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    HALLOWEEN ARRIVE AVEC LE CHANGEMENT D’HEURE

     

    HALLOWEEN : la légende

    Jack-O'-Lantern est probablement le personnage le plus populaire associé à l'Halloween. Il nous provient d'un vieux conte Irlandais. Jack aurait été un avare, un personnage ivrogne, méchant et égocentrique. Un soir, alors qu'il était dans une taverne, le diable lui apparût et lui réclama son âme.

    Jack demanda au diable de lui offrir à boire, un dernier verre avant de partir pour l'enfer. Le diable accepta et se transforma en pièce de six pence. Jack la saisit et la plaça immédiatement dans sa bourse. Cette dernière ayant une serrure en forme de croix, le diable ne pouvait s'en échapper. Finalement, Jack accepta de libérer le diable, à condition que ce dernier lui accorde un an de plus à vivre. Douze mois plus tard, Jack fit une autre farce au Diable, le laissant en haut d'un arbre (sur lequel il avait gravé une croix grâce à son couteau) avec la promesse qu'il ne le poursuivrait plus.

    Lorsque Jack mourut, l'entrée au paradis lui fut refusée, et le diable refusa également de le laisser entrer en enfer. Jack réussit néanmoins à convaincre le diable de lui donner un morceau de charbon ardent afin d'éclairer son chemin dans le noir. Il plaça le charbon dans un navet creusé en guise de lanterne et fut condamné à errer sans but, jusqu'au jour du jugement dernier. On l'appela alors Jack of the Lantern (Jack à la lanterne en Français), ou Jack-o'-lantern. Il réapparaît chaque année, le jour de sa mort, à Halloween

    Changement d’heure

    Le passage à l’heure d’hiver vient de se dérouler en ce dimanche 31 octobre 2010 à 3 heures du matin. Vous deviez retirer 60 minutes à l’heure légale. Il était alors 2 heures.

    Appliqué au Royaume-Uni et en Irlande depuis la première guerre mondiale et en Italie depuis 1966, le changement d’heure a été instauré en France en 1975 après le choc pétrolier de 1974. Depuis 1998, les dates de changement d’heure ont été harmonisées au sein de l’Union européenne. Dans tous les pays membres, le passage à l’heure d’hiver s’effectue le dernier dimanche d’octobre et le passage à l’heure d’été, le dernier dimanche de mars.

    Le passage à l’heure d’été aura lieu dimanche 27 mars 2011 à 2 heures du matin.

     


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  • inauguration de la remise en route du carillon de Neaux
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    Illustration :Jean-Bernard LEMOINE déjà aux commandes du Carillon de NEAUX

    avant sa prestation tant attendue lors de l’inauguration, le dimanche 19 septembre 2010

     

     


    SAINTE  MARGUERITE

    VA VOUS SONNER LES CLOCHES  !…

     

     

    Inauguration le 19 septembre 2010 du Carillon de l’église de NEAUX, le plus intéressant du département de la Loire

     

     

    « Comme un souffle d’air blanchissant l’azur,

    Accompagnant les jours de douceur campanaire,

    Rien ne saurait affaiblir ce chant clair

    Illuminant le ciel de notes pures,

    Loin de toute peur  frémit l’âme pastorale,

    Louange tremblante aux nuages volages,

    Offrande de Jean Bernard à notre beau village,

    Nulle frontière à l’accroche-cœur musical »

     

    CARRIONS NEAUX S’EVEILLE

     

                                                                                          Martine GOBLET

     

     

    1510 – 2010 CINQ SIECLES D’HISTOIRE DU CARILLON A CLAVIER

     

    Le monde de la musique et de l’Art Campanaire célèbre, en 2010, 500 années d’existence du carillon à clavier.

     

    C’est en Flandre belge, dans la petite cité d’Oudenaarde, proche de Bruges, qu’est citée pour la première fois au monde la présence d’un carillon à clavier manuel. Un document, aux archives municipales, l’atteste.

     

    A partir de cette date, on peut considérer le carillon comme un instrument de musique à part entière.

     

    Plusieurs carillons, en région Rhône-Alpes, participent à cette commémoration au travers d’auditions, de concerts et de visites commentées.

     

    La  région Rhône-Alpes a initié de 1990 à 1994 l’inventaire des carillons sur la base d’instruments possédant au moins une octave de 7 cloches diatoniques. Plus de 70 ont été inventoriés, mais seuls les vrais carillons à clavier sont au nombre de 17, les autres ayant été très malencontreusement électrifiés, leur faisant ainsi perdre toutes possibilités d’expression.

     

    En Rhône-Alpes, les plus grands instruments sont à Lyon, Chambéry, Taninges, Miribel, Annecy et trois d’entre eux ont été classés monuments historiques en 1992, Miribel (Ain), Chatenay (Isère) et Saint-Genis-Laval (Rhône).

