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    <o:p> Photographie : le Pin Bouchain (Thierry Dubois)
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    Chers amis, vous trouverez ci-joint un message de Thierry Dubois. Amoureux fou de <st1:PersonName productid="la Nationale" w:st="on">la Nationale</st1:PersonName> 7, il est aussi un extraordinaire dessinateur de véhicules anciens, et l’auteur d’ouvrages illustrés de dessins et photos sur notre nationale. Quelques membres des Chemins du passé ont avec lui des rapports privilégies, nous espérons qu’ils durent longtemps.

                              Bernard<o:p></o:p>

    Chers Amis de <st1:PersonName productid="la Route Paris" w:st="on">la Route Paris</st1:PersonName> - Côte d'Azur bonjour,

    Nous vous adressons tous nos Meilleurs Vœux pour cette nouvelle année  2007.

    Voici quelques nouvelles que vous retrouverez sur le site, sur la  page "Nouveautés"

    Depuis quelques mois, les choses se sont accélérées. D'ici au  printemps, tous les transferts auront eu lieu, et les bornes jaunes  auront remplacé les rouges sur la majeure partie du parcours. Des  nationales 6 et 7, il ne restera que deux portions importantes, entre  Nevers et Lyon, et de Vienne à Orange, plus quelques petits tronçons.  La nouvelle numérotation se trouve dans l'Actualité.

    Paradoxalement, et c'est une bonne chose, cette disparition  "virtuelle" des Nationales éveille l'intérêt, dans les communes  concernées, et dans les médias. Quelques manifestations, plus  culturelles que revendicatives, sont prévues, et les articles de  presse se multiplient. A ce propos, nous remercions Etienne Ripet qui  anime une rubrique quasi-régulière sur <st1:PersonName productid="la Nationale" w:st="on">la Nationale</st1:PersonName> 7, dans le  magazine <st1:PersonName productid="La Vie" w:st="on">La Vie</st1:PersonName> de l'Auto.

    Rendez-vous dimanche prochain, 21 janvier  sur RTL, à 18h15  l'émission « Auto-Radio » de Christophe Bourroux : on y parlera de la  Nationale 7.

    Quelques bonnes surprises sont attendues cette année, mais chut !...   Vous serez bien sûr les premiers informés !

    Une fausse note, cependant. La fermeture au mois de décembre, du  Musée de <st1:PersonName productid="la Nationale" w:st="on">la Nationale</st1:PersonName> 7, à Piolenc (84). Nous ne souhaitons pas  entrer dans les détails d'une affaire qui relève plus de problèmes  internes à l'association... L'Assemblée générale, qui a eu lieu hier  soir, a démontré, s'il le fallait, l'irréalisme de l'équipe  dirigeante actuelle. La réouverture dans des nouveaux locaux est  prévue au printemps, mais, franchement, nous n'y croyons pas  vraiment... Et nous tenons à réaffirmer notre soutien, au Chateau- Simian, qui hébergeait le Musée jusqu'en décembre.
    Bref, un véritable Clochemerle, dont la mémoire de la nationale 7 se  serait bien passé !

    Bonne Route à tous en 2007 !

    Thierry DUBOIS

    http://www.nationale7.com
    http://thierry-dubois.com




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    Illustration : à gauche le blason de Saint-Symphorien-de-Lay, à droite celui des Vialon d’Ambierle<o:p></o:p>

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    Le blason de Saint Symphorien de Lay<o:p></o:p>

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         Lors de la rédaction du livre sur « La Tête Noire », j’avais eu la remarque toujours perspicace de Gabriel Fouillant qui m’indiquait que l’origine de ce blason n’était pas sûre. Il pensait alors qu’il s’agissait d’une reprise d’autres armes, d’un autre village. Sans l’affirmer de façon officielle, il laissait entendre qu’une erreur était possible.<o:p></o:p>

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         Dans le premier tome de Saint Symphorien de Lay, Gabriel écrit d’ailleurs :<o:p></o:p>

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         « D’où vient ce blason ?<o:p></o:p>

         C’est un mystère…Nous ne l’avons découvert dans aucune des familles titrées de chez nous. <o:p></o:p>

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          De quand date-t-il ? <o:p></o:p>

         Aucun indice ne nous permet d’en avoir une idée…<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

