• armorial revel dara
     

    ARMORIAL DE GUILLAUME REVEL

    Couverture souple

    Format 210 X 297

    Epaisseur 3 centimètres

    Poids 1, 3 kg

    504 pages, écriture petits caractères

    Nombreuses illustrations, croquis, dessins, photographies (NetB et Couleur)

     

    Prix : 43 euro + port

     

    Au milieu du XV° siècle, le héraut d’armes Guillaume Revel entreprend, à la demande du duc de Bourbon Charles I°, de rassembler en un recueil les armoiries de familles nobles d’Auvergne, du Bourbonnais et du Forez. Mais le parti original du manuscrit (Bnf, ms fr 22297) est d’avoir inclus des vignettes peintes reproduisant des vues réalistes et détaillées des chefs-lieux des seigneuries (châteaux, villes, villages, prieurés fortifiés…) relevant de la suzeraineté des ducs de Bourbon.

    Ce nouveau volume de la collection des DARA, fruit d’un travail collectif, est consacré à la section forézienne de l’armorial de Guillaume Revel. Les auteurs tant dans la partie introductive que dans les monographies consacrées aux cinquante quatre sites figurés dans le recueil, ont prit le parti de faire place à l’arrière-plan historique et archivistique, ce qui leur permet d’aborder une histoire du paysage et de son évolution à partir d’une description critique des vignettes. Ainsi circule-t-on, dans un va-et-vient continu, servi par une présentation homogénéisée, entre les données historiques ou archéologiques, la lecture et l’interprétation des plans cadastraux, les études d’archéologie du bâti, et l’analyse comparée des vignettes.

     Ces illustrations constituent un jalon important de l’histoire de la représentation du paysage, non seulement en France, mais aussi dans toute l’Europe occidentale. Ce ne sont pas des images « muettes », car leurs auteurs ont choisi l’angle de « prise de vue » qui pouvait servir au mieux le rendu du château ou de la ville. L’architecture militaire y est l’élément le plus diversement illustré – alors que l’habitat civil, protégé par les fortifications du castrum ou de la ville, ou de la ville, ne bénéficie pas de la même précision, tant les formes architecturales ont fait l’objet d’une simplification et d’une représentation généralement stéréotypée. Mis c’est aussi l’histoire de la genèse des villes du Forez qui transparait au bon observateur. La présence des étendards du duc de Bourbon sur les tours, comme l’insistance à exagérer les proportions des bâtiments seigneuriaux, nous avertissent aussi de la valeur symbolique de ces vues qui renvoient au pouvoir dominant, commanditaire de cet inventaire.

     

    COMITE DE REDACTION

    Conseillers scientifiques : Anne le Bot-Helly, conservatrice régionale de l’archéologie (DRAC Rhône-Alpes). Frédéric Letterlé , conservateur régional de l’archéologie (DRAC Auvergne).

    • Guy  Barruol, directeur de recherche émérite, CNRS
    • Anne Baud, maître de conférence en archéologie médiévale, Université Lumière-Lyon 2, UMR 5138 / Archéométrie et archéologie, MOM
    • Frédérique Blaizot, ingénieur de recherche, institut national de recherches archéologiques préventives, Rhône-Alpes-Auvergne, UMR 5199/PACEA, Bordeaux.
    • Louis Blanchard, président de l’ALPARA
    • Elise Faure-Boucharlat, inspectrice générale des patrimoines, archéologie, Ministère de la culture et de la communication.
    • Pierre Jacquet, assistant technique et scientifique, institut national de recherches archéologiques préventives, Rhône-Alpes-Auvergne.
    • Marie Le Mière, chargée de recherche, CNRS, UMR 5133/ Archéorient, MOM.
    • Anne Pariente, conservatrice en chef, directrice du Service archéologique de la Ville de Lyon.
    • Nicolas Reveyron, professeur d’histoire de l’art et archéologie du Moyen Age. Université Lumière-Lyon 2 ; UMR 5138/Archéométrie et archéologie, membre senior de l’institut universitaire de France.
    • Philippe Thirion, ingénieur d’étude, Service régional de l’Archéologie (DRAC Rhône-Alpes).
    • Jean-Baptiste Yon, chargé de recherche, CNRS, UMR 5189/ HiSoMA responsable scientifique des publications de la Maison de l’Orient et de la Méditerranée.

     

    Contacter : M. Bernard GROSBELLET

    « b2grosbellet@aol.com »


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  • corteybal

     UNE PIECE ADMINISTRATIVE

    Une belle  pièce  trouvée  aux archives départementales de la Loire.

    Elle concerne le transporteur Cortey et M. Bal, notaire de St Symphorien de Lay.
    Apport de notre Vice-président Bertrand Lacroix que nous remercions
    .

