace avec l'appréciable équilibre de poids que donnaient ses deux poches et bien d'autres méthodes encore. Mais en Egypte, les chars et attelages pouvant transporter des poids lourds, on construisit des caisses qui ornées, peintes, enluminées, reçurent, quand elles furent munies d'un couvercle, le nom de coffres ceux-ci servaient dans les hypogées à renfermer les objets utiles ou précieux que les momies devaient avoir sous la main. Ils furent adaptés à l'usage, plus réel des vivants, d'abord chez eux, puis à l'occasion de leurs déplacements. Idem en Occident, durant les premiers siècles de notre ère et ensuite au Moyen Age, le meuble par excellence était aussi le coffre.

    <o:p> </o:p>Très encombrant et extrêmement lourd, on prit l'habitude de fabriquer des caisses spéciales pour les voyages, prenant de la personnalité elles se transformèrent en "bahuts". Le bois ou l'osier étaient recouverts de peau, revêtus de cuir, garni de clous et de pentures de fer ou de cuivre, le couvercle était bombé. Le nom est venu du latin " bajulare" qui signifie transporter. En même temps, la ferronnerie et la serrurerie combinèrent des fermetures compliquées et secrètes, garantie de sécurité en voyage.

    <o:p> </o:p>Bientôt naquit la corporation des "coffretiers", Henri IV, leur donna des lettres de patente en 1596, qui travaillaient pour les voyageurs comme pour les gens de guerre.

    "les malles devaient être de bois de hêtre neuf et sans ourdissure, dont les joints fussent au moins éloignés d'un pouce, bien cuirées partout d'une toile trempée de bonne colle : le cuir qui les couvrait devait être de pourceau ou de veau, passé à l'alun et tout d'une pièce ; elles devaient  être ferrées de bon fer blanc ou noir avec plus ou moins de bandes suivant leur grandeur"<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>L'avènement du carrosse marqua une évolution et surtout l'apparition  de nouveaux bagages : il permettait de se déplacer guère plus vite, mais plus confortablement, et si les malles suivaient plus lentement, à grand renfort de charrettes et de laquais, il fallait se munir de quelques objets nécessaires, d'où le nom dont furent baptisées ce que nous appellerons des trousses de voyages.

     Ces nécessaires, sous forme de mallettes comprenaient  tout ce qui était utile pour faire sa toilette, on trouvait aussi de la vaisselle et des couverts pour le souper, un bougeoir, destiné éclairer la table de nuit, des tasses pour le petit déjeuner. D'autres écrins contenaient, l'écritoire, l'encre, les plumes et la poudre d'or. Tous ces objets bien sur dans un raffinement de luxe, car la mode  s'en était vite mêlée.

    <o:p> </o:p>Plus tard sur les diligences qui permirent des déplacements mieux organisés, les voyageurs plus modestes, n'avaient pas avec eux de luxueux nécessaires. On voyait des bissacs ou des baluchons. Les malles étaient empilées sur l'impériale et recouvertes d'une bâche en cuir.

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  • LES GUIDES ROUTIERS<o:p></o:p>

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    Si aujourd’hui nous pouvons organiser un voyage avec les moyens modernes de communications : téléphone, radio, télévision, Internet, pendant longtemps, il n’existe rien de tout cela.<o:p></o:p>

    La seule façon de se renseigner ? Se procurer un guide (livre) qui comporte les renseignements et les conseils utiles aux voyageurs.<o:p>
    </o:p>Bien sur, nous connaissons le guide rouge Michelin, les cartes routières du même nom, les guides verts des régions !<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Tous ces guides ont un ancêtre : c’est en effet en 1553 que le premier document de ce genre est composé par Charles Estienne sous le titre « <st1:PersonName productid="LA GUIDE DES" w:st="on">LA GUIDE DES</st1:PersonName> CHEMINS DE FRANCE. »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Il y aura plusieurs rééditions et on ne trouve pas mieux pour l’époque.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>La première carte des « Routes de poste » est éditée en 1632, il existe alors 623 relais.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>1708 : première édition du « Livre de Poste » la liste des routes et relais est indiquée, avec les distances et le prix à payer aux maîtres de poste (800 relais.) L’édition est annuelle voir bi-annuelle jusqu’en 1832.<o:p></o:p>

    LE LIVRE GUIDE DE MONSIEUR REICHARD<o:p></o:p>

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     Plus près de nous (1810-1815), voici quelques conseils donnés aux voyageurs par un monsieur REICHARD  d’origine germanique , auteur d'un guide.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>1° Avant de prendre la poste il faut apprendre à fond : l’histoire naturelle, la mécanique, la géographie, l’agriculture etc,  mais aussi la médecine et les beaux-arts (il faut presque être un savant.)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>2° Avoir quelques rudiments : sur les villes que l’on va traverser ( connaître les commerces, industries, coutumes locales.)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>3° Se pourvoir d’un domestique « ayant quelques notions de chirurgie »<o:p></o:p>
    (les hôpitaux sont rares sur le chemin, il n’existe ni SAMU ni URGENCES)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>4° Se munir de pistolets à deux coups ou de tromblons à mitraille.<o:p></o:p>
    (les chemins ne sont pas surs et les mauvaises rencontres fréquentes)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>5° Faire son testament en cas de décès en cour de route.<o:p></o:p>
    (afin d’éviter les conflits entre les héritiers)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>6° Une quinzaine de jours avant le départ prendre des purgatifs pour partir en bonne forme.<o:p></o:p>
    (il n’existe aucun organisme d’assistance pour être rapatrié et une diarrhée serait bien ennuyeuse)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Bagages : outre les armes et les affaires de rechanges il est conseillé de se munir de matériaux divers : un petit cric, un marteau, des chaînes en fer, des cordes, suit ainsi une liste assez hétéroclite qui se termine par : un pot de graisse, de la bougie, un télescope, des verrous postiches et des peaux de cerfs cousues entre elles pour se garantir de la fraîcheur du lit des auberges et de la morsure des punaises. <o:p></o:p>

    Là le conseil est bon  car Montaigne dans ses notes de voyage précise qu’il  eut à dormir deux fois tout habillé sur une table à cause des punaises qui ravagent toutes les auberges (sans doute à cause de la literie en bois.)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Il écrit des lignes vengeresses sur « Les auberges à belles promesses, traîtresses de toute sorte de commodité dont l’hôtelier se moque lorsqu’il vous tient à sa merci. »<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Il faut également une pharmacie avec entre autre : du vinaigre distillé, de la fleur d’arquebuse,  il faut également une seringue.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Une fois en route notre voyageur devra se méfier : des courants d’air, de la congestion, de l’enflure des jambes, de l’endormissement en voiture, de l’orage et…des voleurs embusqués sur les routes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>On comprend facilement que se « Guide des Voyageurs en Europe » comporte trois volumes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>


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