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    La Marine de Loire hisse la gran'voile à Roanne

    En avant-première des 7èmes Ligériades, une série d’animations gratuites pour la valorisation de la Loire et de ses canaux, qui se dérouleront à Digoin du 6 au 15 juillet 2012, l’Association Vinicole Roannaise et le Liger club de Roanne accueillent au port de Roanne le 3 juillet prochain la Marine de Loire. Un train de bateaux composés du “Col Vert”, une toue cabanée et de plusieurs futreaux dont l’Engoulevent”* construit et rénové à Digoin.

    Une première à Roanne après l’escale de la Ramberte “Péronnelle” construite à Villerest en 2005. L’ambition d’Observaloire, en charge de l’organisation de la fête, est de renouer avec la descente, autrefois par le fleuve Loire, des vins de la Côte Roannaise. Ainsi après une animation musicale et la projection d’images de vieux gréements, qui se dérouleront à partir de 18 h autour du kiosque de la capitainerie du Port de Roanne, les tonneaux du Côte Roannaise seront embarqués sur les bateaux comme le veut la tradition ancestrale. C’est via le canal cette fois que la caravane voguera jusqu'à Digoin. A Mably, le MS Blue Berry de Charles Berg, un Berrichon, labellisé “bateau d’intérêt patrimonial" lors du dernier festival de Loire à Orléans, s’associera au défilé. Le mercredi 4 juillet une étape aura lieu au Port de Melay avec de nouvelles animations à 18h. L’arrivée des bateaux est prévue le vendredi 6 à 18 h à Digoin. La traversée du pont canal marquera le coût d’envoi des festivités digoinaises. Pour plus de renseignements suivre le lien ci-dessous

    http://ligerclubderoanne.blog4ever.com


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  •                  ROANNE : le Port et le Canal

     

    • Ouvrage de 38 pages
    • Plus de 70 reproductions de cartes postales anciennes la plupart en couleur.
    • Format 210 X 297
    • Couverture souple
    • Edité par l’Association Philatélique et Cartophile du Roannais (Année 2012)

     

    Le mot du président :

     

    J’ai été votre guide tout au long de ce grand voyage à la découverte du canal et du port de Roanne. Ensemble nous avons remonté le temps, nous avons goûté à la quiétude des bords du canal. Nous avons assisté à la construction du pont-aqueduc que je vous encourage à voir en compagnie d’amis, vous verrez leur étonnement à la vue de deux cours d’eau qui se croisent sans se mélanger.

     

    Nous avons été submergés par le brouhaha hallucinant du port, la poussière, les odeurs d’une activité intense et variée nous ont rappelé que nous vivons aujourd’hui dans un monde presque aseptisé. Certains d’entre vous ont peut être reçu des escarbilles échappées des locomotives à vapeur.

     

    Ce voyage nous le devons à tous les membres de l’Association Philatélique et Cartophile de Roanne qui m’ont prêté leurs cartes postales pour la réalisation de cet opus, je les en remercie très sincèrement.

     

                                                                                         Jean-Paul UHRING

     

    Cet opuscule fait suite à :

    ·         VOYAGE A SAINT-JUST-EN-CHEVALET PAR LE C.F.D.L.

    ·        LE TRAMWAY A ROANNE

    Les 2 sortis début 2012

     

                                            Contact : RIFFORT Paul : 04.77.71.40.32

                                    

     

     

     


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     Le corbeau et le renard en patois « gaga »

    (pour les non stéphanois bon courage pour la lecture)


     "Dans les bois du Pilat, y'avait un babiele de corbeau qu'avait le babaud et barontait sur un fayard qu'était caffi de babets. Dans une boge y  tenait une rigotte pleine d'artisons qu'il avait du tirancher à la Jeanne de Doizieux, pendant qu'elle écartait son linge.

    La rigotte elle était toute ébouillée, qu'on aurait dit qu'elle venait de la gandouse.

    A travers une coursière, un renard faisait son viron en débaroulant du crassier de MEON, au pas de la manu, en tachant moyen de remplir son gandot.      

           
     Ca changera des racines se dit cette jarjille . Alors y z'attaquent une piaillée....  "   Alors mon belet ça broge? Tu me fais tirer peine.  