         Et pourtant, il trône au dessus de la vasque de la modeste fontaine édifiée à l’intersection de la R.N. 7 et de la Rue de la Tête Noire. Les épis symbolisent généralement des « pays à blés »…, ce qui n’est pas le cas, comme l’écrivait le maire Jouvencel au Préfet du département de Rhône et Loire : «  Les récoltes sont insuffisantes pour notre consommation ; il s’en faut d’un tiers… Jamais notre canton n’a eu d’excédent en aucune espèce de grains…Sol aride, terrain montueux ; peu d’aisance des fermiers et grangiers qui n’ont de ressources que dans les charrois qu’ils font de Lyon pour conduire les approvisionnements à Paris… »<o:p></o:p>

          Au cours d’un entretien, le 13 novembre 2006, il m’indique que selon lui, les armes qui figurent sur la fontaine au début de la rue de la Tête Noire seraient une reproduction d’un blason qui se trouve dans la chapelle des fonts baptismaux d’Ambierle car les Vialon d’Ambierle et les Fournillon de Butery de Saint Symphorien de Lay auraient été en relation longtemps avant la Révolution. Pour cela, il me demande d’étudier les passages du livre du curé C. Bouillet sur l’histoire du prieuré Saint Martin d’Ambierle..<o:p></o:p>

         Aujourd’hui, après vérification des divers éléments, je pense que la réponse est toujours confuse et je vais en donner les preuves ci-après.<o:p></o:p>


    1/   Selon Mr Claude Guinand de Renaison, spécialiste reconnu en héraldique, les armes de Saint Symphorien de Lay peuvent se décrire ainsi :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le champ de l’écu (ou fond) est vert (sinople)<o:p></o:p>

    Les deux épis sont d’or (ou jaunes)<o:p></o:p>

    L’étoile est d’argent (ou blanche)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le blasonnement est : « de sinople à deux épis d’or en sautoir surmonté d’une étoile d’argent ».<o:p></o:p>

        2/ Dans mon livre sur la Tête Noire, j’indique en page 11 :<o:p></o:p>

         « Nous en trouvons la description héraldique sous la cote 1F42  299   n° 39 de <st1:PersonName productid="la Biblioth│que Municipale" w:st="on">la Bibliothèque Municipale</st1:PersonName> de Roanne <o:p></o:p>

      + porte de sinople à deux épis d’or, feuillés de même surmontés d’une étoile d’argent +<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

         Pour les non initiés, indiquons que sinople est vert. Le fond du blason est donc de cette couleur. L’étoile est à cinq pointes et blanche (argent = blanc)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

         Une autre description indique : « de sinople à deux épis de blé tigés et feuillés et à une étoile en chef, le tout d’or ». La couleur de l’étoile est différente. Les armes des Fournillon de Butery sont : « de gueules, à la bande d’or chargée de 3 chardons de sinople, fleuris de pourpre ».  <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

         L’usure du temps a déjà beaucoup endommagé le blason en pierre difficilement reconnaissable aujourd’hui…


    <o:p></o:p>

         3/ Dans le livre « Histoire du prieuré d’Ambierle » par l’abbé C. Bouillet, curé d’Ambierle (Roanne 1910  Imprimerie typographique M. Souchier), entre les pages 260 et 261, figure bien l’armorial d’Ambierle avec les armoiries des Vialon – notaire royal – chapelle des fonts baptismaux. <o:p></o:p>

         La description qu’il en est donnée aux pages 313 et 314 de l’ouvrage, dans l’article sur la chapelle des fonts baptismaux, signale qu’elle fut construite en 1511 par Guyonnet et Vialon :<o:p></o:p>

         « Leur écusson, qu’on reconnaît encore, quoique mutilé, sur la colonne de droite de leur chapelle portait : « d’azur à deux palmes d’or en sautoir surmontées d’une étoile d’argent (par Gras) ». (La couleur azur est bien la couleur bleue).<o:p></o:p>

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         D’où les réflexions qui se font jour :<o:p></o:p>

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         Il y a toute possibilité que les Vialon d’Ambierle et les Fournillon de Butery de Saint Symphorien de Lay se connaissaient et se fréquentaient, voire aient eu des alliances par mariage. Ont-ils échangé, copié leurs armes ? J’en doute car cela ne se pratiquait pas et était contre nature même des armes qui se voulaient différentes pour chaque famille. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

