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       L’homme a toujours cherché à voler à ses semblables depuis qu’il est homme. A l’heure où l’on parle plutôt de cybercriminalité ou d’escroquerie à la carte bleue, le journal « Le Rappel » du 18 mars 1878 nous conte un « vol à l’américaine » commis au préjudice d’un habitant de Neulise, le sieur Claude GIRAUD : 

     

        «  Un vol à l’américaine a été commis à Roanne, dans la journée de lundi, au préjudice du sieur Claude GIRAUD, propriétaire à Neulise (Loire).

     

         Tout s’est passé selon le programme connu, dit le courrier de Lyon, à qui nous empruntons les détails de l’affaire.

     

         GIRAUD a d’abord été accosté par un individu en blouse qui a lié conversation avec lui et lui a offert à boire. Puis est survenu le deuxième compère, un soi disant anglais, un monsieur fort bien mis, qui a proposé une partie de plaisir.

     

         L’offre acceptée, l’Anglais a exhibé une sacoche renfermant une douzaine de rouleaux, en a déroulé un qui contenait des pièces d’or, et a manifesté l’intention de déposer tout cet argent dans une cachette, dans la crainte d’être dévalisé.

     

        Une fois les rouleaux enfouis dans un trou près de la gare, on s’est dirigé vers une maison voisine quand, se ravivant tout à coup, l’Anglais a interpellé ses compagnons : « Je ne vous connais pas », leur a – t – il  dit selon la formule habituelle ; « Qui me dit que pendant que nous serons dans cette maison, l’un de vous n’ira pas déterrer l’argent ? » L’homme à la blouse s’est récrié et a donné en gage à l’Anglais un porte monnaie qui paraissait bien garni. GIRAUD encouragé par cette marque de confiance, en a fait autant ; il a tendu à l’Anglais sa bourse renfermant 2700 francs en or et un portefeuille garni de 500 francs en billets de banque.

     

        Il ne restait plus qu’à se débarrasser de GIRAUD ; l’Anglais, continuant à se raviser, l’a engagé à aller déterrer les rouleaux. GIRAUD a accepté, mais arrivé à l’endroit, il a constaté qu’un troisième compère avait enlevé l’argent.

     

         Emu de cette pénible découverte, il est revenu en courant vers la promenade où devaient l’attendre ses deux compagnons, mais ceux-ci s’étaient éclipsés et GIRAUD, après avoir couru vainement à travers la ville dans l’espoir de les retrouver, en a été réduit à faire sa déclaration à la police. Les filous n’ont pas encore été découverts.

     

         Finalement, quelques 130 ans plus tard, les méthodes sont différentes mais pas le résultat !!!


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                                                                      Voie royale, impériale, NATIONALE 7

                                                                            Route Bleue : la route de Paris

     

    Dire que l’axe Paris Lyon Marseille est l’un des plus important de France est une vérité que monsieur de Lapalisse n’aurait pas contestée.

    La Nationale 7, que Charles Trenet a fait entrer dans la légende, est la plus longue route de France. Elle relie Paris à Antibes en passant par Riorges bien sûr !

    Jusqu’au Moyen-Age, la  « voie française » de Lyon à Nevers, qui constituait l’axe principal en direction de Paris, passait par Thizy, Charlieu et Digoin. Une autre voie importante «  le Grand Chemin de Forez » reliait Montbrison à Nevers, via Saint-Haon-le-Châtel et le Crozet. Roanne à l’écart n’était qu’un petit village.

    Pourtant, un bien modeste chemin appelé  « Romeret » joignait le gué de la Loire de Roanne à le Crozet. Fréquemment impraticable à cause des crue de l’Oudan, il était aussi nommé « le malfamé » en raison des bandits de grand chemin qui n’hésitaient pas à tendre des embuscades et même assassiner les voyageurs qui s’y aventuraient le soir venu.

    Mais ce chemin va s’imposer comme route principale et Roanne va se développer au détriment de Charlieu  et de Saint-Haon-le-Châtel

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    Dès 1449, l’itinéraire de Roanne à Lyon devient Grand Chemin Royal. Les marchands franchissent la Loire à Roanne, désormais carrefour sur l’axe routier et l’axe fluvial. En 1537, le chemin de Roanne à La Pacaudière devient lui aussi Grand Chemin Royal : l’ancêtre de la Nationale 7 de Paris à Lyon est né.

    De ce fait, le chemin est emprunté par bien des cortèges princiers, comme Louis XI rentrant d’un pèlerinage au Puy en 1476, ou encore Louis XII revenant des guerres d’Italie. Le facteur déterminant de cet essor est le choix pour cet axe de l’établissement de relais routiers pour la poste royale de sept en sept lieues.

