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  • LA LANGUE BLEUE
     

    LA LANGUE BLEUE

     

    Les gens de mer emploient un parler très imagé, transmis au cours des âges sans dictionnaire ni lexique. Voici quelques expressions parmi les plus usitées de cette « langue bleue », pittoresque mélange de mots d’argot et de termes techniques.

     

    TI-ZEFF : Brestois.

    PLOUK : campagnard.

    MOKO : gars du Midi.

    DOMINIQUE : la caisse qui sert à aller chercher la solde le dernier jour du mois.

    BOUCHON GRAS : mécanicien.

    BOSCO : Gabier.

    BOUM : canonnier.

    BOUT DE BOIS : charpentier.

    BINIOU : matelot clairon.

    LA BAILLE : la mer.

    LES BŒUFS : officiers mariniers (toujours au pluriel).

    COQ : cuisinier.

    PIED NOIR : chauffeur.

    CHASSES-MOUCHES : timonier.

    CART A HUT : ensemble de cordages pour sécher le linge sur la plage avant des navires de guerre ; désigne également un quartier-maître.

    DECAPELER : se déshabiller.

    DESCENDRE EN CAISSE : aller en prison.

    BRIQUER NICKEL : nettoyer à fond.

    ETALER : résister, tenir le coup.

    DEBLEUIR : mettre au courant.

     

    L’usage de certaines de ces expressions de bord est tellement répandu que même à terre, elles continuent d’être employées. Ainsi le « biniou » sonne « canot major paré » même si c’est à Rochefort…et si le canot est un autobus ! On dit aussi, même si l’on s’y trouve déjà, « aller à terre ». Mais la phrase la plus pénible à entendre, à 5 h 30 du matin, lorsqu’ »on fait son temps » est bien /

     

    « DEBOUT LA DEDANS !  LA NUIT EST FINITE COMPRITE… »

     

     


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  • culottage pipe
     

    DES PIPES BIEN CULOTTEES

     

    Aux abords du canal Saint-Martin il exister autrefois une « manufacture de pipes culottées.

     

    Ce sont deux commerçants, presque des érudits, qui, par une invention très ingénieuse, pouvaient fournir en quelques heures des pipes culottées à toute l’armée d’Orient.

     

    Mais quand est-il avant ? Comment de nombreux misérables, sales, déguenillés pouvaient passer leur temps à fumer ?

     

    Le culottage des pipes en grand vient de donner le coup de mort à toute une classe de petits industriels, les culotteurs de pipes en détail. En vous promenant le long des quais, vous rencontriez une légion, de bohémiens se prélassant gravement au soleil en aspirant la fumée de leur pipe. Vous vous demandiez alors comment tous ces lazzarones de Paris, pouvaient passer leur temps à fumer, sans rien faire. C’est que leur occupation consistait précisément à fumer.    

     

    Ils recevaient d’un entrepreneur, en échange d’une pipe bien culottée, noircie sans suif, sans matière étrangère et sans procédé, vingt centimes de tabac, une pipe neuve et vingt centimes en monnaie. Ils pouvaient exécuter ainsi deux de ces chefs-d’œuvre par jour. Produit net 40 centimes, qu’ils employaient souvent ainsi :

     

    ·       Un arlequin (viande mêlée de légumes et autres ingrédient)……….10 c

    ·       Un canon de quelque chose de violet, ayant nom vin…………………..10 c

    ·       Pain ou pommes de terre en chemise, une livre……………………………10 c

    ·       Coucher dans un garni au dortoir, sur l’édredon de trois pieds

    (C’est ainsi qu’on nomme la paille)………………………………………………..10

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    On ne peut pas réduire la vie matérielle à de plus minimes proportions. Eh bien ! Aujourd’hui, c’est un métier mort : l’industrie l’a tué. On fumera dans des pipes culottées par un procédé chimique, lequel consiste à les tremper dans une décoction de tabac après les avoir légèrement fait chauffer.

     

     

    Les pipes de ce genre sont aussi parfumée que les anciennes, et remportent en élégance, en régularité, en propreté surtout. Cette étrange manufacture occupe dix ouvriers gagnant cinq francs et vingt ouvrières payées à raison de trois franc. Elle expédie chaque jour cinq à six caisses de milles pipes en province, et Paris en garde autant pour lui.

     

                                                         Les vies secrètes du Vieux Paris 

     

     

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  • LAFEXPO

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