         Les deux autres éléments troublants sont bien les « fonds » d’écusson, ou couleurs de fond  avec une de couleur sinople ou vert et l’autre azur, c'est-à-dire bleue. Le second élément qui les dissocie est que l’un représente des épis de blé tigés et feuillés avec un doute entre la couleur des blés et de l’étoile et l’autre des palmes d’or. L’ornementation est donc très distincte, épis et palmes se singularisant et ne symbolisant pas du tout les mêmes valeurs. Puisque nous sommes dans les détails, ajoutons que la description de l’étoile de Saint Symphorien stipule « à cinq pointes », ce qui est le cas mais non dessinées comme celle sur le blason des Vialon.<o:p></o:p>

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         Ma réflexion toute personnelle est qu’il paraît peu probable qu’à cette époque où il n’était nullement possible de s’approprier les armes des autres, les seigneurs d’Ambierle et de Saint Symphorien de Lay aient pris le risque et se soient entendus sur une homogénéité de leurs armes. La presque similitude  parait fortuite. Pourquoi alors la fontaine au début de la rue de la Tête Noire porte - t - elle cet écusson ?  Quelle famille de Saint Symphorien de Lay a porté ces armes ? Qui a pris l’initiative de construire la fontaine et d’y faire figurer ce blason ?  Mystères…<o:p></o:p>

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         Gabriel Fouillant a bien raison ; le mystère demeure à ce jour. De là à retenir ces armes pour le village ? La discussion promet d’être longue et passionnée.


    <o:p></o:p>

       Bertrand LACROIX  (Vice-président des Chemin du Passé)       Novembre 2006.

     

                                                                           <o:p></o:p>

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    Christophe DUPONT<o:p></o:p>

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     « L’eau est très froide mais je me dois de le sauver… » N’écoutant alors que son courage et se moquant de la mitraille environnante, le valeureux capitaine plonge dans les eaux froides de l’Adige, nage à brasses rapides vers le malheureux pontonnier en train de se noyer. Pendant son effort, il a quand même le temps de se dire « après cela, finies les batailles, je demande à prendre ma retraite à Saint Symphorien de Lay ». Sa constitution solide et sa robustesse naturelle lui permettront de ramener le pontonnier sain et sauf sur la berge. Pour localiser le lieu de l’action, il faut signaler que l’Adige est un fleuve qui descend des Alpes italiennes et  coule dans la  région de Vérone.

    <o:p> </o:p>

          Quel est donc ce vaillant capitaine de notre canton?  

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         Dès 18 ans, Christophe Dupont prend du service dans l’île de Malte. Il a donc fait le choix des armes puisqu’un premier document le fait apparaître dans cette île à compter du 8 octobre 1785 et ceci jusqu’au 12 août 1790.

    <o:p> </o:p>

         Rappelons qu’en 1530, Charles Quint, empereur germanique et roi d’Espagne, qui avait hérité des possessions de Naples et de la Sicile, offrit l’île de Malte à l’ordre des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem, un ordre consacré à la défense du Royaume latin de Jérusalem, en compensation de Rhodes d’où ils ont été chassés par les Ottomans. Le grand maître de l’ordre devient alors le souverain de Malte. L’ordre changea alors de nom et prit celui d’Ordre de Malte. Qu’un jeune qui se destine à la carrière des armes ou à de l’aide humanitaire ait pu rentrer alors dans l’Ordre de Malte, avant la Révolution, n’a donc rien d’extraordinaire. A 18 ans, avec la vie devant soi, avec la soif de découvrir des terres lointaines, de voir du pays, de se séparer des parents, d’aller vivre sa vie, tout est permis.

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         Il y reste jusqu’au 12 août 1790. Quelle est la raison de son départ de Malte ? Nous l’ignorons mais pouvons imaginer le désir de changer de pays, de voir autre chose, d’éviter la routine, de progresser dans sa carrière, quelques écueils avec l’Ordre. Tout est envisageable. A-t-il entendu parler que la Révolution déchirait la France ? Pas impossible ; et dans ce cas, on peut envisager qu’il ait eu envie de revenir au pays pour prendre des nouvelles, après cinq années d’absence. Il a alors 23 ans.