     

    « En 2010, ce sera la résurrection d’un charmant instrument de 12 cloches couvrant une période allant de 1836 à 1929, dans le département de la Loire, à NEAUX (canton de Saint-Symphorien-de-Lay, près de Roanne, sur la RN7), qui après 50 années de silence sera restauré et inauguré le dimanche 19 septembre dans le cadre des journées du patrimoine ».

     

                                                                                    Association du Carillon Rhônalpin

     

     

    NEAUX LE PLUS RICHE CARILLON DU DEPARTEMENT SUR LE PLAN MUSICAL

     

     

    Le département de la Loire possède 3 carillons à clavier mécanique manuel

     

    -         SAINT-ETIENNE, église Notre-Dame, 10 cloches dont une de 1733.

    -         FARNAY, église paroissiale, 7 cloches des années 1584 à 1901.

    -         NEAUX, église Sainte Marguerite, 12 cloches des années 1836 à 1929.

     

    Le carillon de NEAUX, aux dires des experts, est le plus intéressant et le plus cohérent, et surtout le plus performant sur le plan musical. Même s’il ne possède pas les cloches les plus anciennes, ces dernières au nombre de 12 permettent de jouer le registre de notes le plus étendu.

    A l’avenir, après 50 années de silence, il sera possible de donner des auditions et même des concerts publics, pour les Novaliens bien-sûr, mais pourquoi pas aussi pour un plus large auditoire et à des dates régulières…  

     

     

    Le clocher, en chêne, est composé de deux travées et une voie, et supporte depuis 1836 deux grosses cloches cultuelles aujourd’hui électrifiées en volée et en tintement…

     

     

        PREMIERE CLOCHE

     

        Fondue en 1836 par Gédéon Morel, son poids est estimé

        à 493 kg et son diamètre est de 94,5 cm.

        On y relève les inscriptions suivantes :

     

         « Je m’appelle MARIE. Jean Elie Burnichon Maire.

           Thévenon curé. Marraine Jeanne Marie Gonindar femme Denis »

     

        SECONDE CLOCHE

     

        Fondue en 1836 par Gédéon Morel, son poids est estimé

        à 236 kg et son diamètre est de 74 cm.

        On y relève les inscriptions suivantes :

     

        « Je m’appelle MARGUERITE. Le parrain Claude Thévenon et curé. 

           Marraine Magdeleine Déchelette femme Montrochet. Mr Burnichon

            Maire »

     

     

    LE CARILLON ET SON CLAVIER

     

    Le carillon a été conçu en 1929 à partir des 2 grosses cloches déjà existantes et coulées en 1836, sous le règne de Louis-Philippe 1er, dernier roi de France. C’est le fondeur Paccard, d’Annecy-le-Vieux, qui fut retenu et fournira un ensemble de 10 petites cloches. Ces dernières couvrent une étendue sonore d’une octave.

     

    Les 4 plus grosses, celles qui délivrent un son plus grave, sont fixées sur la poutre du sommet. Elles ont un diamètre qui varie de 61 à 45 cm, pour un poids de 133 à 54 kg.

     

    Les 6 plus petites, celles qui délivrent un son plus aigu, sont fixées sur la poutre inférieure. Elles ont un diamètre qui varie de 41 à 29 cm, pour un poids de 43 à 17 kg.

     

    Elles disposent toutes d’un battant à boucle dans laquelle viennent se fixer les câbles et les tendeurs, la transmission du mouvement s’opérant depuis le clavier situé juste en-dessous, à l’intérieur du clocher. Il est en bois et dispose de 13 touches sur 2 niveaux.

     

     

    LOIRE  ET  RHÔNE  OU  RHÔNE-ET-LOIRE  ?…

     

    L’auteur des photographies, du diaporama et du présent texte, n’habite pas le village de Neaux, pas plus que le canton, encore moins le département de la Loire. Mais il est toutefois relié à ce village, au-delà du col du Pin-Bouchain, par le cordon routier qu’est la mythique Route Nationale 7 depuis son gros bourg de L’Arbresle dans le département du Rhône.

     

    Cette route est devenue le fil conducteur de l’amitié sincère qui s’est nouée entre lui et Martine Goblet, membre du Conseil municipal de Neaux (et fidèle adhérente des Chemins du Passé) Une amitié, soit dit en passant, née du pur hasard, sur une autre voie de communication, celle de la Toile du réseau internet.

     

    Passionné par l’Histoire, il a dit un jour à son amie Martine combien il aimerait voir à l’avenir réunis les deux départements de la Loire et du Rhône, comme ils l’étaient à leur origine, lorsque la Révolution française créa les départements en 1790, dont le département de Rhône-et-Loire. Il avait fallu alors que le chef-lieu, Lyon, se révoltât peu de temps après contre le pouvoir révolutionnaire de Paris pour que ce dernier réprimât dans le sang la capitale des Gaules jusqu’à vouloir l’anéantir. En guise de sanction, il s’en suivra une division du département en deux entités administratives distinctes, les nouveaux départements de la Loire (chef-lieu Montbrison en 1795, puis Saint-Etienne en 1855) et du Rhône (chef-lieu Lyon), comme pour séparer le bon grain de l’ivraie.