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  • fonds bap
     

    EGLISE DE SAINT-SYMPHORIEN-de-LAY

    (Une visite en 1930)

     

    L’église de Saint-Symphorien-de-Lay était à l’origine, la chapelle d’un vieux moutier bénédictin. Elle fut agrandie vers l’an 1410, puis reconstruite en 1826 ; On a conservé toutefois de l’ancien édifice le clocher. Le portail ogival du XV° siècle et la nef latérale droite. Le tympan du portail est orné d’une curieuse sculpture, représentant la Vierge-Mère, ayant à ses côtés, à gauche un chevalier, et à droite un pèlerin agenouillé, portant une large et courte épée à la ceinture. La partie centrale paraît être du XIII° siècle, les deux autres personnages ne sont que du XV°

     

    En  entrant dans l’église, saluons d’abord l’Hôte divin, dont la présence au milieu de nous est un perpétuel et ravissant miracle. Regardons ensuite les fonts baptismaux où, tout petit nouveau né, enfoui dans un flot de dentelle, vous avez été apporté pour y être fait enfant de Dieu. Ce baptistère est très beau : cuve en marbre rouge sur un piédestal de même matière, autour duquel s’enroule le serpent symbolique ; armoire en bois riche, dont le panneau central représente le baptême de Notre-Seigneur et qui fut exécuté par un ouvrier du pays ; barrière de fer très ouvragée, avec dessus en cuivre, fabriquée à Saint-Etienne.

     

    Examinons maintenant l’ensemble de notre église. Bâtie dans le style de la Renaissance, elle est composée de trois nefs séparées par des arceaux plein-cintre. De belles têtes d’anges, bien en relief, ornent les chapiteaux des pilastres.

     

    Les fresques qui décorent les murs et les colonnes sont du peintre Zacchéo. Celles du fond du cœur représentent, au milieu le Christ en Croix, à gauche la Transfiguration, et à droite la Résurrection, en partie effacée. De côté sont figurées la Synagogue et l’Eglise. Au-dessus, trois anges déploient des banderoles. Ces peintures murales ont un cachet très spécial et peu d’églises de notre région en possèdent d’aussi intéressantes.

     

    Remarquons aussi les deux lustres ; l’un est en cuivre doré, l’autre en verroteries anciennes. Lorsqu’ils sont éclairés, ils font un bel effet et donnent aux cérémonies un air de grande fête.

     

    Le Chemin de Croix, en stuc colorié, constituent l’élément le plus moderne de l’église, où il a été placé il y a une trentaine d’années seulement.

     

    Les vitraux représentent, à droite les figures du Christ dans l’Ancien Testament ; à gauche la réalisation de ces figures dans Notre-Seigneur. Ces vitraux, d’une assez bonne facture, proviennent des ateliers du peintre-verrier Mauvernay. Mais le vitrail le plus remarquable est celui de Thiébaud, représentant l’Ascension de Notre-Seigneur. Aux feux du soleil couchant, il étale une splendeur qu’envieraient nos cathédrales.

     

    Avançons à présent dans l’allée centrale et retournons-nous pour mieux regarder le tableau qui se trouve au-dessus du grand portail. C’est Jésus-Enfant au milieu des Docteurs. A certaines heures du jour, quand la lumière tamisée des vitraux met les personnages en plein relief, ce tableau est merveilleux : saint Joseph et la sainte Vierge ont une expression saisissante d’inquiétude et de joie. L’Enfant-Dieu paraît vivant. Bien des connaisseurs ont apprécié cette toile comme une œuvre de grande valeur.

    Ce tableau, ainsi que les quatre autres qui se trouvent dans le chœur, ont une histoire. Ils ont été rapportés de Rome par Napoléon I°, au moment de sa campagne d’Italie. Il en fit don à son oncle maternel, le Cardinal Fesch, archevêque de Lyon, qui avait une collection réputée. Ces tableaux, mis en vente, furent achetés par M. Roux, curé de Saint-Symphorien-de-Lay, qui les plaça dans notre église.

     

    Au-dessus des petites portes d’entrée se trouvent deux autres peintures bien conservées : à gauche, saint Symphorien partant à son martyre ; à droite, la Vierge du Rosaire.

     

    Nous voici maintenant dans la nef de droite, devant la chapelle dédiée au patron de la paroisse, saint Symphorien. L’autel est en marbre polychrome. Cette chapelle était autrefois le chœur de l’ancienne église. Elle a été transformée, mais il reste des petites statues de saints dans les niches, qui paraissent assez anciennes. La chapelle Notre-Dame de Pitié, qui se trouve à droite, est aussi de cette époque. La statue et l’autel en bois colorié et sculpté sont très curieux. Dans un rapport, datant du 19 juin 1614 et relatant la visite pastorale de Mgr Denys Simon de Marquemont, archevêque de Lyon, à l’église de Saint-Symphorien, il est déjà question d’un autel à la Vierge, qui pourrait bien être celui qui existe encore aujourd’hui dans cette chapelle.

