LE COL DU PIN BOUCHAIN <o:p></o:p>
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Point culminant sur la RN7 entre Roanne et Tarare<o:p></o:p>
Pourquoi ce nom ?<o:p></o:p>
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Après le saccage du sanctuaire édifié et dédié à Sainte-Catherine de Sienne, le passage avait gardé le nom de « La Chapelle ».<o:p></o:p>
Au moment où les Comités révolutionnaires tentent de gommer tout ce qui de près ou de loin rappelle la religion, une nouvelle appellation voit le jour : « Le Pin Bouchain ».<o:p></o:p>
Lorigine en est le domaine appartenant à une famille du lieu.<o:p></o:p>
En effet, le 30 mai 1613, François de Rébé oncle et tuteur des enfants de Zacharie de Rébé vend à Benoît de Pomey, seigneur de Rochefort et des Sauvages ses droits de justice sur les hommes, maisons et possession dans les masages ci-après déclarés :<o:p></o:p>
« À commencer comme va le GRAND CHEMIN de la chapelle à la Fontaine jusquenviron à la MAISON DE PIERRE MIGNARD-BOUCHIN <o:p></o:p>
Fait en la paroisse dAmplepuis, au chastel de Rébé en la grande salle dudit lieu le 30 mai 1613 »<o:p></o:p>
On la retrouve dans une série dactes porté sur les registres de la paroisse de Machézal, et donc le plus ancien remonte à Janvier 1690. Il sagit du « décès de Marie Cholleton, femme de Mignard-Bouchin âgée denviron quarante ans ».<o:p></o:p>
Le 9 juin 1706, dans la mouvance des patronymes, on note le mariage de « Benoît Mignard fils de Jean Bouchin et Jeanne Vaux dune part et Benoiste Guerre fille de feu Benoît Guerre et Jeanne Vacher ».<o:p></o:p>
En 1791, le premier cadastre établi fait état du Pré Bouchain (N° 149 Section C Machézal).<o:p></o:p>
La propriété sétendait sur la cime où le service topographique de lArmée retint comme point géodésique le pin qui, à laplomb du col, en marquait le sommet à <st1:metricconverter productid="885 mètres" w:st="on">885 mètres</st1:metricconverter> daltitude.<o:p></o:p>
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