• En photographie : le trébuchet

     

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    LES MACHINES DE GUERRE<o:p></o:p>

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    Bélier: Enorme madrier en bois, utilisé pour défoncer les portes et les murailles des châteaux. La tête de la poutre était armée d’une masse d’acier. Le bélier était fixé horizontalement à l’aide de chaînes sous une charpente d’un engin généralement roulant et que l’on s’appliquait à recouvrir de peaux, de terre ou toute autre matière rendant son inflammation difficile. Une fois amené devant la porte des remparts, il suffisait de donner des mouvements de va-et-vient à cette poutre. Son action répétée arrivait à bout des défenses les plus épaisses.<o:p></o:p>

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    Trébuchet : de l’occitan « trébuca » qui signifie « qui apporte des ennuis ». Le plus puissant des engins offensifs à contrepoids et ressemblant fortement au mangonneau. Son introduction en Europe date du XII° siècle. Le trébuchet dispose comme le mangonneau d’un levier en bois dit « la verge » pouvant atteindre 8 à <st1:metricconverter productid="12 m│tres" w:st="on">12 mètres</st1:metricconverter> de longueur. A l’une des extrémités de cette pièce est fixée la fronde à projectile, l’autre extrémité est reliée à une huche permettant l’accumulation des pierres du contrepoids. Celui-ci est mobile au bout du balancier, alors que sur le mangonneau le contre poids est fixe. Lorsque la huche, s’abaissait, le bras du leviers se redressait brutalement et la fronde libérait le projectile avec force. Les boulets en pierre, d’un poids de cinquante à plus de cent kilos pouvaient atteindre des distances supérieures à deux cents mètres. Le trébuchet, par son mouvement brusque et saccadé, était bon pour lancer des projectiles par-dessus de hautes murailles. En revanche, il ne pouvait faire décrire aux boulets une trajectoire horizontale, ce qui n’est pas le cas du mangonneau.<o:p></o:p>

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    Bombarde : Le canon est apparu en Europe au cours de la première moitié du XIV° siècle. De mauvaise qualité, il explosait parfois à la face des canonniers. Au fils des ans, il s’est perfectionné, mais  ce n’est qu’au milieu du XV° siècle qu’il acquit assez de puissance pour abattre les murs d’un château. Les plus puissants canons, les bombardes pouvaient mesurer plus de trois mètres de long et tirer des projectiles en pierre pouvant atteindre un diamètre de <st1:metricconverter productid="60 centim│tre" w:st="on">60 centimètre</st1:metricconverter> et d’un poids de deux cents livres et plus (plus de <st1:metricconverter productid="100 kg" w:st="on">100 kg</st1:metricconverter>.)<o:p></o:p>

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    Mangonneau ou mangonneau à roues carriers : Engin offensif à contrepoids. Le mangonneau ressemblait fortement au trébuchet. Il disposait comme lui d’une verge avec une fronde à projectile, le tout mû  par la force de contrepoids. Mais c’est par sa conception quelque peu différente que le mangonneau dispose d’un sérieux avantage. Il était en effet possible d’accélérer le mouvement de la verge pour régler les distances de tir. Une fois relâchée, celle-ci décrivait u n important arc de cercle permettant d’obtenir des lancements et des trajectoires pratiquement horizontaux, trajectoires que le trébuchet ne pouvait accomplir. On peut aisément imaginer que la mise en place de ces machines de guerre provoquait la terreur parmi les assiégés. Ces armes pouvaient en effet, déverser nuit et jour sur et à l’intérieur des murs toutes sortes de projectiles incendiaires ou non, pierres, tas de charognes, etc.<o:p></o:p>

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    Baliste : (caable ou pierrière) machine de guerre offensive remontant à l’Antiquité et utilisée aux cours du Moyen-âge lors des sièges des châteaux forts. Cette machine était composée d’une verge possédant à son extrémité une cuiller destinée à recevoir le projectile. Celle-ci était placée horizontalement à l’aide d’un treuil mû par 4 hommes. La force de propulsion était assurée par la tension de ressorts et de cordes bridées. Une fois relâchée, la verge revenait violemment en position verticale, en butée, éjectant par la même occasion le boulet de pierre.<o:p></o:p>

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    Couillard / Biffa <o:p></o:p>

    XIe - XVIe siècle
    Portée : jusqu'à <st1:metricconverter productid="180 m" w:st="on">180 m</st1:metricconverter>
    Boulets : de 35 à <st1:metricconverter productid="80 kg" w:st="on">80 kg</st1:metricconverter>
    Cadence de tir: jusqu'à 10 coups/h
    Servants : 4 à 8 + les artisans
    C'est la machine à contrepoids la plus perfectionnée. Ses deux huches (ou bourses) articulées facilitent la manutention de l'engin en divisant par deux les charges à manier. La construction s'en trouve simplifiée, puisqu'un seul poteau suffit. Celui-ci est parfois solidement planté dans le sol ou, plus souvent, sur un châssis en bois. Les contrepoids des premiers couillards étaient des grands sacs en cuir remplis de terre. Plus tard, ils furent remplacés par des huches en bois et en fer riveté remplies de métal. Leur poids variait de 1,5 à 3 tonnes.
    Les performances de cette machine sont inférieures à celles du trébuchet mais sa cadence de tir, cinq à six fois supérieure, avec une équipe très réduite, lui a permis pendant longtemps de concurrencer l'artillerie à poudre.
    Un des engins, servi par une simple équipe de quatre hommes, a projeté des boulets de pierre de <st1:metricconverter productid="35 kg" w:st="on">35 kg</st1:metricconverter> à <st1:metricconverter productid="180 m" w:st="on">180 m</st1:metricconverter> à une cadence de dix tirs à l'heure! On imagine aisément les ravages que pouvait provoquer un tel engin fonctionnant jour et nuit.

    Par son efficacité, cet engin a longtemps concurrencé l'artillerie à poudre. Très massif (<st1:metricconverter productid="5 m" w:st="on">5 m</st1:metricconverter> de long et <st1:metricconverter productid="2,5 m" w:st="on">2,5 m</st1:metricconverter> de large pour un mat érigé à <st1:metricconverter productid="8,40 m" w:st="on">8,40 m</st1:metricconverter>) il peut pourtant facilement être déclenché par un servant.<o:p></o:p>

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    Beffroi : Tour roulante en bois connue depuis l’antiquité et destinée à la prise d’une enceinte fortifiée lors des sièges. Le beffroi était confectionné généralement sur place, le bois étant vert, il rendait son inflammation plus difficile. Cette tour était montée sur quatre roues et mue à la force des mains à l’aide de cabestans montés à l’intérieur de celle-ci. Une fois amenée devant les remparts, on abaissait le pont sur les crénelages. Une horde d’assaillants pouvait alors pénétrer sur les courtines du château. Le beffroi désignera par la suite la tour de guet des villes franches d’où l’on donnait l’alarme avec une cloche.<o:p></o:p>

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