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LA ROUTE AUTREFOIS ENTRE ROANNE (Loire) ET LYON (Rhône)

L'Education de nos fils



 

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L’EDUCATION DE NOS FILS (1895)<o:p></o:p>

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« C’est dans le Gouvernement républicain que l’on à besoin de toute la puissance de l’éducation » Montesquieu.<o:p></o:p>

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L’EDUCATION, dit Fonssagrives, comprend 4 éléments essentiels : <o:p></o:p>

1.     les mœurs<o:p></o:p>

2.     l’intelligence<o:p></o:p>

3.     le caractère<o:p></o:p>

4.     la santé.<o:p></o:p>

Un système qui ne se préoccupe pas suffisamment de l’un deux est par cela même imparfait. « Ce n’est pas un corps, ce n’est pas une âme, qu’il faut former, c’est un homme » Cette pensée de Montaigne doit toujours être présente à l’esprit<o:p></o:p>

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L’Éducation Morale<o:p></o:p>

LA NOTION qu’il importe de donner de bonne heure aux enfants, c’est celle des devoirs qu’ils auront à remplir un jour.<o:p></o:p>

Toute l’éducation morale ne se donne pas en classe, et c’est le côté par lequel l’éducation dans la famille l’emportera toujours sur l’éducation en commun. Dans cet enseignement du foyer, la première place revient de droit à la mère. C’est elle qui a commencé lorsque l’enfant parlait à peine ; elle continue son action tutélaire lorsqu’il est devenu grand ; ses conseils se gravent dans la mémoire de son fils, pour ne plus s’effacer.<o:p></o:p>

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L’Éducation Physique<o:p></o:p>

LES JEUNES GENS qui sacrifierons quelques heures chaque jour aux exercices physiques lutteront avec avantage contre ceux qui se livrent corps et âmes à l’étude de leurs programmes et lui sacrifient leur santé. Au-delà d’une certaine limite, le travail ne profite plus et ne fait plus que fatiguer le cerveau.<o:p></o:p>

L’élève surmené arrive au concours, nerveux, fatigué, souffrant, et ne donne pas la mesure de sa force.<o:p></o:p>

Les accidents ne sont plus à redouter lorsqu’on habitue de bonne heure les garçons à jouir d’une certaine liberté dans leurs jeux. Ils font petit à petit l’éducation de leurs organes et l’apprentissage de la vie physique.<o:p></o:p>

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Les vêtements de l’enfant ne doivent pas le gêner dans ses mouvements. « Les membre d’un corps qui croit, dit Jean-Jacques Rousseau, doivent être au large dans leur vêtements »<o:p></o:p>

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Le savoir vivre prend une très grande place dans l’éducation.<o:p></o:p>

A la sortie des grandes écoles, le jeune homme qui n’a pas connu l’éducation de la famille pénètre dans le monde qu’il ne connaît pas. Ce n’est pas sur son intelligence qu’on le juge, c’est sur la façon dont il se présente. S’il est gauche, s’il commet quelque infraction aux bienséances, c’est une mauvaise note. Il en souffre et prend alors en aversion le monde dans lequel ces leçons lui ont été infligées, il l’évite, et se cantonne dans une vie isolée. Il se déclasse volontairement et perd l’influence que donnent les bonnes relations.<o:p></o:p>

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L’Obéissance<o:p></o:p>

POUR EVITER de rendre la discipline odieuse, nous devons, par notre tendre sollicitude, leur faire bien sentir qu’ils nous son plus chers que tout au monde, et que nos exigences pénibles pour eux, se concilient avec une vive affection. Sinon, ils ne seraient que des esclaves, et leur âme, pour peu qu’elle eût d’énergie, se révolterait.<o:p></o:p>

L’obéissance n’est pas un but mais un moyen dont la faiblesse des facultés de l’enfant rend seule l’emploi nécessaire. Ce pouvoir n’est légitime que tant qu’il est nécessaire, et les éducateurs ne doivent l’exercer qu’avec le désir de l’adoucir, le plut tôt possible. Il faut initier petit à petit l’enfant à la liberté, et lui laisser de plus en plus l’initiative de ses actes. Jusqu’au moment de l’émancipation complète, le jeune homme doit rester assez respectueux de l’autorité de ses éducateurs pour obéir aux ordres qui lui sont donnés.<o:p></o:p>

L’idéal, pour l’éducateur, est d’obtenir l’obéissance des enfants par sa seule autorité morale, de leur inspirer, une telle confiance par sa droiture et sa bonté, qu’ils ne conçoivent même pas l’idée de résister et qu’ils s’empressent de se conformer à toute volonté manifestée par lui.<o:p></o:p>

Enfin, que l’éducateur n’oublie pas que dès que l’enfant souffre, « c’est près de ses parents ou de ses maîtres qu’il doit trouver toute consolation. Depuis que l’homme existe, le langage de la pitié a été une des meilleures assistances, et souvent il obtient plus d’adoucissement à ses maux  par un coup d’œil, par une pression de main, que par tous les ingrédients que nous faisons bouillir, filtrer, concasser et moudre… »<o:p></o:p>

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 D’après, les ouvrages de monsieur le docteur J. Rochard l’Éducation de nos fils et de monsieur A. MARTIN l’Éducation du caractère<o:p></o:p>

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