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        Est-il alors repassé par Saint Symphorien de Lay ? Nous l’ignorons par les textes mais très probable car  ce qui est sûr, c’est que la carrière des armes l’attire toujours mais  que ce n’est qu’à 26 ans qu’il reprend les armes. En effet, lors de la formation du 2ème bataillon de grenadiers du Rhône et Loire, c’est le nom du département avant qu’il ne soit scindé en deux, à l’occasion de la 2ème levée et le 7 septembre 1792, il y reprend du service et en qualité de sous lieutenant. Devant la guerre, le pays a besoins de soldats et son expérience à Malte explique qu’il ait été pris d’emblée avec ce grade.

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         Le 19 octobre 1793, c'est-à-dire un an après avoir repris du service, il est nommé lieutenant. Ainsi il sert dans les armées de Mayence, de Rhin et Moselle, du Rhin, du Nord, du Rhin Danube. Avec le Directoire puis Bonaparte, puis l’Empire, la carrière des armes est prometteuse car les campagnes se multiplient et avec elles les opportunités de prendre du galon. Le 8 février 1805, il est nommé capitaine à l’ancienneté à son régiment, le 53ème de ligne, soit après 11 années de grade de lieutenant. Nous serions tentés de dire que la carrière s’est bien déroulée.

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         Il nous faut aborder maintenant une campagne précise de Napoléon pour retrouver Christophe Dupont. Nous sommes en  octobre 1805, pas tout à fait un an après le sacre de Napoléon du 2 décembre 1804. L’Empire débute son apogée avec les succès militaires sur les puissances européennes environnantes.

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         En guerre sur plusieurs fronts contre l’Angleterre et l’Autriche, Napoléon débute la première partie de sa campagne de 1805 avec la marche sur Ulm des armées françaises parties du camp de Boulogne, de Hollande et du Hanovre. Le 29 août 1805, Napoléon donne à ses forces le nom de Grande Armée. C’est donc en Allemagne que l’Empereur a décidé de vaincre l’Autriche. En Italie du Nord, il confie la protection de l’Italie à Masséna dans la plaine du Pô pour contenir l’adversaire et à Gouvion-Saint-Cyr à Naples. 32 000 Anglo-Russes en Sicile et 142 000 Autrichiens leur font face. C’est sur l’Adige, dans la région de Verone-Legnano que Français et Autrichiens s’observent.  

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         Fort de sa supériorité numérique, l’archiduc autrichien Charles se replie vers l’Autriche pour essayer de rejoindre le principal champ de bataille et renforcer l’armée autrichienne. Il  souhaiterait attaquer, mais il a l’ordre d’attendre le résultat des opérations en Allemagne. C’est Masséna qui, à la nouvelle des premiers succès français sur le Danube, prend l’offensive. Il passe par surprise l’Adige à Vérone le 18 octobre. Le 20 octobre, les Autrichiens capitulent à Ulm en Allemagne. La nouvelle de la capitulation d’Ulm, reçue le 28 octobre, va permettre à Masséna de passer à l’offensive, car toute la ligne française avance. Masséna décide alors d’affronter l’ennemi à Caldiero le 30 octobre 1805. Malgré l’infériorité numérique, Masséna et ses 37 000 hommes tiennent bon.

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         Qu’est devenu Christophe Dupont ? Il est bien dans cette bataille. En effet, le 30 octobre 1805, le capitaine Dupont se jette à l’eau au passage de l’Adige pour sauver un pontonnier tombé à l’eau. Il y réussit. Les circonstances précises ne nous sont pas précisément connues même si les textes de la bataille rapportent que « la brigade Verdier a été détachée pour tourner les positions autrichiennes en traversant l’Adige à Persacco ». C’est cet exploit qui devait provoquer sa mise à la retraite. En effet, le certificat de l’officier de santé expose qu’il est atteint de douleurs rhumatismales « croniques et périodiques (sic) ».  Loin de nous l’idée de penser que c’est lors du séjour involontaire dans l’eau de l’Adige qu’il a contacté ces rhumatismes. Ils ne sont pas venus ainsi mais bien plutôt des longs séjours à tous les temps lors de l’ensemble de ses campagnes antérieures. Masséna remporte la victoire à Caldiero, ce qui permet à  Christophe Dupont de terminer sur un exploit opportun et flatteur. Se trouvait-il exactement à Persacco ou est-ce à un autre pont posé par les pontonniers sur l’Adige ? Quand 80 000 hommes s’affrontent, le champ de combat est immense et une localisation précise, si elle n’est pas stipulée dans les textes, reste imparfaite.