           Fouilla, j'arrête pas de gueniller, ma matrue est un vrai garagnat; elle est toute émaselée, beauseigne, elle arrête pas de quiner, et ça me fout la lourde! 

    Fouyaya, mais t'es franc joli que t'as mis tes roupiannes du dimanche. 

    Je vais pas t'aquiger mais si tu basseuilles aussi bien que t'es beau comme un litre, on va te nominer le champion des rapetarets de Sainté!!!! 

    Quand il entend ça, le machuré à plume y se sent plus.

    Il devient tout bayard et il a les quinquets tout gonfles, bref y prend la grosse tête.

    Alors y prend un grand bol d'air et ouvre tout grand son caquet pour beurler quéque aneries.  

    Et vlan,v'là la fourme qui débaroule tout de traviole sur les barabans, miladzeu!!!!!!!

    Le rouquin à cacasson qui voulait pas rentrer à point d'heure, y saute sur la tomme et s'en met une pleine ventrée.

    Quand il est couffle, y se met à jabiasser et dit à l'autre bayayet, qui en a les ébarioles:

    Pauvre badabeu, écoute moi rien que, quand tu broges, un tant soit peu, dis toi qu'il y aura toujours  des faramelans qui viendront te camphrer pour tacher moyen de te piquer tes yas ou pour chicoter dans ton gandot.

    C'est pas la peine de tauner, ce que je viens de te piailler valait bien un mate-faim, pas??

    Alors mainant que t'es éjaillé, fais pas la bobe et prend pas la lourde.  

    Alors sans adieu, grand bazut ». 

          
     

                                                      Jean de La Fontaine

     


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  • girouette

    ROANNE NOS « QUATRE VENTS »

     

    Chez nous, les quatre vents s’appellent : le matinal, la bise, la traverse et « le vent ».

     

    Oui « le vent », c’est ainsi qu’on désigne dans la campagne roannaise, le vent du Midi. C’est le vent qui, l’autre jour balayait les champs affolait les blés, tourmentait les arbres, secouait les fruits et allait jusqu'à détacher des raisins des ceps. Car, par la violence et la durée de ses colères, le vent du Midi ne connait pas de rival : il est le roi des vents ; c’est notre mistral à nous, un mistral chaud et qui court du Sud au Nord, alors que le vrai galope du Nord au Sud.

     

    Il souffle en toute saison, mais surtout au printemps et en automne. Au mois de mars et d’avril, il déchaîne la vie, fait éclater les bourgeons, allume la flamme des pêchers en fleurs appelle au jour les germes endormis, c’est le vent des résurrections ; mais aux jours de novembre il précipite la débâcle des feuilles, les arrache aux arbres gémissants, balance des vols de corbeaux et amène les grandes pluies froides préludent à l’hiver, c’est le vent des agonies.

    De décembre à janvier, il fait de brèves apparitions, bousculant, par des jours de dégel, de difformes troupeaux de nuées. Il est l’ennemi de la neige dont il hâte la fonte, qu’il flétrit de sa tiédeur et qu’il fait ruisseler en boue liquide.

     

    « La Bise », au contraire conserve la neige et se plaît dans les claires nuits d’hiver, à mener par sa blancheur des danses mystérieuses. Elle est sauvage et pure ; les nuages s’évanouissent à son souffle ; elle avise la lueur des étoiles, et fait désirer la maison à ceux qui reviennent de la messe de minuit. Cependant elle ne souffle pas seulement en hiver ; en été, elle préside aux longues périodes de beau temps et tempère de sa fraicheur  les jours brûlants de juillet et d’août ; elle est le bon éventail qui sèche la sueur au front des moissonneurs ; elle est la goulée d’air vif qu’ils aspirent, debout un instant, avant de replonger dans la paille embrasée.

