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FETE DES MERES
Il y a bientôt soixante ans
Que tu as quitté cette terre ;
Et pourtant, ma chère Maman,
Tu es près de moi tout entière.
Chaque matin, à mon réveil,
Je revois ton joli visage ;
Lorsque je regarde le ciel.
Je t’aperçois dans un nuage.
Ton corps n’est plus, mais c’est ton cœur
Que je sens battre dans mes veines.
Il me procure la chaleur
Ma Bonne maman c’est la tienne.
Je voudrais pouvoir m’envoler
Et t’apporter à tire d’aile
Tous mes affectueux baisers
Contenus dans mon cœur fidèle.
Une maman vois-tu c’est tout !
Après Dieu, c’est l’Etre suprême
Que l’on doit aimer à genoux
Car cet amour-là est extrême.
De là-haut, ma chère Maman,
Reçois mes vœux de bonne fête
Comme lorsque j’étais enfant ;
De fleurs je couronne ta tête.
Jane SADNAL
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Sur cette petite vidéo, nous pouvons reconnaître quelques Historiens locaux du Roannais :
Jean CABOTSE, Maurice PATIN, Odette Ramay, Guy TREVARIN, Pierre DURAND, Charles BERG, Bruno ROSEL, Marie-Claire HUGUENY, Michel BARRAS, Simone PIGAT, Bernard GROSBELLET, Bernard CHRISTOPHE.
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NECROLOGIE : Honoré BLANC
Les arts viennent de faire une perte dans la personne de H. Blanc entrepreneur de manufacture nationale d’armes de Roanne.
C’est lui qui, guidé par le génie du général Gribeauval, premier inspecteur général de l’artillerie, a fait le modèle du fusil connu sous le nom de « modèle de 1777 ».
Le général Gribeauval, désirant porter dans toutes les parties de l’arme de guerre, l’uniformité qu’il avait introduite dans la grosse artillerie, l’avait chargé de l’exécution de ce projet.
Il est parvenu à fabriquer ses platines avec une précision et une uniformité, telles que toutes les pièces, prises au hasard, s’adaptent également à toutes ses platines.
Une expérience faite, il y a quelques années, aux Invalides à Paris, sur les pièces nécessaires à la confection de mille platines, fut couronnée, du succès le plus brillant, et lui mérita les plus grands éloges des officiers d’artillerie et de l’Académie des sciences.
Cette épreuve a été répétée dernièrement à Paris, avec un succès égal, en présence des inspecteurs généraux d’artillerie, sur les pièces de cinq cents platines.
Il est mort au moment où il s’occupait, d’après les ordres du ministre, à porter la même perfection dans toutes les autres parties de l’arme.
Heureusement, il laisse après lui tous les types et les matrices nécessaires pour arriver à ce résultat, et les élèves capable de le remplacer.
MAGASIN ENCYCLOPEDIQUE OU JOURNAL DES SCIENCES
Des Lettres et des Arts
A.L. Millin (1801)
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