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         Il  fait alors connaître son intention de prendre sa retraite à Saint Symphorien de Lay.

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         Les péripéties, inconnues à ce jour, sont néanmoins très longues pour revenir à notre chef lieu de canton. Rentré au foyer, il ne reste pas inactif car toujours soldat dans l’âme. Alors en 1809, il obtient le commandement du dépôt des prisonniers de guerre espagnols à Montbrison.

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         Ne souhaitant toujours pas s’arrêter, et à la suite d’un voyage à Paris pour obtenir un nouvel emploi dans l’armée, il est fait Chevalier de la Légion d’honneur par un décret de Napoléon du 12 mai 1815. Nous sommes peu de temps avant Waterloo et la chute de Napoléon. A la chute de ce dernier, il en veut encore plus et demande cette fois ci à être nommé Chevalier de l’Ordre Royal de la Légion d’honneur. Le maire de Saint Symphorien de Lay et le Sous Préfet l’appuient dans sa demande. On ne connaît malheureusement pas la suite de sa requête.

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         La question reste quand même entière. Pourquoi s’intéresser à Christophe Dupont à Saint Symphorien de Lay ? Il a demandé à y revenir après sa mise à la retraite. Il a obtenu la légion d’honneur. C’est un titre enviable pour beaucoup et peut-être le premier à l’obtenir dans le canton. Mais, et c’est le suspense final, sa naissance elle-même est extraordinaire ; nous dirions aujourd’hui, hors du commun.

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         Christophe Dupont est né à Saint Symphorien de Lay le 17 janvier 1767. Il est le fils de Pierre,  dit Beauregard et de Françoise Marie Dupont de Marseille. Ses parents sont commis voyageurs. A vrai dire, c’est bien au hasard d’un voyage de ses parents qu’il a dû de naître et d’être baptisé sur cette paroisse, comme le montre la rédaction de l’acte. Il n’a d’ailleurs pas été baptisé par le curé, mais par un capucin « de maison à Roanne », Claude Lunot, dit père Angélique. Les parents sont-ils alors restés au canton? C’est possible ou ils ont alors gardé contact avec des gens du pays, y revenant régulièrement et ramenant leur fils,  pour que, adulte, Christophe Dupont ait demandé à revenir dans notre chef lieu. Même actuellement, l’enfance et le lieu de l’enfance marquent l’être humain et la fin de la vie nous ramène parfois voire souvent au lieu de notre petite enfance.

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          Hasard de la vie, quand tu nous tiens !!!    

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                                                                                                                      Bertrand Lacroix

                                                                                                (Vice-Président des Chemins du passé)

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                                                                                                                         01/10/2006.<o:p></o:p>


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    LOUIS RANVIER<o:p></o:p>

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    Condensé d’un article de J. Dumourier et M.C. Hugueny pour « Histoire et Patrimoine »<o:p></o:p>

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    Louis Ranvier était un savant, médecin, histologiste, une gloire de notre pays. La ville de Roanne a donné son nom à une rue et le Centre Hospitalier l’a attribué à un service de médecine.

    Il est né à Lyon en 1835 et possédait une propriété familiale à Vendranges où il termina sa vie.

    Son père riche négociant occupe des fonctions administratives à l’hôpital de l’Antiquaille à Lyon, sa mère est issue d’une famille de notables lyonnais.

    C’est à Lyon qu’il débute sa carrière puis il est interne des Hôpitaux de Paris. Il se consacre rapidement à la recherche et publie en 1865 une thèse  sur le tissu osseux (Histologie) et les lésions des os et cartilages.

    Il fonde avec un ami un laboratoire. Les deux hommes donnent des cours d’anatomie physiologique et pathologique aux étudiants et aux médecins.

    Les premiers travaux de Ranvier sont couronnés par l’Académie de Médecine. Claude Bernard, le fait nommer préparateur de son cours au Collège de France. En 1875 il est nommé directeur du laboratoire d’histologie créé deux ans plus tôt, on fonde pour lui la chaire d’anatomie générale au Collège de France, il est âgé alors de quarante ans. 