     

    Continuons notre visite et arrêtons-nous devant le chœur de l’église. Admirons d’abord le maître-autel en marbre blanc qui est d’une grande beauté. La table en est exceptionnellement longue et large. Le tabernacle et la partie inférieure révèlent dans leurs sculptures, la main d’un véritable artiste.

     

    Les boiseries et les stalles du chœur, en chêne, avec appliques sculptées, proviennent, d’après les uns, d’un ancien prieuré du Forez – celui de Pommiers, peut-être – d’après les autres, de l’église Saint-Jean de Lyon. Aucun document ne permet d’être catégorique sur ce point. Ces boiseries attirent souvent l’attention des visiteurs et sont toujours admirées. La chaire leur est bien assortie.

     

    Les grands tableaux qui ornent le chœur, et dont nous avons déjà parlé, représentent une adoration des bergers, le discours sur la montagne, et une présentation au temple. Le quatrième peut donner lieu à des discussions, quant à son objet. Mais l’opinion de théologiens compétents est qu’il serait la démonstration de la prophétie d’Isaïe, annonçant que « le Christ régnera sur nous par la charité ».

     

    La première table de communion est en fer forgé, œuvre des forgerons artistes d’il y a un siècle. La deuxième est une colonnade de pierres blanches.

     

    Le pavé en mosaïque du chœur est parfaitement conservé, il fut exécuté en 1851, par le Vénitien Mora.

     

    Dans la nef de gauche, la chapelle est dédiée à la Sainte Vierge. Elle renferme plusieurs anciens tableaux et de jolies fresques murales. L’autel est en marbre blanc et la statue de la Vierge, présentant l’Enfant Jésus, est particulièrement belle et touchante. Pour bien l’admirer, il faut venir prier, un soir de 8 décembre, dans la chapelle illuminée, ou assister au mariage d’un Enfant de Marie, devant l’autel tout paré de blanc.

     

    Elevons à présent nos regards vers les nombreuses statues qui ornent notre église. Ce sont celles du Sacré –Cœur, de Notre-Dame de Lourdes, et celles des saints familiers que nous prions chaque jour : saint Joseph, sainte Anne, saint Symphorien, saint Michel, sainte Jeanne d’Arc, sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et le saint curé d’Ars. Dans le fond de l’église, saint Antoine et saint Expédit. Des mains délicates fleurissent leurs socles et leur dressent des autels aux jours de leur fête.

     

    Il nous reste, à terminer notre visite devant le tryptique portant les noms de nos glorieux morts de la Grande Guerre. C’est la Vierge des douleurs qui a été choisie pour être la gardienne sacrée de leur souvenir. Quand nos noms, à nous qui vivons encore, seront à jamais oubliés, les leurs se liront toujours en lettres d’or sur les plaques de marbre, et des lèvres pieuses murmureront pour eux des prières.

     

    Notre visite est achevée. Remercions Dieu de nous avoir mieux fait connaître les beautés de sa demeure.

     

     


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  • aubepin

    L’AUBEPIN et l’ARMORIAL DE GUILLAUME REVEL

    485

    Le Chatiau de Laubespin

    Département : Rhône ; canton : Saint-Symphorien-sur-Coise : commune Larajasse.

     

    L’apport des sources écrites

    Le problème de l’identification précise de la page 485 de l’Armorial a été relativement complexe à trancher. En effet l’historiographie locale identifie depuis toujours ce site – en raison de sa position dans le manuscrit à la suite d’autres sites du Roannais – avec le lieu de l’Aubépin sur la commune de Fourneaux (C’est d’ailleurs l’identification que donne la copie de l’Armorial réalisé pour la Société de la Diana au XIX° siècle par François Chéri-Rousseau), ancien fief du Beaujolais érigé en baronnie en 1631.

    Toutefois, sur les seize documents foréziens rassemblés mentionnant un lieu-dit l’Aubépin, la seule mention concernant le site roannais fait état d’une dîme située au Maupas de Laubespin en 1265 (Chartes du Forez n° 904, p. 6), deux autres occurrences mentionnent la maison forte de l’Aubépin à Cleppé (Charte du Forez, n° 160 et 221) et, enfin les treize derniers documents concernent un château et un petit bourg castral situé sur l’actuelle commune de Larajasse (L’Aubépin cesse d’être commune et paroisse au profit de Larajasse en 1814), dans le département du Rhône. Nous proposons d’identifier la vignette de la page 485 de l’Armorial de Guillaume Revel avec ce dernier site, établi sur les confins du Lyonnais et du Forez. Nous verrons ultérieurement que les arguments archéologiques vont dans le même sens…

    La suite est à lire dans le nouvel ouvrage qui vient de sortir en ce début de décembre 2011 : L’ARMORIAL DE GUILLAUME REVEL, Châteaux, villes et bourgs du Forez au XV° siècle. Sous la direction de Pierre-Yves Laffont.


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  • communion 1933
     
    LA LISTE DES PARTICIPANTS 4 JUIN 1933

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