    D’abord destinés à fournir chevaux frais, postillons, hébergement aux services royaux, ils s’ouvrent à tous les publics dès le début du XVI° siècle. La route en ce temps-là n’est pas pavée mais empierrée plus ou moins régulièrement. Sully, le Premier ministre d’Henri IV, sera le premier à faire planter des ormes sur les côtés, pour le confort des équipages et la production de bois. Il instaura la Corvée, un impôt particulièrement impopulaire qui oblige tous les riverains à venir entretenir la chaussée quelques jours par an ; elle sera supprimée à la Révolution de 1789.

    Aux XVII° et XVIII° siècles ; les routes deviennent plus sures et mieux entretenues. En 1716, l’administration des Ponts et chaussées voit officiellement le jour. Ses travaux seront consacrés à la construction, à la mise au gabarit et à l’alignement des routes et ouvrages d’art. On commence à paver les chaussées même si c’est au détriment du confort : l’important est de les garder les plus sèches possible et d’évacuer rapidement l’eau pour éviter les déformations et les ornières. Par temps sec, on circule sur la terre, à côté du chemin, et en cas de pluie on monte sur le pavé !

    Sous l’Empire sort le décret du  décembre 1811 qui numérote et classe les routes. La Nationale  est à l’époque la Route Impériale N°7 est à l’époque la route Impériale N° 8 de Paris à Rome. La route est reclassée royale en 1823, nationale en 1830, à nouveau impériale en 1853.pontet 4

    LE SIECLE DE L’AUTOMOBILE ET DES CONGES PAYES

    Si, à leur invention, beaucoup considèrent le vélo et l’automobile comme de charmants passe-temps pour riches oisifs désœuvrés, certains les voient comme les vecteurs futurs du tourisme et du voyage. Eugène Serpollet effectue le premier voyage Paris-Lyon à bord d’un tricycle à vapeur en 1890. Hippolyte Panhard va de Paris à Nice en 1893. Trois ans plus tard a lieu la première course Paris-Marseille-Paris. Les frères Michelin éditent en 1900 un guide à l’usage des automobilistes tiré à 35 000 exemplaires, alors qu’il ne circule que 300 voitures en France ! On commence à goudronner les chaussées dans les années 20 pour lutter contre la poussière et l’idée d’une automobile populaire commence à faire son chemin.

    Après les congés payés de 1936 ; initiés par le gouvernement de Front Populaire de Léon Blum, la Nationale 7 devient plus touristique. Le soleil du midi attire les nordistes et l’on assiste alors à une explosion de restaurants, d’auberges, de stations-service…

    LA ROUTE BLEUE

    Les habitants de Saint-Etienne ne voyaient pas beaucoup de vacancier, ceux-ci passaient par Lyon pour rejoindre la méditerranée. La chambre de commerce de Saint-Etienne crée en 1933 une association « La route Bleue » chargée de faire la promotion touristique de l’itinéraire Paris-Côte d’Azur par Roanne et Saint-Etienne, puis Annonay et la vallée du Rhône. Elle était balisée par des plaques émaillées et de grands panneaux bleus à lettre blanches.

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    Mais en 1970, l’autoroute est ouverte de Paris à Marseille, via la vallée de la Saône. La RN7 est court-circuité de Paris à Lyon et Roanne se retrouve à l’écart de ce grand axe Nord-Sud.

    On rentre dans une nouvelle époque, plus rapide certes, mais beaucoup moins poétique !

                             BULLETIN MUNICIPAL RIORGES JANVIER 2013

     

    Savez-vous que : « Les 1000 bornes » est un jeu de société utilisant des cartes spéciales sur le thème de la course automobile à ses débuts. Il a été inventé en 1954 par Edmond Dujardin, un éditeur de matériel pour auto-écoles, illustré par Joseph Le Callennec. Le nom du jeu vient des bornes kilométriques jalonnant le réseau routier français et de la longueur de la mythique et ancienne Route nationale 7, en France, qui fait environ 1 000 km (996 km exactement)

     


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    LA CHANDELEUR

    La Chandeleur, qui a été longtemps une fête chômée, est restée célèbre par son nom et sa date pour nos populations agricoles et elle a donné lieu à de nombreux proverbes populaires.

    En voici quelques-uns que nous avons recueillis, dans diverses provinces de France.

    • A la fêté de la Chandeleur les jours croissent de plus d'une heure. Et le froid souffle avec douleur.
    • Etrennes d'honneur durent jusqu'à la Chandeleur.
    • Si à la Chandeleur il fait beau, y'aura du vin comme de l'eau.
    • Le jour de Chandeleur, quand le soleil suit la bannière. L'ours rentre dans sa tanière,
    • La Chandeleur claire, laisse Un hiver arrière.
    • Selon des anciens si le soleil clair luit, à la Chandeleur vous croirez, qu'encore un hiver vous aurez.
    • Quand la Chandeleur luit, l'hiver quarante jours s'ensuit.
    • Un  paresseux hiver,  disait au laboureur : Je ne manquerai d'arriver au plus tard à la Chandeleur.
    • La Chandeleur noire, l'hiver fait son devoir.
    • La Chandeleur trouble, l'hiver redouble,
    • Si l'hiver ne fait son devoir en mois de décembre et janvier, Au plus tard il se fera voir, dans le deuxième février.
    • C'est à la Chandeleur, que toutes bêtes sont en horreur.
    • Autant l'alouette chante avant la Chandeleur, autant se tait après.