    Il se consacre alors à la recherche sur les tissus démarrée par Bichat au début du siècle. Sa méthode il l’expose dans un ouvrage de référence « Traité technique d’histologie », grâce à ses recherches Louis Ranvier va bouleverser l’histologie toute entière.

    Son œuvre est considérable, ses publications sont célèbres et ont une renommée internationale.

    En 1886, il est élu à l’Académie de Médecine. En 1887, à l’Académie de Sciences, en 1897, il reçoit <st1:personname productid="la Légion" w:st="on">la Légion</st1:personname> d’Honneur.

    Mais, les jeunes chercheurs, élèves et médecin se font rares. Ils sont plus intéressés par les travaux d’un nouveau savant : Louis Pasteur. Devant ce manque de présence il diminue son activité, il a des problèmes de santé. A partir de 1890, il passe chaque été dans sa propriété de Vendranges, au lieu-dit Thély, qu’il rejoint définitivement en 1900, année où il quitte la capitale, laisse son laboratoire d’histologie et les cours du Collège de France.

    Il mène la vie simple de la campagne. Il parcourt ses prairies, ses bois, il a un poulailler, des chèvres, des vignes qui produisent un vin dont il est fier. Il entretient d’excellentes relations avec les habitants et ses voisins. Tout le monde l’appelait « docteur ». Il siège au Conseil municipal de Vendranges.

    Louis Ranvier décède le 22 mars 1922 à l’âge de 87 ans, il repose dans le cimetière de Vendranges à côté du monument aux morts. Sur son tombeau une belle stèle portant son visage coulé dans le bronze porte l’inscription :

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    Louis Ranvier

    Collège de France

    Académie de Médecine

    Académie des Sciences

    1835-1922

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    La photographie : tirer la galette n’empêche nullement de s’intéresser à un  document ancien fraîchement découvert (ici une carte du canton inédite)  apporté par monsieur Cimetière, maire de Neaux.

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    LES CHEMINS DU PASSE TIRENT LES ROIS<o:p></o:p>

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    Respectant la tradition instaurée par le président fondateur, Antonin Bécaud, le conseil d’administration des Chemins du Passé a invité, samedi 6 janvier, les élus et les membres de l’association, à participer au tirage de la galette des rois.

    La présidente Isabelle Pignard adressait ses vœux à l’assemblée et souhaitait un bon rétablissement au président d’honneur Gabriel Fouillant ainsi qu’à l’ancien président M. Devis. Elle évoquait l’année 2006 avec notamment les 40 ans de l’association, la remise en état de <st1:PersonName productid="la Chapelle Saint" w:st="on"><st1:PersonName productid="la Chapelle" w:st="on">la Chapelle</st1:PersonName> Saint</st1:PersonName> Charles.

    En 2007, une exposition est prévue sur le thème « Notre Moyen Age » du XI° au XV° siècle. Le troisième tome de l’histoire de Saint-Symphorien-de-Lay devrait paraître bientôt.

    M. Bertrand Lacroix a présenté un petit exposé sur l’origine incertaine du blason de Saint-Symphorien-de-Lay et la vie de Christophe Dupont né dans la commune puis soldat de l’armée napoléonienne qui est revenu finir sa vie à Saint-Symphorien-de-Lay.

    Circulation dans l’assistance du dernier numéro « d’Histoire et Patrimoine » la revue éditée par les « Amis du Musée Joseph Déchelette de Roanne », trois articles concernent le Canton de Saint-Symphorien-de-Lay (Suzanne Aubert – 4 tableaux du peintre Jacques Burnot -  Docteur Louis Ranvier).

    Étaient présents à cette réunion : M. Michel Chartier, conseiller général maire de Saint-Victor-sur-Rhins, M. Claude Janin Président de <st1:PersonName productid="la COPLER" w:st="on">la COPLER</st1:PersonName> et maire de Fourneaux, M. Alain Girardet maire de Saint-Symphorien-de-Lay et les maires des communes voisines.

    Les participants ont dégusté la galette des rois et le verre de l’amitié.

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                                                                                              Le Pays Roannais (12 janvier 2007)

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