     

    Quant »à la traverse », elle nous vient de l’océan, en passant par-dessus les montagnes de la Madeleine, et après avoir franchi quatre cents kilomètres de terre. Malgré cette distance, on dirait qu’elle apporte parfois l’odeur salée de la grande mer. Elle a aussi des façons de carder et d’effilocher les nuages qui évoquent le voisinage des vagues. Il semble alors que si l’on marchait un peu dans sa direction et que si l’on montait jusqu’à la proche montagne, on découvrirait l’Atlantique. La traverse règne souvent en mars et avril ; c’est elle qui préside à ces folles et délicieuses giboulées, où s’ébat l’enfance du printemps. Plus tard elle jette les grandes pluies d’automne, car si c’est le vent du Midi qui amène la pluie, c’est le plus souvent la traverse qui la donne. En été, la traverse est souvent maudite par le paysan, car c’est elle qui, huit fois sur dix, nous amène du couchant les orages de grêle.

     

    Furtif et rare, « le matinal » est un vent de transition qui chez nous ne dure que quelques heures. Malgré son nom, il se déclare souvent le soir au coucher du soleil, et dès le lendemain avant midi cède la place au vent du Sud. On dit, d’ailleurs, que «  quand prend le matinal, le vent du Midi monte à cheval ». En hiver, pourtant il lui arrive de tenir plusieurs jours de suite, et c’est au cours de son règne que la température descend le plus bas. Rien n’est glacial comme un lever de soleil, en janvier ou décembre, par le matinal. Ce vent n’amène ni la pluie ni la grêle ; il lui arrive pourtant d’être plus funeste que les tempêtes à grand fracas, car c’et lui qui, par les purs matins d’avril et de mai, gèle les vignes et anéantit, sur de vastes étendues, les espérances du vigneron. Silencieux désastre sur lequel, pour l’achever, se lève un soleil magnifique.

     

    Tels sont les quatre vents de chez nous

     

                                                      Louis Mercier.


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    Curieux protège cahier « patriotique » de la fin du XIX° faisant partie de la série : NOS VILLES DECOREES.

     

    Ci-dessous le texte imprimé, qui omet de signaler le métier de « marinier » de la plupart de nos valeureux combattants, confond le fleuve Rhône avec la Loire et indique des chiffres extravagants, mais le but de propagande recherché est respecté : réunir  tous les citoyens Français pour la défense du drapeau national.

     

                                                               ROANNE

     

    Quand au printemps 1814, l’armée autrichienne voulut franchir le Rhône, la population de Roanne se leva pour lui barrer le passage.

     

    Par une belle nuit, la veille du dimanche de la Passion, une centaine de Gardes nationaux, sous les ordres du commandant Faure, sortirent de la ville pour aller surprendre les Dragons autrichiens sur les hauteurs voisines. Au petit jour, ils tombaient sur les avant-postes ennemis, mais au lieu de trouver des Dragons comme ils s’y attendaient, ils se virent en face de 800 Fantassins flanqués d’un escadron de Hussards.

     

    Nos braves Roannais, trop peu nombreux pour attaquer en masse s’éparpillèrent en tirailleurs, puis ordonnèrent aux tambours de battre la charge avec rage et s’élancèrent en criant de tous côtés : « Voltigeurs, Carabiniers, Grenadiers en avant ! ». Les Autrichiens, croyant avoir à faire à toute la garnison de Roanne, s’enfuirent, abandonnant armes et bagages.

     

    Les Roannais rentrèrent triomphalement à Roanne avec sept chevaux et neuf prisonniers.

     

    Quelques jours plus tard, un Corps d’armée investissait la ville, et le général autrichien exigeait la capitulation immédiate et la mise au pillage pendant deux jours, mais frappé de l’énergique réponse des Roannais, il dut faire des conditions plus douces.

     

    Waterloo empêcha Napoléon de récompenser Roanne, comme il l’avait désiré et ce n’est que le 7 mai 1864 que cette vaillante cité reçut la croix si mérité.

     

    Ce magnifique exploit est raconté par de belles gravures apposées sur la fontaine juste devant notre Hôtel de Ville, fontaine inaugurée en 1914.

     

    N’oublions pas non plus la « SOCIETE D'ENTRAIDE DES MEMBRES DE LA LEGION D'HONNEUR »qui sous la houlette du général Brunet, Président de la section de Roanne et la participation de monsieur Thévenet s’active pour commémorer tous les ans cet événement.


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