    On dit communément qu'il faut manger des crêpes le jour de la Chandeleur, si l'on veut avoir de l'argent toute l’année.

    Il est bien entendu que je ne donne ce dicton que pour ce qu'il vaut, parce que j'ai la conviction que le meilleur moyen sinon le seul d'avoir de l'argent toute l'année, est d'en dépenser moins qu'on n'en gagne. Mais les crêpes sont toujours bonnes.

    Mais d'où vient donc la Chandeleur ?  

    http://users.skynet.be/la_cuisine_belge/dossiers/crepes-chandeleur.htm

    Le mot de Chandeleur vient de "candela", voulant dire" la chandelle".

     Cette fête est liée à la lumière, mais aussi à la purification, la fécondité et la prospérité. Elle commémore la Présentation de Jésus au Temple, à Jérusalem, 40 jours après sa naissance. C'est une coutume hébraïque qui voulait que les premiers-nés fussent consacrés au Seigneur.

     

     Le jour de la Chandeleur, on bénissait des cierges à l'église et on les ramenait au foyer. On les allumait pendant les orages pour écarter la foudre, dans la chambre d'un mort pour apaiser les mauvais esprits, on les faisait brûler aussi pour les semailles et on les portait en procession à travers les champs et les vignobles.

     Au Moyen-Age le jour de la Chandeleur représentait la fin de l'hiver et l'entrée dans la nouvelle saison.

    Ronde et légère, elle rime avec bonheur

    Pourquoi des crêpes à la Chandeleur ?

     La coutume des crêpes est née de la survivance d'un mythe lointain se rapportant à la roue solaire. Son disque d'or nous rappelle en effet le soleil !

    Dans le sud de la France, elles sont parfois remplacées par des beignets de forme ronde. Eux aussi, notez... sont ronds et dorés.

     La crêpe de la Chandeleur doit être faite de froment provenant de la moisson précédente. On peut en empiler sans craindre la famine car bientôt les champs reprendront vigueur et leur blondeur.

    Les légendes de la Chandeleur

    Autrefois, dans les campagnes, on faisait sauter la première crêpe sur le dessus d'une armoire pour protéger la future récolte de l'année de la moisissure.

     Faire sauter une crêpe de la main droite et tenir une pièce (euro) de la main gauche assurera la prospérité à tous. Les jeunes filles qui souhaitent se marier doivent faire sauter la crêpe six fois de suite sans la faire tomber, d'après la légende, elles rencontreraient le fiancé idéal dans l'année. (Mieux vaut s'exercer à l'avance au risque de rester célibataire.)

    La Chandeleur est l'occasion de faire sauter les crêpes en s'amusant et en régalant petits et grands.

    Quant au Québec, la tradition veut que le 2 févier, on ne fasse pas de lessive ni de repassage, mais des crêpes avec une pièce de monnaie dans la main pour que l'abondance soit d'actualité toute l'année.


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  • MONNAIE DE LAY
     

    LAY : LA COMMUNE, MONNAIE COMPLEMENTAIRE

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    Six billets constituent cette monnaie.

    Samedi 5 janvier « la monnaie commune » monnaie complémentaire du Roannais a fait son entrée à l’association Lay t’Motiv.

    A vocation sociale et locale, elle peut être utilisée sue l’ensemble de la 5° circonscription, dont fait parti le canton de Saint-Symphorien-de-Lay.

    Frédéric Chauveau a présenté l’historique de ce moyen de paiement crée par l’association « Entrepote » et a expliqué son fonctionnement en insistant sur son caractère social, favorisant une économie locale et solidaire.

    Les prestataires (producteurs locaux, artisans, commerçants…) sont identifiés par un panonceau et recensés dans un annuaire.

    Il est possible de convertir les euros en Commune (ou l’inverse) au bar de Lay t’Motiv.

    Pour plus d’informations ou pour rejoindre l’Ecoreseau, contacter Lay t’Motiv au 04.77.64.13.60, www.laytmotiv.frou rendez-vous au bar aux heures d’ouverture.

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  • PIECES JAUNES 2013
     

    Pièces jaunes 2013

    Du 9 janvier au 16 février

    A quoi servent les pièces jaunes ?

     A aider les enfants et les ados hospitalisé partout en France !

    • Pour avoir ses parents auprès de soi nuit et jour
    • Pour continuer à jouer et à apprendre
    • Pour que la décoration de l’hôpital soit plus gaie

    N’Oublie pas de rapporter ta tirelire a la poste avant le 16 février !

    ON COMPTE SUR TOI !


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