     

    Sans la moindre compétence en art campanaire, pas plus qu’en histoire locale, il a réalisé ce reportage en gage d’amitié à la demande du Conseil municipal et de son amie qui lui a fourni un peu de documentation. Il a pris un réel plaisir à monter ce diaporama qu’il a voulu le plus objectif et le moins ennuyeux possibles. Si quelques erreurs ou incohérences s’y étaient glissées, qu’il en soit excusé ! L’essentiel reste pour lui que la réconciliation entre les deux départements, ceux de la Loire et du Rhône, soit sur la bonne voie, comme une justice enfin rendue à l’Histoire.                                  

                                                                 Jean-Paul BARRUYER, septembre 2010

     

     

     

     

     


     


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    Un grand rassemblement pour faire revivre

     

    Le PONT MARTEAU

     

    (Néronde-St Agathe en Donzy-St Just la Pendue-St Colombe sur Gand)

     

    Le Comité départemental de la Randonnée Pédestre de la Loire a interpellé depuis 2007 les services publics afin de restaurer et sécuriser le Pont Marteau et pérennisé sa traversée piétonnière, et ce, sans résultats significatifs.

     

    La A89 ayant affecté quelques portions de chemins, cette restauration serait une juste compensation, tout en étant un majestueux symbole de liaison entre les deux rives. Aussi, afin d’interpeller à nouveau les pouvoirs publics pour la restauration de cet ouvrage, le Comité Départementale de la Randonnée Pédestre a décidé une action ce 6 novembre. Des élus locaux sensibles à nos arguments ont déjà annoncé qu’ils seraient à nos côtés et participeraient à cette journée de sensibilisation.

     

    C’est pourquoi le samedi 6 novembre 2010, le Comité Départemental de la Randonnée Pédestre de la Loire organise un grand rassemblement sous la forme de petites randonnées qui vous conduira au Pont Marteau.

     

    Vous pourrez partir de quatre lieux différents : Néronde départ à 10 h (place de l’église) 4,5 km, Sainte-Agathe-en-Donzy départ à 9 h (place de l’église) 7,5 km, Saint-Just-La-Pendue départ 10 h (place de la chapelle) 5 km, Sainte-Colombe-sur-Gand départ à 10 h (place de l’église) 4 km. Arrivés sur place, après les discours officiels, un apéritif vous sera offert par le CDRP LOIRE. Ensuite nous pique-niquerons tous ensemble à proximité du pont (repas tiré du sac) puis nous rejoindrons le point de départ par le même itinéraire.


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    ACCIDENT DE MALLE-POSTE

     

    La malle-poste, se rendant de Paris à Marseille, est passée dimanche dernier, par notre bonne ville de Roanne à 9 h du matin, tandis que les autres jours, elle arrive à 2 heures après minuit.

    Le retard a été causé par un accident survenu au pont de Toulon-sur-Arroux, lieu de passage incontournable ; le vieux pont de 13 arches (dit le pont du diable (1)date de 1140, (il fut élargi au XIXe siècle). Il traverse l'Arroux, petite rivière qui s'écoule dans une vallée verdoyante.

     

    Deux chevaux ont sauté dans la rivière l’un s’est tué sur le coup et l’autre a eu la jambe cassée.

    La flèche heureusement s’est brisée et la voiture est restée sur le pont, les voyageurs n’ont éprouvé d’autre mal que la peur.

     

    La route est bonne en cet endroit et quoique le pont soit très étroit, défaut qui se trouve trop souvent dans les constructions de cette espèce, on ne sait pourquoi, le postillon doit avoir à se reprocher au moins le tort d’avoir guidé ses chevaux avec trop d’oubli.

     

    Il devrait cependant être bien soigneux, bien appliqué, celui dont la plus petite imprudence peut compromettre la vie des voyageurs.

     

                                                                             Journal «Écho de la Loire du 13 août 1838 »

     

    Inutile de préciser que le passage à Saint-Symphorien-de-Lay fut retarder d’autant.

     

    (1)    Le pont du diable a été construit au XII° siècle, il daterait de 1140 ! La légende prétend que le maçon ne pouvant tenir les délais aurait pactisé avec le diable qui l'aurait aidé jusqu'au lever du jour... Œuvre presque achevée puisqu'il ne manquerait qu'une pierre.  De plus une griffe sur une pierre... Une autre histoire, plus probable, prétend qu'il fut construit par le seigneur du lieu (il y avait un château rive Est) pour que sa belle, originaire de l'autre rive, puisse traverser la rivière sans devoir monter à cheval pour franchir le gué et révéler ainsi son pied de chèvre ! En attendant, depuis 870 ans, grâce à cet édifice, on passe la rivière à pied sec ! De quoi méditer sur la solidité des ouvrages de l'époque et sur les règles d'amortissement et de rentabilité de ce genre d'équipements aujourd'hui !

                              http://paysanheureux.canalblog.com


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